BMP – Les ruminations négatives

BMP – Les ruminations négatives
Quand tu veux que tes ruminations négatives disparaissent à jamais. Cette petite voix qui te titille et qui te parlent. Alors qu’elle n’a rien à faire dans le présent ! A part juste te trifouiller le cerveau ! et tout se met à tourner en rond dans ton cerveau, et à ce moment-là, les mauvaises idées surgissent.
Mauvaises idées = ruminations négatives = une toxicité pour le cerveau, donc la personne s’empoisonne toute seule. C’est aussi une toxicité dans le temps présent et pour le futur.
C’est aussi ce qui se passe chez moi ! quand je souhaite par exemple chercher une réponse à savoir pourquoi et comment.
Alors que par moment la réponse ne peut exister.

Comme par exemple: Pourquoi cela arrive à moi ? pourquoi on ne me prend pas au sérieux. Mais  pour une « con.. »Que l’on me critique dans le dos pour encore plus me détruire, alors que soit disant ce sont des amis ou autres. Alors que je suis dans mon coin. Pourquoi  avoir un double visage etc.. , où est l’honnêteté , l’écoute, la bienveillance ? ou encore quand je dis que je souffre, que j’ai mal. On me répond c’est de la manipulation voir pire!

Pourquoi se passé qui rentre dans l’indicible, pour mon cancer ravageur. Ou encore quand cela arrive à une autre personne.

Parfois j’ai besoin de réponse car je me dis également que les personnes ne fond pas du mal gratuitement. C’est impossible pour moi. Il faut être légèrement pas humain !  Sinon pourquoi.

Mais il n’y a pas forcément de réponse et de logique. On aimerait mais non ! Quoi que c’est quoi une logique dans la vie ?

Dès que je commence à réfléchir, mes pensées vont trop loin, ça va en crescendo et l’angoisse arrive qui peut se montrer envahissante et se transformer en une autre émotion, comme la colère. Par moment j’arrive à gérer cela mais pas  toujours. Mais je continue à travailler sur ce mauvais mouvement quand il se provoque dans mon cerveau, en le dessinant ou accompagné des exercices du livre : Gérer la dissociation d’origine traumatique.

Mais ce qui fonctionne le mieux chez moi, c’est le dessin et c’est ce que je fais toujours en ce jour. Les exercices du livre restent encore très complexes pour moi à mettre en place par moment.
C’est pour cette raison que vous pouviez voir apparaître des productions comme celle-ci que je vais faire naître en ce jour. Je vais mettre cette rumination à plat sur ma feuille, la coller et elle ne bougera plus ! Dessiner est valable sur tous les sujets.

Changer le mode de fonctionnement de notre cerveau, ça personne ne peut le faire à notre place ! Pas simple mais il faut essayer, quitte à revenir sur des sujets houleux, pour y arriver et on avance doucement.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Dés le début, je savais que je devais mettre des couleurs. Il fallait que les ruminations négatives du moment présent disparaissent, ce qui en soi est positif. Et pour faire apparaître ceci, je devais y incorporer de la couleur. C’était ma première idée. Ma deuxième idée était donc de trouver un moyen de dessiner ces mauvaises idées et de créer un mouvement qui les ferait disparaître à jamais. Ne pas perdre de vu, le positif ! Je souhaitais y incorporer de la douceur, pour faire barrière à ce négatif !
Pour concrétiser mon esquisse, je vais donc dessiner un visage de femme, dont le haut de la tête partira en morceaux. Ces morceaux retranscriront les idées mauvaises qui sont en moi en ce matin. Elles s’envoleront très loin. Loin et très haut pour disparaitre. Cette tête repose de fait sur un début de corps, semi entier.
Une fois mon esquisse terminée. Je suis passée aux couleurs. Je continue donc sur mon idée de départ, je choisis des couleurs gaies, sans une goutte de violence. Tout sur le chemin d’un apaisement. Pour le corps, un mélange de blanc, gris et de couleur marron. Celui-ci devait vivre sur ma feuille. J’aime faire vivre les émotions quand celles-ci sont positives. Elles doivent respirer la vie !
Pour les finitions, j’ai appuyé avec la mine de mes crayons à papier et de mes crayons de couleur.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon à papier HB, peinture aquarelle. Crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je me sens moins angoissée. J’en parle souvent à mon psychiatre. Je pense que mes ruminations négatives me font, par moment, très peur. Je perçois les mères nourricières, et tout le passé me revient en une grande explosion. D’en parler, évite peut-être d’aller plus loin dans mon cerveau puis dans ma tête.  Et en acte. Je dépose mon cerveau un moment sur le bureau de mon psy, pour le reprendre après, avec moins de danger. C’est cette image que je me fais, rassurante par moment. Par contre une sécurité, je n’en sais rien. Je sais d’autre part que dessiner me fait du bien.

BD – Définitions : inquiétude, anxiété, attaque de panique, peur, terreur, angoisse, colère, sidération

• Définition inquiétude :

Définition d’inquiétude

Du latin inquietūdo, l’inquiétude est le manque de quiétude (calme). Le terme est utilisé pour désigner l’agitation, le souci, la nervosité ou la préoccupation.

• définition anxiété :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Anxiete

Comme la peur, l’anxiété est un état émotionnel de tension nerveuse. Nous l’éprouvons tous lorsque nous sommes dans l’attente d’un événement : opération médicale, résultat d’un examen, réponse d’un employeur etc. Elle devient pathologique lorsqu’elle réapparaît de façon chronique alors qu’aucune cause, dans le passé récent ou dans le présent de la personne, ne peut la justifier. Pour la contrôler, différentes solutions peuvent être envisagées. Elles vont de la simple technique de relaxation à la prescription d’un anxiolytique par un médecin.

• définition attaque de panique :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Attaque-de-panique

L’attaque de panique ou trouble panique survient brutalement et dure en moyenne 20 à 30 minutes. Tout devient alors sujet d’angoisses. Le malaise psychique qui s’installe s’accompagne souvent de symptômes physiques tels que des bouffées de chaleurs, des difficultés respiratoires et palpitations.
Les attaques de panique touchent surtout les femmes âgée de 20 à 30 ans. Elles peuvent être parfois associées à de l’ agoraphobie (peur des grands espaces et des lieux publics). Dès lors, l’attaque panique devient un véritable handicap, laissant la personne dans un grand isolement. Une thérapie comportementale-cognitive ( TCC) est alors préconisée. On propose parfois également un travail psychanalytique.

• définition de peur :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Peur

État émotionnel stressant
Des situations de menaces ou de danger physique ou psychologique nous mettent dans un état émotionnel spécifique, souvent accompagné de réactions physiologiques : tremblement, sueur, maux de ventre ou d’estomac, accélération du pouls. Cet état est normal et même positif lorsqu’il nous conduit à réagir en évitant ou en surmontant ce danger. En revanche lorsque la peur est la conséquence de phobies ou d’un état chronique d’ anxiété sans objet, elle prend un tour pathologique .

• définition de terreur :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Terreur-nocturne

Parasomnie surtout infantile, caractérisée par des réveils brutaux de type confuso-anxieux avec imagerie effrayante, survenant en sommeil lent profond, habituellement dans le premier tiers de la nuit, débutant par un cri de terreur et suivie d’un retour au sommeil, le plus souvent après quelques minutes.
Elle se différencie des rêves d’angoisse (cauchemars) par la notion d’un état automatique (épisode somnambulique possible) et confusionnel, l’intensité des décharges végétatives et une amnésie de la crise.
Sa prévalence est de 1 à 5% à l’âge scolaire, où elle n’a pas de signification pathologique, sinon parfois réactionnelle, avec généralement une durée de trois ou quatre ans. Plus rare chez l’adulte, diverses agressions peuvent la précipiter, notamment émotionnelles.

• définition angoisse :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Angoisse

Depuis E. Brissaud, on distinguait anxiété (état psychique caractérisé par une peur sans objet, une crainte d’un objet imprécis), et angoisse (sensations physiques de constriction et d’oppression qui accompagnent l’anxiété). Actuellement, les deux termes sont employés l’un pour l’autre.
L’angoisse peut être considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine, stimulant les activités mentales. Elle peut devenir pathologique lorsqu’elle est vécue par le sujet comme une souffrance, déborde ses capacités de maitrise, retentit sur sa vie psychique et son comportement, et l’amène à demander des soins.

L’angoisse paralyse.

Définition de la colère :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Colere

Exaltation agressive de l’humeur avec perte relative du contrôle émotionnel, accompagnée de troubles neurovégétatifs.
Les colères pathologiques sont répétitives, violentes, disproportionnées, parfois gratuites, comme c’est le cas chez des personnalités explosives, limites ou histrioniques, dans certains alcoolismes chroniques (ivresses excitomotrices) et chez quelques épileptiques. Le contrôle de l’agressivité peut être réduit, notamment chez les anxieux, les arriérés, les déments et dans les manies coléreuses.
Avec sa fréquente activité clastique, la fureur est le degré extrême de la colère.

• définition sidération :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Sideration

État de stupeur émotive dans lequel le sujet, figé, inerte, donne l’impression d’une perte de connaissance ou réalise un aspect catatonique par son importante rigidité, voire pseudoparkinsonien du fait des tremblements associés.
Au réveil, peuvent se manifester des troubles divers, tels que mutisme, hypoacousie ou amaurose.
Décrite par A. Fribourg-Blanc pendant le premier conflit mondial comme une inhibition totale mettant le sujet hors d’état d’avancer ni d’ébaucher un geste de défense, elle se rencontrait dans le cadre de l’ictus émotif (E. Dupré) ou de la terreur catalepsiante des auteurs français classiques. Il s’agit en général d’une réaction à un traumatisme psychique majeur (guerre, catastrophe, deuil subit, etc.).

• définition frayeur :

https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/frayeur/

Grande peur.
Par exagération. Faire frayeur, exciter un sentiment de malaise que l’on compare à une grande crainte.
Racine a dit : la frayeur d’un jour, pour la frayeur que cause ce jour.

• définition tétaniser :

https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/tetaniser/

tétaniser(verbe transitif)
Provoquer une tétanie.
Figer d’étonnement, de peur, etc.

• L’effroi :