Et bien voilà, ça c’est bien Béatrice qui a besoin de grands mouvements pour faire naître une tempête de feu qui part dans tous les sens. Je voulais créer quelque chose qui surgisse d’un coup et qui nous envahisse par sa force.
Mais cette fois-ci je ne voulais pas me servir de pinceau, de spatule ou autre. Non pour cette création je voulais trouver quelque chose qui soit unique dans sa forme mais aussi dans son utilité.
L’idée ne m’est pas venue tout de suite, mais je savais ce que je voulais faire et comment !
Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre expérimentation picturale ?
J’ai laissé travaillé mon cerveau et mon idée est venue. Et c’était là devant mes yeux, et cela m’a fait sourire, car j’avais cherché partout. Mon idée était là, je pouvais remplacer mon pinceau et ma spatule par le morceau de carton qui était devant moi, simplement en en coupant un morceau dans sa longueur. Et avec cela, je pouvais faire naître ma petite tempête de mouvement en couleur, avec des mouvements à la limite illimités.
Mon bout de carton devait rester maniable pour mes doigts, donc il me fallait une découpe pas trop grande et c’est parti ! Ma feuille blanche bien à plat devant moi sur la table. J’ai ensuite préparé quelques couleurs vives dont un « rose bonbon » sur ma palette et hop me voici lancée pour commencer à faire parler ces grands mouvements dans tous les sens sur ma feuille.
Je n’ai pas cherché à me dire, « tiens cette couleur tu la positionnes là ou là ». Non ce qui m’attirait, ce que je voulais extérioriser c’étaient ces gestes, ces grands gestes, les coller pour qu’ils restent là, sur ma feuille. Cette action « de faire ». Comme une liberté sans fin.
Voilà c’était ainsi : grands mouvements = liberté sans limite.
Faire des mouvements dans tous les sens, quitte à faire apparaître un fouillis dans mes mélanges mais aussi dans les couleurs. Je me suis trop amusée, bon il y en avait un peu partout sur ma table, mais cela ne m’avait pas plus ennuyée, ce qui est bizarre car l’adulte que je suis est légèrement maniaque. Je pense que je voulais également faire aussi apparaître cette idée dans ma création Tout comme cette tempête qui par moments me parle en moi et qui apparaît dans mon attitude. Par moment j’avais l’impression de danser avec les couleurs.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Feuille de format 50 x70 cm à grain fin.
Crayons de papiers 6B, 2B.
peinture aquarelle, carton.
Que ressentez-vous en observant votre production ?
La gaieté est là. Je pense qu’elle cache un peu la situation actuelle. Celle-ci est noyée dans les couleurs. Je me dis que cette tempête va tout balayer et me faire oublier les conjonctures qui sont quand même plus que négatives. J’ai passé un bon moment, juste moi avec les couleurs, sans me préoccuper, pendant un moment, des soucis.
3 réflexions au sujet de « BMP – Tempête de mouvement en couleur »
je vous avais demandé de le mettre en privé j’aimerais que ce soit respecté. Merci. J’ai mes raisons et je veux rester dans mon coin.
Béatrice Mémoire-Peinte
Puisqu’en ce moment vous êtes dans le mode : « Je fais des histoires » Je ferme votre blogue. J’ai le droit de me protéger et de ne pas constamment me trouver sur la sellette parce que vous n’allez pas bien. Je demande de la distance et du respect. Je ne prendrais, pour un temps, plus le temps de corriger vos écrits. Je ne veux pas servir de défouloir. Nous avons aussi une vie et vous n’êtes pas le centre du monde. Je supporte très mal cette manière que vous avez de vous remettre en position victimaire dès que l’on s’occupe moins de vous, vous n’avez pas cinq ans, et nous ne sommes pas des membres de votre famille. Je prends des vacances.
Emmanuelle Cesari
Définition : sellette
Autrefois, la selle était une sorte de chaise. La sellette était un petit siège qui servait, au XIIIe siècle, à faire asseoir les accusés pour les interroger longuement. Elle était volontairement basse pour que les juges du tribunal puissent dominer ceux qu’ils allaient tenter de faire parler. Son usage fut aboli après la Révolution mais l’expression « être sur la sellette » signifie toujours « être exposé à la critique, au jugement ».
Après oui j’ai eu de grosses dissociations dernièrement. C’est moi qui doit avoir peur de ce qui peut se passer.
Alors je ne vois pas le souci!
Béatrice Mémoire-Peinte