BMP – Une drôle de forme cubiste qui évoque un visage

BMP – Une drôle de forme cubiste qui évoque un visage
L’été est parti définitivement. Mais cela ne change rien concernant le mouvement de mes pinceaux, ils danseront toujours sur ma feuille même en automne et même en hiver ! Quand il pleut, il faut garder le moral ! De plus, les jours diminuent. Je ne voulais pas manquer ce rendez-vous avec mes pinceaux ! Dans ma tête je souhaitais du relief, du gros, et du mélange ! Amener une note colorée avec ce froid qui commence à s’installer !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Du gros, des couleurs, du relief, voici tout un programme pour passer un agréable moment avec mes pinceaux recouverts de couleurs. Comme idée de dessin, je percevais bien un drôle de visage légèrement en relief avec des formes géométriques. Un peu comme si on pouvait les pincer ou les attraper avec les doigts d’où la nécessité  du relief !
Me voilà donc lancée avec mon crayon à papier pour faire apparaître la première forme géométrique, qui retranscrira donc la forme et l’emplacement du nez ! Puis je suis descendue pour dessiner le cou et cela toujours avec des formes qui se transformaient, de plus en plus, en un léger relief. Par la suite, ce fut le tour des oreilles d’apparaître, puis le haut de la tête. J’ai terminé par le haut des épaules. Mon esquisse avait pris forme sur ma feuille et elle me faisait légèrement rire. De plus je percevais bien le relief de celle-ci : on pouvait même toucher le nez ! Pas facile, car je devais faire en sorte que ma forme ne soit pas trop emmêlée dans les traits divers et en fouillis ! Un fouillis à ne pas pouvoir s’y retrouver et trouver une sortie !
La forme sur ma feuille me rappelait le cubisme, mais celui-ci sera en relief ! Dans ma tête, c’est le relief qui l’emporte par rapport à la forme cubiste. Sur le moment ce sujet ne me parlait pas. Juste le gros du mélange et des formes !
Puis après avoir regardé mon ébauche terminée, je me suis mise à déposer les couleurs avec mon pinceau. Je me suis baladée avec les envies que j’avais en moi, à chaque instant. Il y a eu du rouge, du jaune, du vert rose, du bleu sans oublier une touche de violet ! C’était amusant de recouvrir ce drôle de visage avec ces couleurs ! J’en observais le sens, mais aussi le mouvement qu’il pouvait montrer. Toutes les formes géométriques étaient présentes, tout comme mon délire du moment qui a donné naissance à une nouvelle création. Quelques finitions ont été faite aux feutres !

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. Pour la recouvrir de la peinture aquarelle et pour le fond de ma composition, du pastel sec.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Dans ma tête, je me sens carrée. J’ai froid à l’intérieur de ma tête d’un côté, mais il y a aussi de la  douceur qui se fait sentir, c’est agréable. Un rayon de soleil pointe son nez à l’extérieur.

BMP – La joueuse de couleurs

BMP – La joueuse de couleurs
Pour cette création, je voulais essayer un nouveau médium pour recouvrir mon esquisse de son manteau. C’étaient les crayons de cire aquarelle. Il me fallait trouver une idée pour une composition joyeuse et forte en couleur.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Avant de faire naître mon esquisse, j’ai essayé les crayons de cire aquarelle sur un morceau de feuille. Car j’avais du mal à bien percevoir, à bien me rendre compte des couleurs et de leurs brillances. Je trouvais que ce nouveau médium, n’était pas trop complexe à travailler. Mais tant que je ne l’avais pas vraiment essayé, il demeurait une légère angoisse dans ma tête.
Je me suis donc lancée, en commençant par faire apparaître la forme de mon esquisse. Je souhaitais celle-ci aussi joyeuse que ce nouveau médium, très collée, dans une forme qui nous emporte par son mouvement unique. Un mouvement dansant.
J’ai donc commencé par faire apparaître la forme de ma joueuse de couleur, celle-ci est unique dans sa forme d’être, peut-être légèrement dans du jamais-vu, qui ne ressemble pas vraiment à un être humain, mais qui pourrait nous emmener dans un monde aux couleurs multiples, gaies, joyeuses accompagnées d’une petite dose de douceur. Puis j’ai fait apparaître les divers traits qui partent en boucles par moment.
En fait, l’idée de ma création était là, mais celle-ci se peaufinera au fur et à mesure de sa naissance, en rajoutant l’instant présent, l’inattendu et l’imprévu. Tous ces divers mouvements apporteront encore plus de vie à ma création, comme si elle était réelle, et que l’on pourrait également la toucher. Du nouveau comme pour la découverte des crayons de cire.
Les différentes couleurs de cire se travaillent ainsi : soit on les laisse nature sur notre feuille quand on les dépose, soit on peut les mélanger les unes aux autres en rajoutant de l’eau à l’aide d’un pinceau. J’ai essayé les deux méthodes. Plus j’avançais avec mes divers tons, et plus j’en rajoutais encore et encore, mais dans un mouvement bien cadré, une façon de me rassurer par rapport à cette angoisse de cette nouvelle découverte, à la brillance des couleurs. Petit à petit, cette angoisse a diminué. Le plaisir reprenait sa place de plus en plus fort dans ma tête. Quelques finitions, comme les contours de mes formes ont été faites aux feutres de couleur. J’ai rajouté des notes de musique. Création conçue sur une feuille de format 36×46 cm, comme médium un crayon HB pour l’esquisse et des crayons de cire et des feuilles.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille de format de 36×46 cm, comme médium un crayon HB pour l’esquisse et des crayons de cire et des feuilles.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production et subitement dans ma tête je ne sans plus l’angoisse, ça fait du bien. J’imagine la mélodie que nous offre cette joueuse de couleur, elle fait du bien.
L’apaisement est venu me saluer dans mon cerveau et il y a du positif, j’en profite, au présent, un instant bien agréable.