BMP – Le temps passe trop vite ! La journée trop courte !

BMP – Le temps passe trop vite ! La journée court trop vite !
« Ce que l’on fait de notre temps, c’est ce que l’on fait de notre vie ».
Si durant l’enfance, une heure d’école peut sembler durer une éternité, en prenant de l’âge, les jours, les semaines, les mois défilent à la vitesse grand V. Certes c’est un phénomène ou plutôt une impression tout à fait banale. Mais ce temps semble passer plus vite à mesure que l’on prend de l’âge. C’est comme ça. Parfois j’aimerais arrêter le temps, pour refaire ce que j’ai oublié ou pas bien réussi. Mais hélas c’est impossible !
Pourtant ce temps semble s’écouler différemment pour chacun. Certaines personnes n’ont nul besoin de montre pour connaître l’heure, d’autres semblent toujours surpris par le temps qui passe depuis le dernier instant où ils ont consulté leur cadran. La perception de ce temps varie selon le rythme de la vie des gens.
Parfois, je n’ai pas l’impression d’avoir dormi, fait une nuit, et le jour est déjà là, derrière mes fenêtres. C’est très anxiogène et dans ces moment-là, je me sens perdue justement dans ce temps qui ne cesse de passer. Lui ne s’arrête jamais sauf quand notre cerveau s’arrête, se bloque de stupeurs effroyables.
Il m’arrive d’avoir besoin de mes repères rassurants et qui sécurisent pour commencer ma journée. J’écrirais que le temps ne passe pas de la même façon quand je dessine et quand je suis en dehors du dessin, il me semble beaucoup moins sécurisant et plus angoissant. Les trous sont là, beaucoup plus nombreux, et mon cerveau saute du coq à l’âne. Il y a une différence dans ma vie quand je dessine, quand je suis comme en rendez-vous avec les médiums (aquarelle et autre), et quand je ne suis pas prise par ces temps. En dehors de ces moments, il m’arrive d’avoir l’impression de tomber dans un trou profond dans le noir où tout s’arrête d’un coup.
Pour accompagner ce sujet je vais donc faire naître une production.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Même si se phénomène du temps m’angoisse, je voulais rester sur une note d’humour pour donner vie à ma création. Mon idée, était donc de dessiner un réveil en mouvement avec des jambes des bras qui courent, pour retranscrire que le temps passe trop vite. J’apprécie d’observer cette petite pointe d’humour une fois mon croquis terminé.
Je me suis dit que j’allais m’amuser en y déposant les couleurs. Dans ma tête, je voyais ce réveil courir sans peine ; c’était impressionnant de constater son endurance, tout en restant gentlemen et impeccable.
J’ai donc déposé les tons suivants avec mon pinceau et comme médium la peinture aquarelle, du jaune, du bleu, du rose, du beige sans oublier une goutte de violet. Je trouvais que mon réveil avait fière allure avec sa canne, j’ai donc terminé en y ajoutant quelques finitions, avec un feutre à pointe fine.

Quel matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur une feuille de format 36 x46 cm. Le médium utilisé, la peinture aquarelle, un crayon HB pour mon esquisse et un feutre fin pour la finition.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je me dis que j’ai mélangé mon angoisse face à ce temps avec une goutte d’humour, peut-être que cela sera moins angoissant aussi si je changeais mon regard face à cette situation, si je me prenais moins la tête. En attendant j’essaie de profiter de l’instant présent.

BMP – Un visage et un corps pour être vus dans deux positions différentes

BMP – Un visage et un corps pour être vus dans deux positions différentes
L’idée, pour cette nouvelle création, était de dessiner une forme qui me donnerait la possibilité de pouvoir la changer de sens.
Pour ce geste, dans ma tête, par moment, quand je suis bien dans le présent, j’ai ces envies de faire des compositions plus compliquées. Mais souvent mes idées ne sont pas suffisamment nettes pour que je puisse faire quelque chose qui tienne debout.
Pour le moment je vais donc prendre du plaisir à créer une composition qui pourra se voir dans deux sens.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Avant tout, je devais trouver la forme de ce mouvement qui donnera vie à cette nouvelle idée sur ma feuille.
Dans ma tête, j’ai ces deux mots : un visage, un corps. Un corps, car je peux y intégrer beaucoup de traits. Cette ensemble d’idées me donnerait la possibilité de tourner ma feuille afin de pouvoir regarder ma création d’une façon différente. Je pourrais également la reprendre au cas ou…
Je commence par faire apparaître les traits qui entoureront cette personne que je dessinerai au centre de ma feuille. Cet entourage sera fait de plusieurs couleurs, puisque j’aime m’amuser avec différents tons et mélanges divers. Une fois l’entourage terminé, je peux donc continuer mon esquisse en faisant apparaître le visage, mais avec des traits plus serrés et toujours dans ce mouvement de courbes. Puis je suis descendue doucement sous la tête pour dessiner un corps, avec une épaule, un bras et une main légèrement pliée. Sans oublier des traits pour imiter la chevelure. Je ne pouvais regarder cette personne sans cheveux. L’angoisse ne devait pas s’inviter.
Voilà, mon ébauche était terminée, j’allais encore plus m’amuser en déposant toutes les couleurs sur celle-ci afin qu’elle finisse en une image colorée, mais aussi ayant la possibilité de la changer de sens.
Pour les divers tons, j’ai fait la balade parmi le bleu, le jaune, le vert, le violet, l’orange, le marron et du rose entre autres, avec cet autre mouvement de mélange qui nous fait découvrir encore d’autres nouvelles couleurs.
Plus j’avançais dans le manteau, plus, dans mon cerveau, je sentais cette palette se remplir encore et encore, c’était vraiment agréable et je faisais tout pour agrandir cet agréable encore plus pour garder cette sensation de bien-être en moi. Dans ma tête il y avait cette chaleur douce que l’on peut sentir quand il fait chaud et que l’on se met sous un arbre à l’ombre. Juste avant d’arriver à la fin de ma production, je suis repassée sur quelques couleurs qui me semblaient tristes sur l’instant présent, je ne voulais pas de tristesse ou autre, mais seulement cette douceur qui commençait bien à m’envahir. Quelques finitions ont été faites aux feutres de couleurs.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. De la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire naître mon esquisse. Pour les finitions des feutres de couleurs à pointes fines.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production, je me sens colorée dans ma tête, accompagnée d’un sourire. Mon autre idée était de faire naître une création dans le mouvement des courbes plus complexe se montre bien et j’ai bien envie de dire que c’est vraiment très bien. Je le dis !