BMP – Paysage dans la tête


Histoire de m’évader dans ma tête.
Je me suis installée devant la fenêtre de ma cuisine accompagnée de ce rayon de soleil, le plus présent le vent qui cognait derrière la porte. Il se faisait bien entendre. J’aime bien il ne se met pas de muselière, il s’exprime.
Une esquisse, une aquarelle, qui ont évolués par rapport à comment je la percevais pendant son évolution durant le week-end.
Mon point de départ juste ce visage. Et je l’ai fait évoluer. Un visage car le mot « évader » pointait son nez en moi. J’aime bien avoir une base de départ, je me perds moins quand une idée est là, même si celle-ci commence par un mot comme là : évader, paysage. Mon angoisse s’est le commencement d’un dessin. L’idée. Besoin d’un « lien » qui évoque quelque chose de réel.
J’ai employé la spatule celle-ci m’a attirée lors de la réalisation de mon dessin. Cette spatule est souple, elle se plie bien, elle est facile à tenir, à manipuler avec mes doigts.
Pour les couleurs, le bleu me parlait beaucoup. Au début je ne voulais utiliser juste le noir et du bleu. Et là le blanc plus de dessin sur ma feuille plus de visage persuader. Une pause mais après je ne sais pas d’un coup mon idée a viré complètement de bord comme un bateau qui change de direction, emporté par le vent. A la reprise de cette aquarelle, le marron me parlait plus.
Je voulais réaliser un paysage où il n’y avait aucune fin, un paysage qui s’agrandit toujours et encore comme pour donner une vie. Où on pouvait tous observer de loin et de haut sans rien dire.

Matériaux

Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé les couleurs aquarelles suivantes : Terre de sienne brûlée, terre d’ombre brûlée, bleu primaire,ocre jaune, rouge vermillon, noir d’ivoire, blanc de Chine.
Spatule, deux pinceaux, moyen et gros.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

En regardant sur mon écran de mon ordinateur cette aquarelle, j’ai été étonnée de découvrir les reliefs, je souris, je me disais parfois la finition d’un tableau nous fait découvrir encore plein de surprises.
J’ai positionné ma feuille par terre dans mon jardin afin que le soleil reflète au bon endroit de mon aquarelle. Je trouve qu’il fait encore plus réaliste.

BMP – Mosaïque grenouille


Ma nouvelle mosaïque.
Voilà j’ai loupé mon joint sur ma dernière mosaïque donc le mieux c’est de ne pas rester sur cette non réussite. Alors j’en réalise une autre, en faisant encore plus attention afin de pouvoir la finir jusqu’au bout et convenablement.
Je vais garder le conseil d’Emmanuelle dans le coin de ma tête pour étaler mon joint. Peu en épaisseur. Car en ce qui me concerne sur ma dernière mosaïque mon joint était pas mal épais. Dans ma tête pas de blanc de trous ou de petite bulle.
J’ai pris un plateau, la mosaïque de Maud sur le blogue à côté, m’a donné une sacrée envie d’en réussir une comme la sienne aussi grande. Elle regarde mes réalisations et moi je vais faire un petit coucou.
Donc un plateau, pour la motricité je trouve peut être plus facile j’allais le découvrir. Pour les gestes peut-être aussi.
Mon motif, une grenouille, le mot caméléonienne est ressorti, je me disais une avec des couleurs, mais pas trop ; juste histoire que cette grenouille passe partout, reste discrète, dans le paysage, l’ambiance.
Et puis il y a cette histoire de brouette dans le livre : «  Gérer la Dissociation d’origine Traumatique. »
Un petit clin d’œil pour mes grenouilles
Je n’ai pas trouvé encore l’idée pour la réalisation de mon fond. Mais ça va venir 🙂
J’ai rencontré quelques difficultés pour couper les morceaux de tesselles, je veux dire de façon que mes morceaux taillés suivent bien la forme de la grenouille.
Pour ma coupe, je voulais que celles-ci soient moins millimétrées. Je voulais que mes tesselles soient moins carrées.
Au début j’ai commencé par couper des morceaux de la même grosseur à peu près. Mais une forte angoisse est survenue. Un moment donné je voulais mes morceaux tous de la même grandeur et grosseur. Limite à prendre une règle pour mesurer.
Donc j’ai fait une pause. A ma reprise l’angoisse était beaucoup moins forte. Je me suis laissée aller légèrement dans mes coupes. Et là je reconnais finalement ce n’est pas si moche, les morceaux qui sont plus grands ne sautent pas vraiment aux yeux, du moins pour moi quand je regardais ce début de « travail » là les mots lâcher prise, ressortent, c’est un peu ça finalement, ne pas toujours tout contrôler au millimètre près dans toutes situations, lâcher du leste.
Pour le début de  mon collage, je ne peux pas commencer en mettant des morceaux par ci par là. Il faut qu’ils soient rassemblés, j’ai besoin d’une vraie base de départ qui ressemble à quelque chose.
Voici donc le début de ce travail.