J’ai refait mon esquisse.
Quand je regarde ce corps on dirait qu’il danse du flamenco.
Le but est de recouvrir celui-ci de la couleur bleue.
J’ai donc mis dans mon assiette le bleu.
Je sentais en moi mon cœur qui commençait à battre la chamaille.
J’ai donc fait mon exercice du livre Gérer la Dissociation d’origine traumatique.
L’ici et maintenant ; Le toucher page 39.
C’était difficile mais j’y suis arrivée.
Après j’ai commencé à peindre mon esquisse. Mais le bleu à mes yeux était trop violent, je salivais beaucoup, donc je me suis dit pourquoi ne pas le mélanger avec une touche de blanc pour qu’il soit un peu plus discret. Et mettre un peu de rouge de temps en temps pour couper. Comme on le voit, le début n’était pas mal. J’étais contente.
Mais il y a eu ce dérapage, quand j’ai voulu réessayer de mettre du bleu pur. Le blanc là ! Donc après comme je n’étais pas au mieux dans ma tête, je me suis dit je vais refaire l’exercice des couleurs mais avec la main, sur une autre feuille. J’avais marqué sur une feuille (pense bête) que je voulais faire comme un nuage. Mais comme on le voit celui-ci est un peu biscornu. Pour la suite je ne me rappelle pas.
Une légère lourdeur dans mes doigts. Dans une envie de bailler. Et un léger mal de tête. Et l’assiette renversée.
J’ai refait mon exercice du toucher.
Voilà ce que j’ai constaté.
BD – Les quatre couleurs
Un début.
Depuis deux jours mes dissociations sont fortes.
Je ne sais pas, et je ne me rappelle pas si à midi j’ai mangé. Je ne me rappelle pas d’avoir envoyé mon texte que j’ai découvert sur le blogue en le lisant.
Dans ma tête je passe d’agacement à vouloir me faire oublier, me rabaisser, me faire souffrir. Foncer y arriver. Hurler. En boule etc.
Qui était là ce matin finalement ? Voilà pourquoi aider pour l’instant m’est compliqué.
Donc pour en revenir au dessin.
D’abord j’ai fait mon exercice avec les boites. Là je vois bien que vraiment, ce n’est pas moi.
J’ai donc fait mon exercice du livre afin d’apaiser tout cela.
Ensuite j’ai remis les quatre couleurs d’aquarelle dans mon assiette. Bleu, jaune, vert, rouge et cela depuis ce matin je tourne en rond. Je m’aperçois là que c’est compliqué de faire un réel dessin. C’était dur.
Après une pause. Je me suis dit et pourquoi ne pas réaliser quelque chose en fermant mes yeux. Le but est de pouvoir ressentir sur mes doigts cette aquarelle. Afin que je puisse penser à autre chose de perturbant. Je voulais éviter la dissociation. Mais le problème je n’ai pas réussi vraiment à faire ressortir quelque chose de compréhensible dans ce dessin. L’angoisse de regarder ses couleurs est très forte. Mais je me dis que peut-être même si je ne me rappelle pas de tout. Une de mes personnalités a aimé, apprécier ce moment. Et le positif est là donc.
Je ne l’ai pas signer car je ne sais qui est intervenu et c’est cela qui m’ennuie.