BMP – La dame avec son sac en forme de cœur


Voici le travail pour le création d’une autre figurine. Peut-être que cette dernière est plus légère, moins imposante dans sa manière d’être que la précédente, elle est tout aussi travaillée que l’autre, mais avec des matériaux différents.
J’étais attirée par l’envie de créer de la légèreté comme l’envol d’une danseuse ballerine dans ses pas de danse, légèreté de l’oiseau qui vole dans la grande immensité du ciel.
Lors de cette nouvelle création j’étais aussi attirée, par la couleur blanche et la musique ; le blanc comme le tutu de cette danseuse qui danse avec cette légèreté. Et la musique, les notes de son ballet. Et je pense que ce sont tous ces liens qui m’ont permis de faire naître cette nouvelle figurine.
Mais je ne voulais pas créer une danseuse non, je voulais créer quelque chose de plus original, car c’est nécessaire pour moi.
Donc pour commencer ce travail, j’ai repris la base de départ de ma première figurine pour la construction du corps.
C’est ce que j’appelle la base osseuse, ce qui permet à ce corps de tenir debout. Je voulais aussi qu’il garde une mobilité dans les mouvements, je ne voulais pas qu’il reste figé.
Une fois la partie « osseuse » construite sans oublier les formes pour les mains et pieds, je suis passée à la création du cœur.
J’ai donc découpé la forme d’un cœur dans un carton, que j’ai ensuite recouverte d’un papier à écriture. Puis je l’ai mise de côté et repris ma figurine.
Je me suis dit que je devais également trouver une idée, pour recouvrir celle-ci, comme pour y mettre une épaisseur de peau.
J’ai donc cherché dans mon coffre à idées qui contient mes matériaux ce qui pourrait convenir et j’ai trouvé ce raphia, qui avait une couleur approchante de celle de la peau. J’ai donc pris des morceaux de raphia et j’ai recouvert toute ma base, ce qui a fait apparaître le corps. J’ai également fait un semblant de cheveux.
Ma réaction, une fois que cela était fini, a été de me dire qu’il était inutile de dessiner des yeux et une bouche ; la forme arrondie que j’avais faite en fil de fer était suffisante pour faire apparaître un visage.
Pour solidifier toute ma structure, j’ai passé de la colle blanche à mosaïque un peu partout, car je n’étais pas sure que cela tienne bien.
Mon étape suivante a été d’habiller cette figurine. Et là j’ai continué sur la lancée et sur mon idée sur la danseuse.
J’ai donc cherché une feuille avec des notes de musique et je l’ai transformée en une robe.
Puis j’ai terminé en créant les deux anses de mon sac à main en forme cœur.
Je souhaitais au final terminer sur une petite note d’élégance et de chic.
Voilà donc,comment j’ai fait naître mon autre figurine.
J’ai passé un bon moment pour cette fabrication. Je me suis dit qu’il y a beaucoup d’idées pour habiller ces créations. J’aurais pu aussi bien faire une femme à la peau mate, ou avec des cheveux courts.
On a juste à laisser s’exprimer nos idées, et s’amuser tout en profitant de ce temps.

BMP – Figurine


En plus de peindre, j’apprécie aussi les masques. Je trouve qu’ils nous parlent à travers leurs histoires.
Mais je n’avais pas ce qu’il fallait pour faire un masque, alors je me suis tournée vers la création d’une « petite figurine ». Je n’avais jamais essayé, mais je me suis dit que je découvrirais au fur et à mesure 🙂
Je devais réfléchir sur la manière de procéder et quand mes idées fusent elles fusent ! 🙂 Hum il faut juste qu’elles s’arrêtent dans ma tête ! et ça, par moment, c’est la course dans ma tête 🙂 !

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre figurine ?

Avant tout; je devais monter la base de mon travail, c’est-à-dire construire la forme, l’armature de ce qui serait le corps de ma figurine. Je me suis servie de fil de fer, de couleur rouge, ce qui rappelle un peu le sang dans notre corps. Quand j’ai commencé cette morphologie, j’avais comme l’impression d’y faire naître les premiers os. Je n’y suis pas arrivée tout de suite : j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois. Un problème de longueur des pieds, jambes etc.
Puis j’ai continué en faisant apparaître ce qui remplirait ce corps, mais également ce qui pourrait être une peau. Je me suis donc servie, de papier mâché et de plâtre. J’ai fait une petite mixture en utilisant une petite goutte de colle blanche pour mosaïque. Une fois mon mélange bien homogène, j’ai commencé par faire apparaître la tête de ma figurine en la modelant. Je voulais voir un peu ce que cela donnerait. Là, c’était du tâtonnement, mais ce n’était pas mal. Puis j’ai continué pour faire le reste du corps, le ventre, et une légère forme de poitrine.
J’ai laissé séché deux jours dehors au soleil.
L’étape suivante a été de faire les bras, les rembourrer, les rendre plus « fort » et d’essayer de faire également les formes des mains. Pour cette étape, je me suis servie de grosse laine, que j’ai entourée autour des bras. Pour la forme des mains j’ai pris du gros fils. J’ai eu un peu de mal, mais bon la forme est présente.
Une fois finie, ma forme était plus vivante, plus humaine. Je ne voulais pas que les articulations soient bloquées, je souhaitais pouvoir plier les jambes et les bras.
La suite de mon travail a été de trouver une petite solution pour pouvoir habiller ma figurine, ne pas la laisser toute nue. J’ai donc fouillé dans mes restes et j’ai trouvé une espèce de tissu que j’ai mouillé et collé sur le corps. J’ai également dessiné les yeux et la bouche, le nez.
Ma dernière étape a été de faire apparaître les cheveux. J’ai donc récupéré les épluchures de mes crayons de couleurs quand je les taille, et je les ai collés sur la tête de ma figurine. Pour moi, c’était vraiment original. Une petite touche qui rappellerait le côté couleur, le côté dessin.
Je voulais rester sur la note de l’art-thérapie et petit peintre et ça a été ma touche finale, pour prendre les photos.
Voilà comment est née ma figurine.
Maintenant, je sais comment faire si je refais cela une prochaine fois. Je pourrais donc la faire un peu autre.
Une nouvelle découverte, avec laquelle, même en tâtonnant, j’y ai pris du plaisir à la faire naître.

Matériaux utilisés :

Fil de fer, papier mâché, plâtre, laine, gros fil rouge souple
Récupération d’épluchure de taille des crayons de couleurs.
Colle, feutre noir, tissus mouillés au préalable.