BD – Découverte du mouvement de la calligraphie

Atelier dessin, peinture à l’association de « La table de Jeanne-Marie » et l’Amac.
J’essaye toujours d’adapter mon atelier dessin avec ce que les jeunes apprennent au cours de Français. Mais ce n’est pas toujours facile, parce que malgré tout, la langue reste encore un obstacle pour la bonne compréhension du thème que je propose.
Mon idée, était de leur faire découvrir quelques mouvements de base pour la calligraphie.
Comme je n’ai pas assez de plumes, j’ai donc trouvé des stylos avec des formats de pointes différents.
Mais, j’ai rajouté un petit plus à la consigne générale, à savoir qu’il était possible de rajouter un collage : mettre des lettres écrites en calligraphies en plus de celles que les jeunes auraient dessinés sur leur feuille.
Comme d’habitude j’ai préparé le coin dessin, puis les jeunes se sont approchés et se sont installés tranquillement. Puis, j’ai commencé à leur faire découvrir l’intitulé de l’atelier. Je me suis servie d’un livre qui venait de chez moi. Avoir un support est toujours plus facile. Le livre a donc fait le tour de la table.
Nous avons parlé un peu sur ce sujet, puis les jeunes ont commencé à créer leur première lettre. Certains ont utilisé le livre, puis ont crée leurs propres lettres.
Je trouve que se lancer sans se servir du livre, c’est bien, mais pas si facile. L’important étaient qu’ils y prennent du plaisir.
Pour quelques personnes, le début a été difficile, mais j’étais là pour les accompagner.
Je pense que pour cet atelier, il fallait que la consigne soit bien comprise pour que le plaisir apparaisse.
La compréhension est indispensable, mais cela ils savent bien me faire comprendre quand ils ne comprennent pas bien.
Finalement, tout le monde a essayé, tout le monde a pu faire apparaitre quelques lettres, malgré les difficultés. L’atelier s’est fait dans une bonne ambiance, mais aussi sous le signe de la taquinerie les uns envers les uns. Nous avons pris notre temps, pour faire durer l’atmosphère du plaisir de cet atelier et de la découverte.
Comme d’habitude, nous avons rangé ensemble, car cela j’y tiens. C’est le signe d’avoir participé du début à la fin et pas seulement en consommateur.
Puis nous avons terminé par un grand goûté, et un peu de musique.

BD – Travail sur le muguet du 1° Mai

« Atelier collage et dessin » à l’association Amac et à « La table de Jeanne-Marie ». Beaucoup de situations changent à l’association…
Mon idée était de faire connaître au jeunes migrants l’histoire du 1er mai et du brin de muguet, car cela fait partie de nos traditions et des coutumes. J’ai donc chercher sur internet des documents concernant l’histoire de ce muguet, pour pouvoir en parler avec les jeunes avant de commencer l’atelier collage, dessin, peinture. Je trouve que c’est important de connaître à quoi correspond le thème proposé.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/2015/05/01/en-ce-1er-mai-un-brin-d-histoire-du-muguet-716413.html

J’étais aidée par A.et M.; V. est arrivée plus tard. Nous avons préparé le matériel et les jeunes sont arrivés et se sont installés.
M. a lu le document trouvé sur internet, ce qui a donné aux jeunes des idées de dessin. J’avais apporté des petites nouilles pour les clochettes du muguet, mais les jeunes devaient les peindre au préalable, soit en blanc, soit en violet. Il y avait aussi des feuilles vertes, comme support au collage, mais c’était juste “au cas où”. Le but étant toujours de faire fonctionner leur imagination pour créer de l’original et non pas du copier-coller.
Deux personnes ont eu un peu de mal, mais comme nous étions assez nombreuses, nous avons pu aider ces personnes et écouter les idées des uns et des autres. Il y a eu aussi quelques retardataires qui ont pris le train en marche et qui ont pu mettre leurs idées à plat sur les feuilles.
Les jeunes prenaient plaisir à faire leur collage et leur plaisir était contagieux. On entendait c’est “cools” des “oui, c’est cool”. Je me suis rendue compte que les jeunes étaient bien organisés, qu’ils maîtrisaient bien les différentes étapes de leur travail. Les échanges avec les jeunes étaient enrichissants.
Dans ce groupe de cet après-midi, il y avait de nouvelles personnes ce qui a permis à celles-ci de se faire une petite idée de cet atelier de dessins. Elles apprendront également le français.
Comme d’habitude, j’ai prévenu un peu avant la fin de l’atelier, pour que les jeunes puissent finir sans se bousculer. Je ne voulais pas de hâte qui aurait cassé ce moment de détente. Nous avons rangé tous ensemble, puis nous avons accroché les dessins sur les tableaux prévus à cet effet et nous avons terminé par un goûter.