BMP – Mon arbre imaginaire

BMP – Mon arbre imaginaire
Un peu de orange, un peu de jaune, un peu  de rouge, accompagné d’une petite goutte de violet, de noir sans oublier la couleur grise et d’un léger vert.
Oui le soleil est là ce matin. Le soleil est là en ce samedi. Ça ne me donne qu’une envie, celle d’ouvrir les fenêtres en grand, de prendre mon pinceau et de mettre plein de couleurs sur ma feuille.
Peu importe le sens. Peu importe les couleurs que j’aurais choisies sur le moment présent.
Pour ma part, je savais qu’elles seront aussi gaies que ce soleil qui vient nous dire bonjour en ce samedi.
Sur le moment je souhaitais dessiner un arbre légèrement penché sur le côté droit.
Alors avec mon pinceau j’ai commencé par faire apparaître le tronc qui se trouve sur le côté gauche de ma feuille en bas. Je me suis laissée aller mais en restant avec les oreilles grandes ouvertes. Rester sur le qui-vive. Un besoin de me rassurer.
Mais je ne sais pas, j’avais également cette envie de faire apparaître un arbre un peu farfelu, avec un feuillage très mélangé. Mais on n’y verrait apparaître aucune branche. Ça serrait ça le côté farfelu et le côté un peu fouillé de ma composition. Ce serait un arbre pas comme les autres et parfois quand on n’est pas comme les autres on peut étonner.
Pour les feuilles, il en est de même, je n’avais pas l’intention d’en dessiner. Je souhaitais vraiment m’arrêter avec ces couleurs toutes mélangées.
Pour moi la forme de mon arbre était présente c’était le principal. J’observe bien cet arbre penché.
J’aurais bien envie de l’appeler mon arbre imaginaire… imaginaire parce que toutes les couleurs nous renvoient dans un autre monde coloré. Un monde coloré c’est un monde imaginaire où l’on ne se pose pas la question à savoir si ça va ou si ça ne va pas, parce que dans ce monde imaginaire tout va bien.
Pour apporter plus de mouvement à ma production j’ai mis par-ci par-là quelques gestes de spatule. Des gestes qui sont bien mélangés également avec ceux de mon pinceau.
Tout cet ensemble devait faire un duo. Il était hors de question que l’on se pose une  seule question. C’était un arbre imaginaire dans un monde imaginaire. Donc tout devait aller.
Tout devait aller dans le temps présent à cet instant où j’ai pris ma spatule et mon pinceau. Il y avait juste cet événement qui avait le droit de se faire entendre : ce bien-être. Le fait de passer un bon moment avec la peinture aquarelle.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette création a été conçue sur une feuille blanche de 36 x 40 cm.
Spatule et pinceau.
Peinture aquarelle.

Que ressentez-vous devant votre dessin ?

Voilà, voilà ça c’est mon arbre imaginaire. Maintenant chacun peu percevoir autre chose dans ma production. C’est ça qui fait que mon dessin est imaginaire parce que tout le monde peut partir dans sa tête ou il veut, car il n’y a pas de limites dans l’imagination.
J’ai bien l’impression que cette composition n’a pas de sens réel si on ne perçoit pas cette arbre imaginaire, mais il n’y a pas de problème. Je me dis que cette production va bien trouver sa place non ?

BMP – Jeux de lumière

BMP – Jeux de lumière
Un dessin conçu avec une pointe de crayon et de la peinture aquarelle. Avec un discret mouvement de fourchette.
C’est une production qui et née dans plusieurs coin de mon cocon familial.
Au début je voulais utiliser beaucoup de noir et de blanc. Mais il y avait ce jeu de lumière qui ne quittait pas mon cerveau.
C’est une première composition que je fais apparaître avec une pointe de crayon accompagnée d’un mouvement de pinceau.
J’ai commencé par barbouiller ma feuille de peinture aquarelle blanche.
Puis j’ai rajouté un peu par ci et par là une discrète nuance de rose de jaune et de vert. Ce n’est qu’à la fin que j’ai rajouté ce bleu – bleu gris.
Tous les traits que vous percevez qui partent un peu dans tous les sens ont été faits avec une pointe de crayon fine que j’ai trempée dans la peinture aquarelle.
Par endroit j’ai emprunté une fourchette. Mais celle-ci reste très discrète pour son empreinte dans mon travail.
Je ne suis pas trop dans les couleurs en ce moment et donc il était important que la couleur noire reste dominante.
Je voulais faire apparaître comme une espèce de fouillis, quelque chose qui se mélangeait où l’issue n’était pas visible.
Un peu comme une tempête qui ressemblerait à un ouragan et qui balayerait tout sur son passage.
Un peu comme pour faire un nettoyage positif. Dans cette composition, je voulais apporter une espèce de lumière qui nous amènerait dans une autre espèce de vie plus apaisante et plus franche que cela soit en attitude ou en dire…
Un manque ? Peut-être que oui ou peut-être que non… en attendant cet ouragan et là et s’exprime. Par moment quand je regarde mon travail de loin, j’ai cette impression de découvrir une forêt vierge, mais toujours dans un mouvement qui partirait dans tous les sens. Et c’est ce sens qui donne vie à ma production.
Le peu de couleur retranscrit une discrétion. Cette discrétion m’apaise parce qu’elle me fait passer comme inexistante. J’aimerais exister sans souffrir… peut-être que cette souffrance je l’ai mélangée ce matin dans cette tempête dans cet ouragan qui part toujours dans tous les sens parce qu’il ne sait pas quelle direction prendre.
La lumière est là elle domine peut-être tout ce qui se cache dans cette œuvre.
Dans ma production je ne voulais que pas qu’un seul mouvement puisse être le même. Je souhaitais accentuer ce fouillis qui nous ferait perdre le sens d’une certaine réalité. Peut-être que je voulais retranscrire qu’il n’y avait pas grand-chose à comprendre d’où ce fouillis.
Mais en attendant cette production est là avec tout son mélange et tous les mouvements que l’on peut imaginer, peut-être aussi englobé d’une souffrance ou peut-être d’une joie ou de rien du tout… On est obligé de ne rien dire ou pas… parfois j’aimerais que cela soit plus léger, dans la vie, dans mes pensées etc.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Réalisation conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm.
Peinture aquarelle. Pointe de crayon. Pinceau.