BMP – Pleurs… en dessin

Je ne vais pas bien du tout. Beaucoup de situations n’accumulent et me font souffrir et m’angoissent, j’ai des idées pas très bonnes. Et je ne dois pas en avoir. J’ai deux enfants à charge maintenant et je dois penser à leur bien-être.
Il y a aussi le fait que je ne veux pas devenir une personne malfaisante, manipulatrice ou quoique se soit d’autre envers vous tous sur les blogues : sur celui de Maud ou sur le mien. C’est une situation qui est importante pour moi.
Béatrice adulte est une personne compréhensive, douce, attentionnée…. même si elle à du mal à l’admettre !
Mais comme me l’a dit Emmanuelle ce matin mes parties émotionnelles me causent des soucis, mais aussi envers vous tous. Et ça je ne le veux pas. Ces blogues sont une aide et non pour faire souffrir.
Je reviens vite promis, car ce blog m’aide énormément. J’ai plein de dessins de faits et je dois encore évoluer et il y a ces mots « exemple » et réussite » et il y a aussi le fait que vous compter beaucoup pour moi.
Mais là personne ne peut m’aider en ce moment. Emmanuelle rien de mal, et je ne sais même pas si le Dr L. lui le pourra.
Mais je vous promets que demain j’irais à mon rdv au centre de cancérologie pour voir ce que va décider le médecin pour une biopsie aux cervicales.
Je vous promets que je vais aussi faire ma ponction pour la thyroïde le 19.
Et mes promesses je les tiens jusqu’au bout même si je dois les affronter seule.
Je sais aussi que ce blogue est ouvert 24h sur 24 alors c’est important pour moi, je sais que je peux tout y dire quand j’en ai besoin c’est mon jardin secret.

Comment avez-vous dessiné ?

Je me suis dit pleurer oui, parce que ce qui m’arrive me fait beaucoup pleurer, mais malgré tout, arriver à réaliser un dessin original ça m’aide.
Et là j’ai eu l’idée cette dessiner la personne pleurant directement dans l’œil du personnage.
Et sur le moment ce sont les pieds qui étaient présents pas les mains.
Mon esquisse à ce moment là, représentait la violence. Il y a aussi ma colère et de ce fait la frayeur qui arrive automatiquement en moi dès que je me sens en colère. Mais là je voulais vraiment que la violence s’exprime.
Pour le manteau aucune couleur : rien. Le seul mot sombre était là. Lui seul me convenait.
Donc ce desssin a été recouvert à la mine de plomb étude.

Matériaux utilisés :

Dessin réalisé sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Dessin réalisé à la mines de plomb étude, et crayon HB

Qu’avez-vous ressenti ?

De la peine,  il y avait des questions qui fusaient partout, qui m’assaillaient, sans je ne puisse trouver les réponses.
De la souffrance, des périodes de dissociations fortes.
Je ne suis pas capable d’en dire plus…
De la colère certes, mais cette colère me faisait peur dans ma tête, comme un volcan qui se rependait comme de la larve en fusion.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

J’ai envie de me cacher et une grande angoisse est là. Et cette angoisse je ne suis pas capable de la mettre dans mon bocal. Et je n’arrive pas non plus à y mettre mon mal être.

BMP – Cubes entremêlés avec un certain relief


Je fais perdre le temps à tout le monde et je suis prise pour une cinglée et j’en passe alors voilà. Alors faites-moi disparaitre. Ne faites pas comme le docteur L. qui ne veut pas comprendre pourquoi je ne veux plus exister je veux mourir. Je suis encore dans le jardin mouillée et je n’en peux plus.

Comment avez-vous dessiné ?

Une drôle d’histoire pour ce dessin, j’avais envie de dessiner, une envie, et non une pulsion ! j’ai commencé à réaliser des formes sur la feuille et finalement ça m’a fait ressortir des carrés entremêlés entre eux. Ce tableau m’a perturbée.
Pour l’esquisse, j’ai commencé par faire des formes mais je n’avais pas de but précis, il était même absent. Juste le mot « envie » tout simplement. J’ai gribouillé avec mon crayon, mais dans ma tête, il y avait pas mal de questionnements voltigeaient et parfois en me faire tourner en bourrique. Mais je réalisais quelque chose, mais quoi finalement ? Ça je ne savais pas.
J’ai donc posé le début de mon esquisse sur le chevalet et de loin j’essayais d’observer pour essayer de lui donner un sens, à ce qui au final en ressortir : un résultat « compréhensible » voilà le mot qui me venait là pendant que je voulais écrire ce qui se passait en moi. Difficile de me concentrer en ce moment.
Au premier regard rien, le néant, je l’ai donc laissé poser en vue et de temps en temps j’y jetais un coup d’œil. Et là de loin j ‘y apercevais plusieurs cubes mais j’en voyais pas forcément le début et la fin.
J’ai donc fini mon esquisse avec ce mot cube dans ma tête.
Pour la réalisation de la couleur de mon esquisse, j’essayais de ne pas trop me perdre dans les formes pour en faire ressortir ces fameux cubes.
Aucune couleurs trop voyantes, vive dans ma tête. Je pense que je suis tellement à côté de la plaque, je souhaitais que les personnes qui regarderaient, dépassent le premier regard sur mon dessin. Mais non rien, dans ma caboche je voulais du gris. Ne pas exister, mais juste envie de dessiner, oui ce n’est pas trop logique, mais en moi il n’y a pas grand chose qui soit vraiment mis à « l’endroit ».
J’ai fait évoluer le gris quand ça me parlait dans ma tête, voilà, celle-ci de plus en plus comme en coton.

Matériaux utilisés

Dessin réalisé sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Crayon 6 PITT artist pens « brusch » Bacic.
Crayons de papiers H3, 2B, 9H et crayon noir PITT artist pen, SX, B. De couleur black

Qu’avez-vous ressenti ?

Je me concentrais à ne pas perdre la vue de mon esquisse, car après chaque nouvelle dissociation, c’est plus difficile de suivre.
Je cherchais mes cubes, qui eux bougeaient de place sans cesse. Mais je ne voulais pas lâcher le morceau, je voulais absolument en arriver à un résultat en finissant ce tableau.
De l’angoisse de ne pas pouvoir suivre toujours et des questions pointaient leur nez, surtout celle de savoir pourquoi des carrés.
Je me disais Béatrice reste et ne déborde pas. Pas trop là finalement dans mes raisonnements.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Il manque du noir noir. Dans ma tête c’est du coton mais une sensation de libération d’avoir pu aller jusqu’au bout.

ça se met pâs en broullon pourquoi que sa saute 🙁