BMP – Visage en mosaïque

Mosaïque visage de femme pour commencer… en cours 🙂
Je n’ai pas encore trouvé pour réaliser le fond de ma mosaïque, ça va venir.
Comme je l’ai dit, je voudrais reprendre la mosaïque doucement. J’y tiens 🙂
Donc voici mon début de travail. Laborieux. Quelques difficultés avec ma motricité au niveau de mes doigts, des difficultés pour le collage, les doigts boudinés pour la prise et pour positionner les tesselles, cela n’aide pas. Il y a aussi le fait que j’ai perdu l’habitude. Je voudrais coller pour éviter trop d’espace entre les tesselles. Sinon avec le joint ça ne fera vraiment pas beau.
Le manque de force, le début ça va, après elle disparaît de mes doigts. Je dois donc accepter de faire peu à la fois, de ne pas finir un travail de suite, mais je vais apprendre.
Ce n’est pas le manque de patience qui me pose souci, non c’est le fait de constater de ne plus bien savoir faire. De constater ce côté qui hésite à coller un morceau de tesselle. Avant j’étais plus sûre de moi. Je savais où le mettre et comment le positionner. Et je dirais que ça collait plus vite avant sur le bois, là ça me parait plus long, je souffle dessus allez savoir pourquoi, mais cela me permet de rester dans le présent, j’aime bien observer les morceaux.
Je n’aime pas voir de la colle dépasser non plus, ça me gêne de voir cette couleur blanche dépasser.
Je ne dois pas m’agacer sur le mot « constater ». Je dois essayer de passer outre.
Je ne peux pas mettre de musique non plus, je n’arrive pas à me concentrer sur la musique et le collage, et pour la taille en même temps comme je fais pour le dessin. C’est peut-être dû aux gestes qui ne sont pas les mêmes et ce type de travail.
Je ne ressens pas la même angoisse que celle que j’ai quand je fais du modelage, celle-ci est comment dire plus fluide, moins pesante dans ma tête.
J’ai deux sortes de mosaïques, des morceaux coupés d’avance, mais je me suis aussi acheté des petits carrés de couleurs que moi je dois découper en tesselles. C’est ça qui m’intéresse. Pouvoir faire moi-même. J’ai la pince à couper à mosaïque.
J’ai une angoisse qui apparaît dans le fait de ne pas pouvoir couper comme je le voudrais moi entièrement mes morceaux.
Mais je me dis dans ma tête patience, « Paris ne s’est pas fait en un jour »
Je trouve que ça ne colle pas assez vite, même avec la colle spéciale mosaïque.
J’ai l’impression parfois que mes tesselles sont vivantes quand elles se mettent à bouger.
Ma concentration m’a demandé encore plus, et ça c’est génial. C’est pour toutes ces situations que j’aimerais reprendre, et c’est important de les retravailler. Mélanger de la mosaïque avec de l’aquarelle je trouve ça sympa. J’ai revu des tableaux comme ceci sur le blogue, j’ai aimé ça m’a fait du bien 🙂 j’ai retrouvé mes premières mosaïques en papier qu’Emmanuelle m’avait fait travailler en voici un lien plus bas, une marque dans son mémoire ça fait drôle de voir l’évolution depuis 🙂 ça m’a fait toute chose.

http://artherapievirtus.org/RAIVVI/bd-mosaique-des-meres-nourricieres/

J’ai donc commencé par coller les morceaux pré-coupés, je les ai collés au niveau du visage de la femme (couleur marron).
Plus haut de couleur blanche c’est moi qui les ai coupés.
Je doute sur les espaces. Je verrais à la fin, j’en refais d’autre 🙂 là je voudrais couper le plus possible moi-même, faire ressortir et travailler ma motricité, je ne veux pas la perdre, un côté angoissant.
J’ai aimé mon début malgré toutes ces petites situations qui sont pas simples à gérer, mais c’est surmontable, donc je vais continuer ma mosaïque doucement mais sûrement comme on dit 🙂
Une chose que j’ai remarquée et ce n’est pas la première fois, être dissociée ça nous permet de ne pas ressentir quand on se fait mal ou autre.

la prochaine fois ça sera encore mieux 🙂 je me sentirais plus à l’aise.


Lundi 10 janvier 2017
Je voulais reprendre ma mosaïque ce matin. celle ci a avancé.
Mais la force dans mes mains n’est pas là aujourd’hui. Elle a préféré fuguer comme je dis. Ce n’est pas grave, je vais attendre qu’elle revienne 🙂 Je dois me monter patiente envers moi, je dois apprendre cette situation. Même si j’ai du mal, et de constater que… Pas grave, je ne dois pas m’arrêter à cela, c’est comme si je ne reprenais plus mes pinceaux quand je ne les sens plus entre mes doigts, et ça je ne le veux pas. Demain, après demain ça ira mieux ouiiiii 🙂

J’ai installé ma mosaïque sur mon chevalet, et parfois il m’arrive de la regarder, j’ai une petite idée pour réaliser le fond, mais le problème c’est que je ne suis pas bien sûre que cela tienne, mais mon idée me plaît bien. Je vais la tenter.
Aujourd’hui je vais commencer le manteau d’aquarelle de mes deux fameuses esquisses qui me posent question : à quoi ressemblent-elles ? Je voudrais leur trouver un nom, ça m’angoisse que celles-ci ne portent pas de nom, ne soient pas reconnues. Le mot « mystère » me vient en tête. C’est mieux que rien non ? Mystère… Nous pourrions tout imaginer, nous faire rêver dans notre tête….
Allez mes pinceaux m’appellent, vous ne les entendez pas ? moi oui alors à plus tard… 🙂