BD – La victime doit-elle être reconnue par la justice pour se reconstruire ?

LA VICTIME DOIT-ELLE ÊTRE RECONNUE PAR LA JUSTICE POUR SE RECONSTRUIRE ?
Très intéressent comme article, Merci à la personne de l’avoir posté. De ne pas oublier cette situation, ça montre que ça bouge.
Là je me suis demandée : la justice m’a t’elle reconnue en me remettant chez mon géniteur, ma génitrice quand on m’a laissée dans un état critique ?
M’a t’elle reconnue dans mon changement de nom de famille ?
M’a t’elle reconnue quand il ne fallait pas me mettre avec mon géniteur car celui-ci avait perdu ses droits paternels pour ses premiers enfants et pour les enfants à venir ? Donc pour moi, ceci a été écrit sur un papier signé par le juge du tribunal signé et daté. Alors qu’on m’y a remise ?
J’ai été retirée de chez mes géniteurs, mon père a été mis en psychiatrie, plusieurs fois consécutives, en prison, plusieurs fois de suite. Il a fini par se pendre en psychiatrie.
Mais il n’a pas été jugé pour ce qu’il a fait pour cette petite fille le soir de son arrestation ; Non.
La justice m’a t’elle reconnue comme victime ?  Pour moi je n’en sais rien.
La justice a t’elle reconnu ce que m’ont fait subir les mères nourricières…
La Dass de Bourges me dit d’oublier. Comment je peux oublier ? les flashes, les cauchemars, les souvenirs, les dissociations sont là tous les jours, et les problèmes de mémoires, les odeurs, les voix etc.
Voilà pourquoi je remercie Emmanuelle et son blog car sans tout cela je ne pourrais pas me reconstruire.
Alors oui c’est important que la victime puisse être reconnue par la justice. Car en ce qui me concerne je me pose des questions.

LA VICTIME DOIT ELLE ETRE RECONNUE PAR LA JUSTICE POUR SE RECONSTRUIRE ?

Traces traumatiques et figures projectives des catastrophes de symbolisation

Traces traumatiques et figures projectives des catastrophes de symbolisation
Par Pascal Roman
Bulletin de psychologie
2017/4 (Numéro 550)
Pages : 80
DOI : 10.3917/bupsy.550.0265
Éditeur : Groupe d’études de psychologie


Résumé

L’auteur reprend, actualise et développe la notion de « catastrophe de symbolisation » dans le cadre des productions aux épreuves projectives. Cette notion avait initialement été proposée dans un article paru en 1997 pour rendre compte des effets de rupture dans les processus de symbolisation. L’hypothèse centrale consiste à considérer que les productions projectives, au Rorschach et au TAT, portent la trace des vécus traumatiques précoces. Ces vécus traumatiques se traduisent par un certain nombre d’expressions projectives (catastrophes de symbolisation) qui témoignent de la mise en échec des processus de symbolisation. Une première discussion du concept de « catastrophe » en mathématique met l’accent sur le double mouvement qui le caractérise : rupture et élaboration d’une nouvelle forme. La définition de trois figures des catastrophes de symbolisation est proposée secondairement, illustrée à partir des protocoles de Rorschach et de TAT de deux adolescents issus d’une recherche consacrée aux adolescents engagés dans des agirs sexuels violents.


Plan de l’article

Introduction
Vers une définition des catastrophes de symbolisation
Psychodynamique des violences sexuelles à l’adolescence et scène projective
Clinique projective des catastrophes de symbolisation
Conclusion

Pour vous procurer l’article, cliquez sur la couv de la revue