Dessin fait à l’encre et au crayon pastel marron, j’en avais besoin je ne vais pas rentrer dans les détails : juste l’oiseau de la libertée volée quand je le souhaite l’oiseau qui ne comprend pas le langage humain et qui ne sait pas lire juste cela mais qui ne ressent que la douceur, je ne dirais rien d’autre j’en suis incapable…
Le papier découpé par Henri Matisse
Henri Matisse
Maquette du catalogue « Henri Matisse,
Lithographies rares », exposition à la Galerie Berggruen, Paris, 1954
papiers gouachés, découpés et collés sur papier
Collection particulière
© Succession H. Matisse – Photo Philip Bernard
Le papier découpé
« Le papier découpé me permet de dessiner dans la couleur. Il s’agit pour moi d’une simplification. Au lieu de dessiner le contour et d’y installer la couleur — l’un modifiant l’autre — je dessine directement dans la couleur, qui est d’autant plus mesurée qu’elle n’est pas transposée. Cette simplification garantit une précision dans la réunion des deux moyens qui ne font plus qu’un. »
Propos rapportés par André Lejard, extraits de « Propos de Henri Matisse », Amis de l’Art, n°2, octobre 1951.
Henri Matisse. Ecrits et propos sur l’art, recueil établi par Dominique Fourcade, Hermann, Paris, 1972, page 243
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