BMP – Une drôle de branche pour un petit oisillon coloré

BMP – Une drôle de branche pour un petit oisillon coloré
Je devais trouver une suite à ma main oiseau :

BMP – Une main oiseau  !

Je vais donc m’amuser un peu avec les formes.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

L’idée que j’avais dans la tête, était quand même difficile à visualiser et à représenter sur ma feuille. Je dois dire que ceci m’arrive souvent et donc dans ces moments-là, trouver ce que je dois ébaucher sur ma feuille est compliqué. Mais comme j’ai légèrement ce côté de ne rien lâcher, d’être têtue comme une mule, quitte à recommencer si je n’y arrive pas, alors je vais le faire.
Je voulais intégrer un petit oisillon, une main en mouvement et le bas d’un oiseau par exemple une pie. Je devais juste travailler un peu plus les différentes positions de mes trois idées qui prendraient forme dans mas dessins.
Je commence donc par faire apparaître le petit oisillon tout en haut de ma page. Ensuite après plusieurs essais, je décide de positionner la main comme reposoir pour l’oisillon, et je la dessine donc. Il me restait le bas du corps de ma pie, que je rajoute aussi sous la fin de la main.
Ma première réaction, une fois mon ébauche terminée, a été d’éclater de rire, car je trouvais cette ébauche complètement irréelle, in-intégrable à la vie actuelle. En fait avec du recul, je me dis : voici la petite touche d’originalité qui va accompagner complètement la naissance de cette création. Finalement je trouvais mon esquisse beaucoup moins ridicule, et je me suis donc mise à déposer les premières couleurs avec comme médium la peinture aquarelle.
Je savais que l’oisillon devait être très coloré. Mais j’ai commencé par déposer les premiers tons sur le corps de la pie. J’y ai donc mis : du bleu, du noir, avec une goutte de blanc. Une fois cela bien sec, j’y ai incorporé une lichette de marron très très clair. Ensuite je suis passée à la main, où là, j’ai mélangé du marron clair, avec une goutte de bleu et de gris, le tout mélangé avec du blanc. Pour terminer les dernières couleurs ont été pour l’oisillon et là je me suis promenée, entre l’orangé, le violet, les couleurs jaune, verte, rose et du marron entre autre ! J’ai fait toutes les finitions avec un pinceau très fin. Puis j’ai rajouté du léger pastel sec pour le fond de ma production.
Voici donc une création complètement décalée du monde actuel, mais qui vous envoie dans un monde de rêve.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et du pastel sec.

Que ressentez-vous face à votre création ?

Je regarde ma production, mon sourire est toujours là. J’ai toujours cette réaction dans mon cerveau, que dans le dessin, je n’y vois toujours pas de limite, je trouve que c’est assez apaisant. C’est là, mais finalement ça ne se voit pas ! Je me suis bien amusée !

BD – Production à partir de l’empreinte d’une forme loupée

BD – Production à partir de l’empreinte d’une forme loupée
Je souhaitais faire apparaître une composition à partir d’une empreinte d’une forme d’une production que j’avais “loupée »
Comme il m’arrive, par moment, de rien ne jeter, je me suis donc dit, mais pourquoi ne pas essayer de faire revivre ce début de forme “loupée » en l’intégrant dans une autre production, comme pour donner une suite à cette empreinte qui sur le moment ne me parlait plus du tout ?

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Ce début d’empreinte “loupée » est née à la suite de beaucoup d’eau, d’un peu de peinture aquarelle et le fait que j’ai déposé dessus une autre feuille blanche que j’ai bien aplatie et que j’ai retirée délicatement, ce qui a permis de faire apparaître cette forme “loupée”. Du moins quand je regardais cette ébauche, elle ne me disait rien, et c’est pour cela que j’ai voulu l’intégrer dans une autre forme.
J’ai donc commencé par tapoter sur toute ma feuille, avec un morceau d’essuie-tout imprégné de peinture aquarelle, d’abord du rouge, puis du vert, pour faire disparaître cette forme qui ne me parlait plus. À ce moment-là, je ne cherchais pas à faire apparaître une nouvelle forme, il s’agissait juste de faire disparaître l’ancienne. Une fois ma feuille bien recouverte par ce nouveau fond, j’ai commencé par faire apparaître ma nouvelle forme. Avoir fait disparaître la forme loupée, c’était comme un tour de magie. Plus de questions dans ma tête. Avec le morceau d’essuie-tout, j’ai rajouté un panaché de tons divers. J’ai aussi utilisé le pinceau, les couleurs devaient se mélanger, passer les unes sur les autres et s’étirer vers le haut de la feuille.
Je n’avais rien de précis concernant le choix de mes couleurs, c’est l’instant présent qui a décidé de ce qui devait se trouver sur ma feuille. Ma main était comme manœuvrée par mon cerveau. Ce n’est qu’à la fin que j’ai rajouté volontairement une touche personnelle, c’est-à-dire du jaune et de l’orange pour créer un peu de chaleur. Mais je n’ai pas trop insisté, car je voulais que ceux qui regarderaient cette composition puissent voyager dans leur imaginaire. J’aime laisser la liberté de créer, d’imaginer.
Alors je pourrais écrire : bon voyage !

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur une feuille blanche de 36 x 48 cm. Comme médium de la peinture aquarelle, de l’essuie-tout, un pinceau.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

De mon côté, j’ai pris plaisir, et je n’ai cherché ni pourquoi ni comment, juste laisser vivre ce moment présent. Puis les couleurs réchauffent, car à l’extérieur il fait froid !