BMP – Mise en place des premières décorations de Noël à L’Ehpad Korian Les Amarantes à Tours

C’est toujours un plaisir pour mon groupe d’Arts plastiques de retrouver les résident.e.s de l’établissement « les Amarantes ».

Le but est de proposer de belles décorations de Noël sur les tables lors des repas de fin d’année.
Avec Christelle, ma collègue de travail, nous formons un agréable duo, une complicité spontanée, qui permet de trouver des idées, mais aussi d’aider chaque participant à trouver sa place et à pouvoir aider à la création de ces décorations.
Cette année, l’idée est de fabriquer en se servant du collage d’utiliser des bouchons de liège pour fabriquer des arbres de Noël, et des bonnets. Plus tard, d’autres arbres seront faits en utilisant du papier d’emballage ou du papier bulle de couleur blanche.
Pour cet atelier, il est demandé aux personnes autour des tables d’arriver à maintenir leur concentration, et travailler la motricité dans l’utilisation des ciseaux, (découpage) et la bonne coordination des gestes pour le collage. Certaines personnes utiliseront le pistolet à colle, mais Christelle et moi-même serons alors très attentives et très présentes.
Comme à chaque atelier, les personnes ont été mises en duo. On évite de les changer, car les repères pour les résidents sont très importants, et le travail en duo permet d’instaurer des liens, liens qui perdureront tout au long des ces ateliers. Quand j’observe ceci, je trouve cela très fort en émotions.<
Je dois dire, que ces ateliers ont été un peu difficiles pour nous. Il y a eu des problèmes de concentration, pour le collage des bouchons, en particulier pour les mettre dans le bon ordre, pour donner forme aux arbres. La manipulation du pistolet à colle a été difficile pour certaines personnes, qui ont du prendre du temps pour se familiariser.
Mais avec de la patience et de l’écoute, les différents gestes ont été bien intégrés et les premières décoration de Noël, ont vu le jour. Et tout cela dans une très bonne ambiance, même si cela a été un peu compliqué pour certaines personnes.

Pour faire un sapin, il faut 26 bouchons de liège, et un petit pied en bois.

Pour faire un bonnet, il faut 18 bouchons de liège.
Au total, 338 bouchons ont été peints par les personnes autour des tables. N’est-ce pas magnifique ? Tout le monde autour des tables a su surmonter les divers difficultés.
Les résident.e.s ont été très contents du fait qu’on ne leur a pas mâché le travail. Que l’on ne fasse pas à leur place. Que ce soit à eux de faire le travail.
Durant ce temps, il y a eu de la découverte, le plaisir d’essayer et pour certains de dépasser leur zone de confort, pour se risquer à faire du plus difficile. Il y a eu aussi l’envie de faire, de bien faire, mais aussi de partager avec l’autre membre de son duo, et avec tout le groupe.

L’atelier s’est terminé par un goûter préparé par le cuisinier de l’établissement.
Nous avons passé un super moment intergénérationnel. le mouvement est là, ça glisse tout seul ! C’est chouette !

BMP – Proposition d’un atelier sur les arbres

BMP – Proposition d’un atelier sur les arbres

Mon envie proposer un atelier sur les arbres à mon groupe d’arts plastiques de la TJM.
J’en suis « amoureuse » surtout ceux qui sont grands, très anciens et dont on perçoit les racines. Ces racines retranscrivent pour ma part, la force et la longévité.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Je voulais dessiner moi-même une composition que je présenterai à mon groupe, quand je demanderai aux participant.e.s de dessiner soit « leur » arbre, soit l’arbre qu’elles/qu’ils aimeraient être.
Si je parle pour moi, je pourrai écrire que j’aimerais être un arbre pour avoir de très très grandes racines qui feraient parler la force, et j’aimerais aussi que cet arbre, qui serait moi, ait des feuilles de toutes les couleurs pour retranscrire la joie, la gaîté, la vie. Sans oublier une pointée d’humour.
Mon autre idée était également de donner un « corps humain » à cet arbre. Ceci permettra de savoir un peu qui est la personne, qui souhaite se transformer en un arbre. Cela donnera une identité à celui-ci, il pourra être grand, petit, trapu ou élancé ou encore crépu, etc. Il est là, il existe, mais il est mélangé légèrement avec un corps humain, des deux formeront un duo.
Je commence ainsi à dessiner en premier le corps de la femme qui est légèrement en mouvement, avec les bras croisés et les deux mains posées sur chacun des bras.
Puis je continue mon esquisse en y rajoutant des branches qui remplaceront le visage de la personne. Les branches monteront que le thème choisi est celui de l’arbre.
Voilà mon ébauche a pris forme sur ma feuille. Au début, cela m’a paru bizarre, mais au bout d’un temps ça m’a rassurée. Je percevais le fait de pouvoir voyager dans un autre monde, et c’est que j’aime et que je souhaite faire partager à mon groupe. Une nouvelle découverte pour lui.
À cet arbre, je devais rajouter des couleurs, je devais l’habiller, d’autant que nous sommes au printemps allant sur le chemin de l’été. Pour cela j’ai choisi le médium la peinture aquarelle.
Je me suis baladée dans les tons : marron, marron-clair en allant plus vers le foncé, sans oublier de rajouter un mélange de jaune, de blanc accompagné d’une touche de rouge. Pour terminer, une dose de vert et une dose d’oranger.
J’apprécie de déposer mes diverses couleurs. Dans ma tête, c’était vraiment la vie qui me parlait, quelque chose de fort, j’avais cette impression que je prenais un peu de la force contenue dans les branche, d’autant que j’avais en moi l’image de ce bel arbre qui se trouve à l’entrée du jardin botanique, un Ginkgo Bilobé, une vraie merveille.
Toutes les finitions ont été faites aux crayons de couleurs aquarelles.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette création a été conçue sur une feuille blanche de 36 à 46 cm Comme médium : de la peinture aquarelle, un crayon HB pour donner forme à mon esquisse et pour les finitions des crayons de couleurs aquarelles.

Que ressentez-vous devant votre création ?

Dans ma tête, je me sens curieuse et j’ai hâte d’observer les réactions des personnes autour des tables lorsque je vais annoncer le thème de l’atelier. La situation de surprise me parle.