BD – Peinture aux diamants

BD – Canevas
Qu’est-ce que le diamond Painting ?

Vous avez peut-être récemment entendu parler du diamond painting. Qu’il soit grand ou petit, ce passe-temps est devenu une référence pour tous les passionnés de loisirs créatifs. Les jeunes et les moins jeunes raffolent en effet à l’idée de mettre de petits cristaux de strass directement sur une toile pour au final créer des motifs colorés brillant de milles feux.
Considérez cela comme un mix entre le point de croix, la broderie et la peinture par numéro. En divergeant leur attention vers une activité paisible et relaxant, les amateurs de bricolage apprécieront de passer un moment de détente. Une belle occasion de diminuer son niveau de stress ! En même temps, l’activité de diamond painting entraîne le cerveau à se concentrer et améliore la capacité d’attention et de précision. Ces qualités sont en effet nécessaires pour obtenir un beau tableau qui pourra parfaitement décorer et mettre en valeur votre intérieur.

Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer ? car étant hospitalisée pour plusieurs jours, je devais absolument m’occuper l’esprit pour éviter de rentrer dans des pensées négatives. Je devais absolument garder le moral.
Le souci, dans certains services, on ne peut pas amener la peinture, etc. Situation que je peux comprendre. De plus avec tous les branchements, mes mouvements étaient pas mal limités.
La découverte de cette nouvelle technique, m’a demandé beaucoup de concentration, et de patience, hum ceci, je l’ai compris au fur à mesure que le collage prenait forme. J’ai donc avancé à petit pas, je devais avoir les yeux en face des trous, et avec les traitements ce n’est pas simple. Mais l’humour était là avec l’équipe médicale du service qui prenait aussi plaisir à observer l’évolution de cette nouvelle création.

Comment avez-vous procédé pour concrétiser votre production ?

Lorsque j’ai démarré je devais soulever la petite partie du papier de libération, qui se trouve sur le motif. Celui-ci était présent afin d’éviter d’amener d’autres poussières collantes qui affecteraient l’effet de collage.
Ensuite, je devais placer le diamant de couleur en fonction du numéro de séquence.
Alors à lire la consigne ceci me paraissait simple, c’est ce que je me suis dit, mais non, car il faut avant tout bien faire tenir le diamant minuscule au bout du stylo où j’avais déposé avant une goutte de colle. Après, il faut le placer bien droit et à sa place sans dépasser sur la partie du motif afin de laisser place pour les autres.
Ah ! La minutie me sonnait à chaque fois dans la tête, parfois, j’en riais, car quand je ne reconnais plus les numéros ou les lettres où que je voyais flous là, il n’y avait plus personne. La pause se faisait entendre, d’où l’avancement par petits pas. Le principal est cette découverte, je devais la faire sans me tortiller le cerveau.
Je devais essayer d’y prendre plaisir même si cette hospitalisation se montrait complexe et que l’avenir était bien fragile.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur une toile à l’huile de 30 cm X 30 cm, il faut également un stylo gemme, un plateau en plastique, une pince à épiler et des diamants de toutes les couleurs.

Que ressentez-vous devant votre production ?

Une fois terminé, ma première réaction a été de pousser un grand ouf. Je sentais un léger sourire avec une petite dose de satisfaction, Je me suis même dit : « tu vois cher traitement, tu ne m’as pas encore eue ! », même si j’étais inondée par les effets secondaires, etc.
Je préfère mes pinceaux, mais quand je n’ai pas le choix, les découvertes sont les bienvenues. Garder le courage, c’est important, mais c’est aussi pouvoir attirer notre attention sur autre chose que les traitements, etc.

BMP – Poussière et mouvement avec le sable de Sahara

BMP – Poussière et mouvement avec le sable de Sahara
Je ne pouvais pas louper l’occasion de faire naître une production avec ce sable du Sahara qui est venu cette semaine. Comme j’ai de côté plusieurs esquisses en attente, l’idée était donc que je choisisse l’une d’elles pour utiliser ce médium.

Comment avez-vous concrétisé votre ébauche ?

En moi, j’avais envie d’éclats, de morceaux et de grands mouvements. Alors pourquoi ne pas manifester cet éclat avec ce sable du Sahara ? Je regarde donc toutes mes esquisses et j’en perçois une qui m’inspire plus que les autres. Je dois dire aussi que je me suis fait très plaisir en mélangeant ce sable avec de la peinture aquarelle. En fait, j’avais plein d’idées, mais je ne prenais pas le temps d’y réfléchir. Pourquoi et comment faire ? Je sentais que dans mon cerveau ça me disait que ça allait fonctionner.
Je prends donc cette esquisse, je m’installe derrière mon bureau et je me lance et ça sans me poser aucune question. Je trouvais extraordinaire de faire naître cette production avec ce sable qui nous était venu de loin. C’était l’unique qui m’inspirait.
Je commence alors à mettre un peu de colle en bombe sur mon esquisse. Puis avec une cuillère à café je saupoudre l’esquisse avec ce sable, en allant tout doucement. Je trouvais que la minutie allait bien avec le mouvement. Un duo magique !
La couleur de cette matière me rappelait la couleur de la poudre que l’on utilise pour faire un bon chocolat au lait chaud.
C’est donc tout doucement que j’éparpille sur ma feuille dans une forme légèrement géométrique ce nouveau médium avec un pinceau. Sans trop appuyer afin de ne pas laisser de traces.
Pour ma part, à chaque fois que je suis en mode découverte, quand je vais à tâtons, donc quand je ne connais pas, je dois essayer de faire sauter des barrières du passé, pour que je puisse sentir la situation et me faire confiance. Alors je répète doucement : fais-toi confiance, fais-toi confiance !
Dans ma tête, je percevais cette image d’éclats qui partaient un peu partout. J’ai donc essayé de reproduire ce mouvement, sans que celui-ci ne soit trop lourd en collage.
Je n’arrête pas de me dire que c’était super sympa de profiter de cette chose extraordinaire qui m’était venue de loin. C’est vrai, on n’a pas toujours du sable du Sahara dans notre jardin et sur les voitures.
Une fois, cette étape terminée, je suis passée l’utilisation de l’autre médium qui était la peinture aquarelle. Là encore, je n’ai pas trop cherché. J’ai déposé les tons là où le mouvement de mon pinceau m’appelait, sans réfléchir. En fait, dire que c’est sans réfléchir ce n’est pas si simple, parce qu’avec moi, c’est autre chose.
Mais je me suis promenée entre le violet, le jaune, l’oranger, le bleu, le rouge, et le rose.
J’ai également fait quelques finitions aux feutres, mais pas partout. Je souhaite garder la situation d’éclats.

Quels matériaux avez-vous utilisé ?

Création conçue sur une feuille de format de 36 x 46 cm. Comme médium : de la peinture aquarelle, du sable du Sahara. Un crayon à papier HB pour l’esquisse. Fusain du conté à Paris, crayon HB.

Que ressentez-vous quand vous êtes devant votre création ?

Voilà ma production sur cette feuille avec un mouvement rare tout comme ce sable du Sahara. J’ai aimé profiter de cet instant, à travailler avec cette matière.