BMP – Monument

BMP – Monument
J’avais envie de faire une composition qui sorte de l’ordinaire. Quelque chose de plus compliqué, qui demande plus de patience, qui force ma concentration et surtout qui me permette de prendre le dessus sur cette solitude qui se manifeste, quand l’inquiétude  les angoisses grondent. C’est d’ailleurs quelque chose dont j’ai parlé à mon psychiatre.
Parfois on souhaiterait tellement de choses. Mais bon, ne rentrons pas dans une mauvaise spirale. En attendant je savoure les moments présents et le mouvement de mes pinceaux et crayons. Ça c’est un bonheur.
Cette composition est née ainsi de cette sensation avec ce souhait de « tellement de choses.. » et de passer au-dessus de mes angoisses etc.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Comme dans ma tête ça cogite beaucoup, un peu comme la naissance d’une partition qui essaie de placer toutes les notes pour en faire surgir une musique unique.
Pour cette création c’est cela un peu que je vais faire, je vais y placer plein de formes différentes qui au final vont faire naître un immense monument, qui fera que quand on regardera la tête en l’air, ça nous donnera cette impression de grand, de très grand. Comme quelque chose de protégé mais aussi de fort et d’indestructible.
Il y aura ces nuages qui nous apporteront cet infini dans l’espace, mais aussi sur terre.
Alors j’ai commencé par faire apparaître ce que j’appelle les fondations de ce monument. Puis je l’ai habillé de motifs tous différents, il fallait qu’une architecture soit là, pour donner encore plus vie à tout ce que je viens d’écrire plus haut.
Pour les couleurs dans ma tête je percevais la couleur rouge-brique, légèrement rosée, accompagnée de noir, de couleur grise, par moment se changeant en marron. Un ciel bleu, blanc, avec une touche de jaune mais celle-ci devait vraiment être discrète.
Pour les finitions, un crayon noir, et pour finir une touche plus foncée de couleur grise.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Faber-Castell PITT artist pen noir B, SC. De couleur grise B. Crayons de couleur Faber -Castell.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production et je me dis : « tu as été jusqu’au bout et ça c’est chouette ». Ça change de mes productions, certes, mais cela m’a fait du bien, comme une touche de fraîcheur. Je suis inquiète oui, mais mes crayons et la peinture sont là 🙂

BMP – Un drôle de visage ! Petit robot

BMP – Un drôle de visage ! Petit robot
Cette idée m’est venue après la lecture d’articles qui je lis en ce moment, comme par exemple : Voici Nina, le plus sociable des robots ! Des machines qui nous transforment. Des articles instructifs, intéressants que vous pouvez retrouver sur la page Facebook de Art-Thérapie Virtus ou sur son site : https://artherapievirtus.org/virtuel/
Mon idée était de faire apparaître un petit côté « déjanté », un brin de folie et un côté rigolo. En fait je souhaitais faire un petit clin d’œil !

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Pour concrétiser mon ébauche, des idées affluaient dans ma tête, mais rien ne les attachaient les unes aux autres. Mais je savais que je devais mettre du relief, avec un petit mélange de forme qui donnerait l’impression que ce drôle de visage, ce petit robot serait habité. Je devais pour cela retranscrire des murs, des poutres, des escaliers, des petits balcons, des passerelles, des surfaces plus hautes et plates. Surtout, je ne devais pas oublier de faire apparaître les yeux, rappeler que c’est un visage, mais un drôle de petit robot.
Je me suis amusée à faire naître mon esquisse : j’observais comment mettre ceci ou cela à tel ou à tel endroit. Un peu comme si je construisais une maison dans un petit robot, celui-ci devait être joyeux et gai.
Pour poser mes couleurs je ne quittais pas, dans ma tête, cette gaieté. J’imaginais ce petit robot, ce visage se déplacer. Mon côté déjanté, qui souhaitait s’amuser, devait aller jusqu’au bout.
J’ai pris goût à mettre plein de couleurs pour habiller mon esquisse, mais tout en réfléchissant bien à l’endroit où je devais mettre telle ou telle couleur.
Pour cela, je posais régulièrement mon esquisse qui prenait les couleurs petit à petit, sur le grand chevalet. Plus j’avançais et plus je percevais légèrement le côté labyrinthe dans ma forme, un petit plus inattendu. Mais je percevais que l’on ne pouvait pas s’y perdre et cela c’était chouette.
Les finitions ont été effectuées aux feutres à pointes fines.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon de papier HB, peinture aquarelle.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je ne sens pas trop d’angoisse. J’ai pris du plaisir, aussi bien à faire apparaître mon idée, que d’y déposer des couleurs.
J’apprécie de plus en plus de faire naître des productions qui durent dans le temps, ce qui de plus m’apprend à prendre mon temps.