BMP – Des oiseaux derrière ma fenêtre

BMP – Des oiseaux derrière ma fenêtre
Ce dessin est parti du fait d’avoir vu un oiseau derrière ma fenêtre de la cuisine de très bonheur le matin, au moment que je buvais ma Ricoré, il était tellement prêt j’aurais pu l’attraper. C’est rare une situation comme celle-ci, j’ai quatre chats alors les oiseaux…

Comment avez-vous dessiné ?

Je me suis installée dans mon salon, ma feuille sur le chevalet, j’aime bien, ça me permet de bien observer de loin l’évolution de mon esquisse.
J’ai commencé par dessiner le premier oiseau, qui se trouve au centre de ma feuille, puis le deuxième.
Un deuxième car je souhaitais tout simplement qu’il ne reste pas seul cet oiseau. Ensuite j’ai continué en réalisant les roches, et fini par les fleurs, un parfum d’exotique.
Pour le recouvrir mon esquisse d’un peu de couleur, ma réaction dans mettre n’est pas apparue de suite. Je ne voulais pas en mettre au départ. Je voulais une toile de couleur grise et blanche. Mais je ne sais pas, quand j’ai observé mon esquisse finie, en l’imaginant tout de noir et de blanc, une grand angoisse est apparue, quelque chose bloquait.
Ça m’a vraiment angoissée cette histoire du noir total, et plus elle grimpait cette angoisse et plus je me suis revue dans cette chambre chez mes mères, trop de souvenirs qui remontaient subitement assez violemment, au point de faire une pause. Et de me recentrer dans le temps présent et sur mon dessin
Quand cette situation arrive, j’aurais tendance à me mettre en colère contre moi, de ne pas réussir à arrêter mon passé qui remonte comme ça pour un oui et un non. A venir me titiller ma tuyauterie du cerveau  m’énerve !
Et là je dis merci dissociation pour arrêter et mettent des barrières à tous ces souvenirs violents. Mes dissociation par moment me servent de bouclier dans ces moments-là elles apparaissent et hop elle fait fuir.

Matériaux

Dessin réalisé sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé les mines de plombs 4B et 2B, un crayon graphique HB.
crayons Art grip aquarelles de couleur avec utilisation d’un pinceau. Couleurs : vert foncé, vert clair, rouge, noir, jaune, et bleu.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Ma première réaction a été que ce tableau est inhabituel, il ne ressemble pas du tout aux autres de mes réalisations.
Mais c’est pas grave Béatrice ! Un besoin de me rassurer pour faire fuir cette petite peur.
Après un mieux 🙂 mais cela a été plus long pour se mettre en place dans ma tête.

BMP – Mosaïque grenouille


Ma nouvelle mosaïque.
Voilà j’ai loupé mon joint sur ma dernière mosaïque donc le mieux c’est de ne pas rester sur cette non réussite. Alors j’en réalise une autre, en faisant encore plus attention afin de pouvoir la finir jusqu’au bout et convenablement.
Je vais garder le conseil d’Emmanuelle dans le coin de ma tête pour étaler mon joint. Peu en épaisseur. Car en ce qui me concerne sur ma dernière mosaïque mon joint était pas mal épais. Dans ma tête pas de blanc de trous ou de petite bulle.
J’ai pris un plateau, la mosaïque de Maud sur le blogue à côté, m’a donné une sacrée envie d’en réussir une comme la sienne aussi grande. Elle regarde mes réalisations et moi je vais faire un petit coucou.
Donc un plateau, pour la motricité je trouve peut être plus facile j’allais le découvrir. Pour les gestes peut-être aussi.
Mon motif, une grenouille, le mot caméléonienne est ressorti, je me disais une avec des couleurs, mais pas trop ; juste histoire que cette grenouille passe partout, reste discrète, dans le paysage, l’ambiance.
Et puis il y a cette histoire de brouette dans le livre : «  Gérer la Dissociation d’origine Traumatique. »
Un petit clin d’œil pour mes grenouilles
Je n’ai pas trouvé encore l’idée pour la réalisation de mon fond. Mais ça va venir 🙂
J’ai rencontré quelques difficultés pour couper les morceaux de tesselles, je veux dire de façon que mes morceaux taillés suivent bien la forme de la grenouille.
Pour ma coupe, je voulais que celles-ci soient moins millimétrées. Je voulais que mes tesselles soient moins carrées.
Au début j’ai commencé par couper des morceaux de la même grosseur à peu près. Mais une forte angoisse est survenue. Un moment donné je voulais mes morceaux tous de la même grandeur et grosseur. Limite à prendre une règle pour mesurer.
Donc j’ai fait une pause. A ma reprise l’angoisse était beaucoup moins forte. Je me suis laissée aller légèrement dans mes coupes. Et là je reconnais finalement ce n’est pas si moche, les morceaux qui sont plus grands ne sautent pas vraiment aux yeux, du moins pour moi quand je regardais ce début de « travail » là les mots lâcher prise, ressortent, c’est un peu ça finalement, ne pas toujours tout contrôler au millimètre près dans toutes situations, lâcher du leste.
Pour le début de  mon collage, je ne peux pas commencer en mettant des morceaux par ci par là. Il faut qu’ils soient rassemblés, j’ai besoin d’une vraie base de départ qui ressemble à quelque chose.
Voici donc le début de ce travail.