Un arbre né de tapotements de mon pinceau et de beaucoup d’eau.
Jouer avec les formes de l’eau sur la feuille, essayer d’en faire apparaître une forme, voilà à quoi je me suis amusée : trouver le bon geste de mon pinceau.
Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?
Pas trop d’eau, beaucoup de peinture aquarelle de couleur jaune, qui se mélangeait avec le hasard et de temps en temps avec les couleurs vertes, roses, marron, cerises, violettes et rouges.
Un effet de feuille d’arbre qui vole, qui est, de fait, du au tapotement du mouvement de mon pinceau rond.
Laisser le surplus de l’eau sur ma feuille se freiner un chemin dans toutes les couleurs, dont le jaune, le vert et c’était ensuite à moi de faire apparaître une forme dans tous ces mouvements divers.
J’ai juste suivi, pour faire naître cette production cet effet de feuille qui vole, ou qui tombait par terre. A partir de cela j’ai fait apparaître avec l’aide de ce surplus d’eau, un arbre magique et unique. Cela paraissait si simple dans ma tête, alors que non, je devais aussi canaliser cette eau sur ma feuille afin qu’elle ne fasse pas disparaître cet arbre qui est née à la suite de ce fil conducteur qu’étaient les feuilles d’arbres.
Je ne devais pas oublier de rajouter à cet ensemble de la gaité, d’où le rajout avec mon pinceau et toujours de tapotement de la couleur rose, rouge, mélangée avec de la couleur violette.
Mon arbre était là et il ne manquait plus que je le fasse vivre parmi toutes les couleurs bien vivantes.
J’ai donc pris un autre pinceau et j’ai fini par retravailler mes couleurs en essayant de les mélanger délicatement et légèrement les unes dans les autres. Tout en laissant apparaître le surplus d’eau sur ma feuille.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Production conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm. Peinture aquarelle, pinceau rond, et plat. Eau.
Que ressentez-vous en regardant votre production ?
Le principal, j’ai passé un bon moment. C’est tout ce qui compte et l’instant présent.
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