BMP – Chapitre 6 du livre Gérer la dissociation d’origine traumatique

BD – Aquarelle n° 739 – Développer la réflexion 2

Chapitre 6 – page 103

Développer la réflexion

Mon ressenti en lisant ce chapitre du livre :
Il m’a donné des sueurs 🙂 Je dis cela quand ça commence à se corser pour comprendre ! Mais je ne vais pas lâcher ! Hi hi hi 🙂
Compliquez à comprendre du premier coup je dirais, mais après plusieurs lectures, de ce chapitre non seulement celui-ci m’a parlé du point de vue des situations mais m’a appris aussi 🙂
J’aime beaucoup cette phrase à la page 104

(2. La réflexion : une compréhension etc..)

La capacité de réflexion est lié à la capacité de comprendre nos propres pensées et sentiments ainsi que celles des autres.

Comme aussi ce morceau à la page 105 qui est :

Réfléchir nous fait réaliser que d’autres personnes ont leurs propres pensées, sentiments, besoins, et buts, qui peuvent (parfois) impliquer des pensées, sentiments, motivations et interventions bien différents des nôtres.
Bien entendu, cela ne signifie pas pouvoir « lire » les pensées des autres en présumant savoir ce qu’elles contiennent.

Cet exemple aussi qu’il donne :

la personne qui rentre à l’improviste dans une pièce..page 105 (3.)

Cette attitude positive qu’il faut toujours rechercher, oui c’est vrai, on peut avoir peur mais rechercher le pourquoi et le tourner en plus apaisant voilà le but enfin pour moi, comme pour les réactions des autres en comprendre le pourquoi, exemple quand il ne répond pas etc. ce n’est pas forcément toujours négatif.
Pourtant, pour moi, dans ces moments là c’est toujours le côté : on ne veut plus de moi, on m’ignore etc. qui ressort. Là c’est une de mes personnalités qui prend la relève, Béatrice n’est plus là, c’est la petite, qui se sent rejetée, abandonnée etc. et que je dois rassurer.
Beaucoup de mots aussi m’ont accrochée, ont capté mon attention, comme :
• Panique,
• Impulsivité
• Peur
• Fonctionnement réfléchi
• Craintive
• Prenez conscience
• Réfléchir
• Hors de proportion
• Pas adaptée.

Page 106  (4.) Problème de la réflexion etc.

Là aussi je me suis reconnue, l’éducation qu’on m’a donnée a fait boum de suite dans ma tête pendant la lecture de ce morceau, mal à l’aise, une grosse angoisse et apparue. Mes larmes ont coulé et ma réaction a été : quel temps perdu, un gros moment de vide, j’étais vraiment présente là j’ai bien ressenti cette douleur.
Après je suis passé à rien n’est perdu 🙂 tout est rattrapable et j’ai continué ma lecture, mais j’ai quand même eu du mal à me concentrer, mes mères étaient là dans ma tête.
J’ai donc fait une pause et réfléchi pour un dessin.
Plus tard j’ai relu le paragraphe entièrement.

Feuille de travail domicile 6.1 page 115

Développer la réflexion

Réfléchissez propos d’une expérience que vous avez eu cette semaine, pour laquelle les aptitudes que nous avons décrites dans ce chapitre auraient pu vous aider. Ne prenez pas une situation trop difficile.

Je dois toujours répéter avec mon « ami »

Décrivez brièvement la situation telle que vous l’avez vécue au moment même.

Je replissais un dossier, mon « ami » était à côté de moi aussi, je lui expliquais afin qu’il soit au courant. Il ne voulait pas le remplir, mais je souhaitais qu’il participe. Je lui demandais donc de sortir les papiers qu’on nous demandait de joindre en photocopie, et de relire mes écrits, au cas où j’aurais oublié quelque chose, mais il le faisait en survolant, pas vraiment attentionné. Pour les photocopies, il ne faisait pas attention, il ne comprenait pas,  ne trouvait pas etc. Je devais me déplacer pour les trouver avec lui, et pour relire.
Au bout d’un moment il me dit : oh ça m’agace fais-le !

Quelles étaient vos pensées, vos sensations corporelles, vos prédictions ?

J’étais agacée, énervée, j’avais cette impression de ne pas parler français, que mes paroles n’étaient pas claires.
En sensations corporelles, les mains m’ouates, et je transpirais, comme pressée de l’intérieur.
Tantôt j’étais angoissée je culpabilisais aussi de le mettre dans une mauvaise position, « de contrainte » et puis parfois, je me demandais s’il ne le faisait pas exprès. Et je l’aurais claqué.

Qu’avez-vous fait ?

J’essayais de m’exprimer d’une autre façon, je veux dire plus clairement, de me montrer encore plus patiente.
Ou de relire à voix haute, afin qu’il puisse me suivre, comme il ne voulait pas le lire ce dossier vraiment je le voyais à son attitude aussi.
Je voulais savoir et comprendre le pourquoi, concernant ça réaction aussi.

Y avait-il d’autres parties de votre personnalité présentes et /ou concernées dans cette situation ?
Comment en étiez-vous conscient ? Pouvez-vous décrire leurs réactions ? (Par exemple : j’entendais des voix qui faisaient des commentaires dans ma tête.)

Une partie de moi disait il m’agace, il en a rien à foutre, laisse tomber !

Si d’autres parties de votre personnalité étaient présentes dans la situation, comment ont-elles influencé votre comportement et vos décisions ?

J’avais ces pensées :
De laisser tomber et de faire moi-même.
De me replier sur moi-même.
Pas chercher d’histoire, de dispute.

Est-ce que votre réaction, ou celle de vos parties, à cette situation était une manière habituelle de réagir ?

Peut-être oui, je ne sais pas, je comprends pas bien là.

Pouvez-vous décrire ce sentiment, ces pensées, ces sensations corporelles ou ce comportement ?

Béatrice, elle est patiente, répète, montre, cherche comment elle peut s’y prendre autrement.
Béa je pense l’aurait envoyé paitre.

Si vous repensez cette situation : comment auriez-vous (ou comment les parties de vous auraient-elles) pu régir autrement ? Quelle information aurait pu être nécessaire pour cela ?

 

Je dirais Béatrice aurais peut être pas insisté pour sa participation..

Si Béa était intervenue , je dirais plus patiente, moins brutus en mots et gestes..

 

 

Mon dessin, un cerveau qui  pourrait représenter aussi bien le miens que celui des autres.. au point du vu « forme » mais pas pour le fonctionnement..mais  je l’ai représenter en cette forme, pour la compréhension de soi et des autres voilà aussi pourquoi ce dessin .

Le petit bonhomme qui réfléchi à côté, fait ressortir cette partie du livre page 110 (5.3 Exemple réfléchir pour comprendre les autres) cette situation pas toujours facile car me concernant j’aurais tendance à vite m’angoisser et à partir en vrille..exemple quand il n’y a pas de réponses et que les idées négatives arrivent tout de suite. La petite qui ressort en personnalité, mais voilà je dois réfléchir et me dire que peut-être il y a eu un empêchement etc. et c’est le pourquoi du silence ou autre.

Et le visage, se poser les bonnes questions ? un visage, cela aurait été pas normal pour moi de ne pas mettre un visage derrière et concernant  toutes ses situations, ses modes de fonctionnement (empathie, réfléchir, compréhension etc.) car derrière tout cela, se trouve une personne non ?

BMP – Feuille de travail à domicile – Évitement et expérience intérieure

BD – Aquarelle n° 727 – Evitement 2

Feuille de travail à domicile 5.1

Prendre conscience de l’évitement et l’expérience intérieure

1 – Prenez, chaque jour de cette semaine, un peu de temps pour vérifier si vous avez évité consciemment une expérience intérieure. Vous ne devez pas encore changer quoi que ce soit. Vous pouvez continuer et écrire ce vécu.
Il s’agit uniquement pour l’instant de prendre conscience de ce que vous évitez et de la situation où vous le faites.
Imaginez pouvoir définir l’intensité de l’expérience intérieure par un chiffre de 1 à 10, 1 indiquant que l’expérience est d’intensité faible et de 10 que l’expérience est de forte intensité.

Colère, dégoût, insécurité

Choisissez ensuite une expérience dont l’intensité se rapproche de 1 à 2 plutôt que de 9 à 10. En d’autres mots : une expérience qui n’est pas trop bouleversante pour vous.

Triste si je peux dire, mais plus-que de 2 en échelle, car moins pas trouvé.

Peut-être évitez-vous un sentiment de colère, par exemple l’idée que tout n’est que désespoir, le son voix critique dans votre tête ou (de prendre en compte) les pleurs d’une de vos parties dissociatives ?

Peut-être la tristesse, solitude, la peur de la petite fille en moi.

Nommez ce vécu intérieur et la réaction qu’elle éveille. Est-ce une émotion ?

Tristesse et culpabilité

une idée, une sensation physique ?

Pour la tristesse, je dirais un vide énorme en moi au milieu de mon corps, un trou, à s’y perdre. Et pour la culpabilité, j’ai souvent cette sensation qu’on va m’arracher la tête. J’ai un poids lourd qui me pèse sur le côté, sous les côtes et qui me fait trembler. L’angoisse qui doit prendre le relais.

Un souvenir ou un fantasme ? En avez–vous peur, en avez-vous honte ou en êtes-vous dégoûté ?

Une frayeur que tout s’arrête, plus de vie, le néant, cette situation ne me quitte guère. Sur certaines situations il y a un Mieux oui mais pas cette sensation de mort en moi. Que tout le positif acquis depuis ces dernières années tombe dans le vide et ça oui ça m’effraie. Et ça se transforme en une espèce de colère car je ne sais comment passer au-dessus de cette sensation, j’ai beau me dire non rien ne va arriver c’est une de tes personnalités, il faut la rassurer mais rien, c’est toujours présent. Alors là je me demande si cette personnalité m’entend (la petite en moi) quand j’essaie de la rassurer, même je dirais BEaTriCE LS car elle aussi elle doit ressentir cela. Béatrice elle ressent « de la honte » de ne pas pouvoir gérer cela.

2 – Répondez ensuite aux questions suivantes. Essayez de faire cela quotidiennement.
a/ Quelle expérience intérieur avez-vous évitée ou souhaitiez-vous évitez ?

Je voudrais éviter de ressentir en moi cet abandon, cette impression de me sentir toujours seule, car cette sensation n’est pas vraiment vraie, de plus elle me fait trop douter dans mes moments et encore plus quand mes dissociations sont trop fortes.

La colère aussi, Béatrice n’est pas comme cela, toujours en colère. Je voudrais montrer vraiment comment je suis réellement : timide, rieuse, et blagueuse… mais sérieuse quand il le faut aussi. Et cette colère cette personnalité qui ressort ne fait pas refléter l’adulte que je suis réellement.

b/ Quelles étaient vos idées, vos croyances ou vos angoisses au sujet de ce qui pourrait arriver si vous acceptiez ces expériences intérieures et donc « les admettre telles quelles » ?

Souffrir plus encore dans ma tête et me refermer. Mais je me dis je pourrais changer des situations,  mes attitudes en mieux, me concernant et envers les autres personnes. Peut-être aussi me dire que je n’ai pas toujours tort non plus.

c/  Qu’avez- vous fait pour éviter l’expérience ?

Éviter positivement je dirais 🙂
Je me suis occupé l’esprit, à faire mes exercices, ranger, à écouter de la musique à fond, lecture etc. pour éviter les souvenirs les images à remonter trop vite, j’ai aussi fait beaucoup mes exercices car j’ai cette angoisse si je les diminue mes dissociations soient plus fortes dans le fil des années… ce qu’a dit l’Arca ne me quitte pas.
Je dessine.

d/ De quelle aide ou de quel soutien auriez-vous besoin pour diminuer l’évitement de ce vécu ?

Je voudrais ressentir de la sécurité constante en moi et non des trous partout où les menaces pourraient rentrer de partout dans mon corps.
Je voudrais pouvoir changer de « mec ». J’en reviens à la sécurité en général etc.
Je voudrais qu’on me montre c’est quoi la sécurité.
Je voudrais être sûre que mes personnalités se sentent entre elles et que moi aussi je puisse les repérer et mieux les ressentir en moi.

Exemples :

a/ J’évite les émotions de tristesse. Je n’aime pas pleurer et je n’arrive plus à penser quand je pleure. Il y a en moi une partie qui pleure tout le temps. Je déteste l’entendre. Je veux m’éloigner de ce bruit et du sentiment qu’il éveille en moi.
b/ Si je m’abandonne à ce sentiment de tristesse, je crains de devenir tellement dépressif(ve), que je ne pourrai plus travailler.
c/ Je n’ai fait que travailler et je me suis fort occupé toute la semaine de façon n’avoir le temps ni pour penser ni pour ressentir quoi que ce soit.
d/ J’ai besoin d’aide pour me sentir en sécurité lorsque je suis si triste . Je crains de ne jamais pouvoir m’arrêter de pleurer.


Tableau

J’ai eu du mal à trouver, je me suis dit une forme, un corps, car ce sont bien nos sensations à nous, notre intérieur, nos expériences dont parle ce chapitre. Un corps un peu refermé sur lui-même, il représente ce mot évitement ce mot que j’ai retrouvé dans l’introduction page 96.
J’ai re-écrit justement ce que je peux ressentir en peurs, sentiments sur ce corps ; des mots que j’ai retrouvés dans la lecture de ce livre.
Toute la partie autour du corps représente l’extérieur.
Je voulais aussi bien faire la part des phobies extérieures : araignées etc. et ce qu’on ressent en nous en sensations à l’intérieur de notre corps.

Ce tableau a été réalisé à l’aquarelle.


Concernant la lecture de ces pages, j’ai eu un peu de mal à tout bien comprendre.
Mais en relisant plusieurs fois finalement des morceaux m’ont beaucoup parlés, exemple la fin de la page 97, le début de la page 98 (formes de comportements d’évitement.) et la page 99 (4. Pourquoi est-ce important de surmonter la phobie etc.)
Il y a ce problème de voix qui m’interpelle beaucoup, car dans ma tête je n’entends rien pour l’instant et dans le livre ils en parlent. Je me pose cette question : un problème là ou pas ?
Parfois j’ai besoin de relire plusieurs fois les pages, une, car j’ai oublié, mais aussi car la première fois je n’ai pas compris.