Merci à tous de BD

D’abord merci, merci à tous pour vos commentaires, pour vos remarques, vos suggestions et votre accompagnement que vous m’apportez tous à travers de ce blogue.
Au départ, c’est vrai, j’avais une grande peur de vos réactions et de vos réflexions. Mais je reconnais que maintenant j’aime y aller. Bon parfois, il m’arrive d’avoir encore un peu d’angoisse, mais je crois aussi que je refuse de voir encore certaines choses concernant mon travail. Peut-être encore par peur, mais avec le temps je devrais m’améliorer. Et puis sur ce blogue une chose est très importante pour moi : je ne me sens ni enfoncée, et ni jugée. Alors que sur Facebook c’est complètement autre chose, je dirais que la mentalité de certaines personnes est complètement différente.
Elle est plus dure, incompréhensible. Tout le monde juge les uns et les autres, aucune tolérance. A part quelques exemptions, je sais quand même faire la différence concernant certaines personnes. Vous savez, quand ma page Facebook était en « bazar » avec des photos ignobles à cause du Grrr Grrr qui intervient et que cela me met toujours dans une colère monstre, et bien il y avait des « j’aime », ou alors par messages privés on me mettait : « oui c’est cool on prend notre pied !! continue ! » Imaginer la souffrance que cela me faisait à chaque fois. Bon maintenant je les efface, je n’y prête plus attention. Ce que je veux vous dire c’est que les gens sont et ont un comportement parfois bizarre.

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2 réflexions au sujet de « Merci à tous de BD »

  1. Observer est le mot clef, observer mon comportement. C’est un problème parce que j’ai toujours peur de mes émotions, de les laisser sortir. Pour le chaud et froid je n’avais pas vu les choses comme ça. Pour le cutter et moi je m’accroche, mais je me dis souvent que je reste une bombe à retardement.
    Merci de votre soutien.

  2. Bonjour Béatrice,
    super ton analyse. Comme je ne te connais pas sur FB, c’est nettement plus simple.
    Tu dis à juste titre : comment trouver « qui » parle en moi à un moment donné, puisque les absences font que justement je ne me souviens de rien. Je me disais que ces absences cette capacité à ne plus être là, elle a un sens. Certainement ne pas souffrir et quand tu parles (à mots couverts) des maltraitances de ta petite enfance, peut-être que l’absence te permet cela. Du coup, il faudrait après coup reprendre ce qui se passait juste avant l’absence pour comprendre ce qui a déclenché cette défense automatique.
    Par ailleurs, tu parles des « grands signes », mais je me demande s’il n’y en a pas de plus petits. J’ai une amie qui quand elle commence à ne pas aller bien a des micro balancements. Cela reprend ce qu’elle faisait autrefois quand elle essayait de se consoler. Ces micro-balancements, toi tu peux les percevoir et peut être non pas les bloquer, mais justement les accompagner en les augmentant, pour qu’ils puissent servir à te faire du bien. C’est autre chose que se taper la tête.
    Il peut aussi y avoir des sensations de chaud ou de froid. Pour moi les sensations de froid évoquent souvent une carapace qui s’en va, une protection qui part, mais en soi c’est une bonne chose, parce que la carapace rigidifie. Alors au lieu de chercher du chaud, prendre ce froid comme une bonne chose et te féliciter.
    Le chaud (là je parle pour moi) il peut être pris comme une espèce de chose qui vient pour purifier. Là encore si tu le regardes comme un signe positif (pas comme la chaleur liée à la colère) mais comme un petit feu qui vient pour enlever des scories, cela peut être une belle chose ; et là encore te dire que c’est bien.
    Par ailleurs, je veux te dire à quel point je suis contente quand dans le combat : cutter et toi, c’est toi qui gagne.

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