BMP – La tristesse d’être encore hospitalisée

BMP – La tristesse d'être encore hospitalisée
C’est remuant les hospitalisations, je n’aime pas, d’ailleurs qui aime ça ? Ça bouscule les projets, surtout que j’en ai deux gros en route. Je dois m’organiser autrement, en particulier pour les ateliers que je continue, tant que ma santé le permet.
Quand trop de choses s’accumulent cela devient une source d’angoisse.
En ce qui concerne cette hospitalisation, j’y vais pour être rapiécée ! Je n’écris pas, pour être soignée, car c’est plus complexe. Mais de l’écrire fait sortir une petite pointe de positif et c’est déjà ça. Comme cette nouvelle hospitalisation me rend triste et pas trop bien, je me suis dit que j’allais prendre mes crayons et en faire naître une création.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Après un petit moment de réflexion, puisque cette hospitalisation touche mes émotions de dessiner un cœur qui est triste. Mais pour ajouter un petit plus, celui-ci jouerait de la musique triste. Car ceci exprime bien mon état actuel : tristesse et anxiété.
Je commence alors par donner vie à la forme de cet organe avec des bras et des jambes. Comme il pleure de tristesse, je symbolise cela par un violon, d’où sortiront des notes tristes.
Quand je dessine, certes, je suis triste, mais en même temps, sur le moment même, il y une petite sensation d’apaisement qui se pointe très timidement. Ce que je souhaitais, c’est que celui-ci ne s’enfuie pas de ma tête. Mon cerveau, ça je ne le sens pas, ce n’est pas la première fois, un peu comme ci celui-ci s’était mis en mode fermeture, je ne veux rien sentir de négatif. Je souris, trop bizarre mon fonctionnement. Dans ma tête cette image de mon cerveau n’existe pas par moment.
Mon esquisse a pris forme sur ma feuille, je devais y déposer les couleurs violettes et rouge qui me parlaient dans ma tête. Comme un pansement d’apaisement, un peu pour rassurer ce cerveau qui a tout bouclé pour ne rien sentir de négatif ! Le simple fait de déposer les couleurs, a ralenti les battements de mon cœur, qui depuis quelques jours, bat la chamade ! Mon esquisse a trouvé ses couleurs, et je me suis promenée dans le violet, la couleur rouge, un léger marron, une goutte de rose, une petite goutte de la rosée du matin !
Quant aux finitions, elles ont été faites aux crayons de couleurs.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm.
Comme médium de la peinture aquarelle. Des crayons de couleurs pour les finitions. Un crayon HB pour mon esquisse.

Que ressentez-vous quand vous regardez votre création ?

Je regarde ma production, dans ma tête, j’appréhende cette hospitalisation, mais je sens plus forte dans ma tête, cette pointe d’apaisement, qui est apparue timidement durant ce temps, Dans mon cerveau, je me sens moins rétrécie.

BD – Définitions : inquiétude, anxiété, attaque de panique, peur, terreur, angoisse, colère, sidération

• Définition inquiétude :

Définition d’inquiétude

Du latin inquietūdo, l’inquiétude est le manque de quiétude (calme). Le terme est utilisé pour désigner l’agitation, le souci, la nervosité ou la préoccupation.

• définition anxiété :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Anxiete

Comme la peur, l’anxiété est un état émotionnel de tension nerveuse. Nous l’éprouvons tous lorsque nous sommes dans l’attente d’un événement : opération médicale, résultat d’un examen, réponse d’un employeur etc. Elle devient pathologique lorsqu’elle réapparaît de façon chronique alors qu’aucune cause, dans le passé récent ou dans le présent de la personne, ne peut la justifier. Pour la contrôler, différentes solutions peuvent être envisagées. Elles vont de la simple technique de relaxation à la prescription d’un anxiolytique par un médecin.

• définition attaque de panique :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Attaque-de-panique

L’attaque de panique ou trouble panique survient brutalement et dure en moyenne 20 à 30 minutes. Tout devient alors sujet d’angoisses. Le malaise psychique qui s’installe s’accompagne souvent de symptômes physiques tels que des bouffées de chaleurs, des difficultés respiratoires et palpitations.
Les attaques de panique touchent surtout les femmes âgée de 20 à 30 ans. Elles peuvent être parfois associées à de l’ agoraphobie (peur des grands espaces et des lieux publics). Dès lors, l’attaque panique devient un véritable handicap, laissant la personne dans un grand isolement. Une thérapie comportementale-cognitive ( TCC) est alors préconisée. On propose parfois également un travail psychanalytique.

• définition de peur :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Peur

État émotionnel stressant
Des situations de menaces ou de danger physique ou psychologique nous mettent dans un état émotionnel spécifique, souvent accompagné de réactions physiologiques : tremblement, sueur, maux de ventre ou d’estomac, accélération du pouls. Cet état est normal et même positif lorsqu’il nous conduit à réagir en évitant ou en surmontant ce danger. En revanche lorsque la peur est la conséquence de phobies ou d’un état chronique d’ anxiété sans objet, elle prend un tour pathologique .

• définition de terreur :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Terreur-nocturne

Parasomnie surtout infantile, caractérisée par des réveils brutaux de type confuso-anxieux avec imagerie effrayante, survenant en sommeil lent profond, habituellement dans le premier tiers de la nuit, débutant par un cri de terreur et suivie d’un retour au sommeil, le plus souvent après quelques minutes.
Elle se différencie des rêves d’angoisse (cauchemars) par la notion d’un état automatique (épisode somnambulique possible) et confusionnel, l’intensité des décharges végétatives et une amnésie de la crise.
Sa prévalence est de 1 à 5% à l’âge scolaire, où elle n’a pas de signification pathologique, sinon parfois réactionnelle, avec généralement une durée de trois ou quatre ans. Plus rare chez l’adulte, diverses agressions peuvent la précipiter, notamment émotionnelles.

• définition angoisse :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Angoisse

Depuis E. Brissaud, on distinguait anxiété (état psychique caractérisé par une peur sans objet, une crainte d’un objet imprécis), et angoisse (sensations physiques de constriction et d’oppression qui accompagnent l’anxiété). Actuellement, les deux termes sont employés l’un pour l’autre.
L’angoisse peut être considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine, stimulant les activités mentales. Elle peut devenir pathologique lorsqu’elle est vécue par le sujet comme une souffrance, déborde ses capacités de maitrise, retentit sur sa vie psychique et son comportement, et l’amène à demander des soins.

L’angoisse paralyse.

Définition de la colère :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Colere

Exaltation agressive de l’humeur avec perte relative du contrôle émotionnel, accompagnée de troubles neurovégétatifs.
Les colères pathologiques sont répétitives, violentes, disproportionnées, parfois gratuites, comme c’est le cas chez des personnalités explosives, limites ou histrioniques, dans certains alcoolismes chroniques (ivresses excitomotrices) et chez quelques épileptiques. Le contrôle de l’agressivité peut être réduit, notamment chez les anxieux, les arriérés, les déments et dans les manies coléreuses.
Avec sa fréquente activité clastique, la fureur est le degré extrême de la colère.

• définition sidération :

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Sideration

État de stupeur émotive dans lequel le sujet, figé, inerte, donne l’impression d’une perte de connaissance ou réalise un aspect catatonique par son importante rigidité, voire pseudoparkinsonien du fait des tremblements associés.
Au réveil, peuvent se manifester des troubles divers, tels que mutisme, hypoacousie ou amaurose.
Décrite par A. Fribourg-Blanc pendant le premier conflit mondial comme une inhibition totale mettant le sujet hors d’état d’avancer ni d’ébaucher un geste de défense, elle se rencontrait dans le cadre de l’ictus émotif (E. Dupré) ou de la terreur catalepsiante des auteurs français classiques. Il s’agit en général d’une réaction à un traumatisme psychique majeur (guerre, catastrophe, deuil subit, etc.).

• définition frayeur :

https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/frayeur/

Grande peur.
Par exagération. Faire frayeur, exciter un sentiment de malaise que l’on compare à une grande crainte.
Racine a dit : la frayeur d’un jour, pour la frayeur que cause ce jour.

• définition tétaniser :

https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/tetaniser/

tétaniser(verbe transitif)
Provoquer une tétanie.
Figer d’étonnement, de peur, etc.

• L’effroi :