BMP – Le monde est grand à escalader


Le monde est grand à escalader, et difficile, il faut du courage pour y arriver, mais il est coloré et donnent envie de s’y mettre.
Comment je perçois moi le monde quand je prends le temps de le regarder vraiment.
« Escalader », j’avais tout de suite cette pensée, et je pensais à des montagnards qui escaladent les montagnes. Je m’imaginais bien ce petit bonhomme et sa corde.
Pour la représentation du monde, j’avais cette première idée de représenter la terre en forme de rond. Mais je trouvais celle-ci pas assez originale.

Comment avez-vous dessiné ?

Je réfléchissais sur le monde en général, un regard. Et c’est là que j’ai eu cette idée de tableau.
Pour la réalisation de mon esquisse, je voulais rester sur le côté chic, et sympa. Malgré les difficultés que je croise sur mon chemin, je voulais y mettre malgré tout de la couleur pour représenter ce regarde coloré envers ce monde. Monde que souvent je considère comme une fourmilière.
Dans ma tête il y avait les mots : idées légèrement farfelues » et ils me trifouillaient ma petite « caboche » ainsi que le mot chic. Ah ! celui-là j’y tenais !
Donc mon idée de chic, et de farfelu, des escarpins ces fameuses chaussures que j’aime, que je ne peux mettre à cause des articulations.
Ces escarpins représenteraient l’extérieur, le déplacement, le monde qui m’entoure quand je me déplace.
Donc pour la réalisation de mon esquisse je me suis servie, de ce petit bonhomme noir ( le grimpeur) et mon escarpin ( le monde extérieur)
Pour représenter le côté « coloré » du monde en couleur m’est venue de suite l’image de la palette du peintre avec le pinceau. D’où la représentation du béret et des moustaches. (Le peintre).
J’ai commencé par dessiner l’escarpin, ensuite le bonhomme qui grimpe, suivi de ma palette et pour terminer le béret et la moustache.
Pour la réalisation du manteau d’aquarelle de mon esquisse, je dirai que j’ai écouté mes idées du moment.
le mot « gai » était toujours présent, il ne me quittait pas, je dirais celui-ci me surveillait afin de voir si je mettais bien de la couleur dans ma peinture.

Matériaux utilisés

Tableau réalisé sur feuille de format de 50 x70 cm à grain fin. Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle.
J’ai utilisé les couleurs suivantes en aquarelle : blanc de Chine, orange, violet, jaune Gamboge, gris de Payne, bleu de Prusse, cramoisi d’alizarine, vert émeraude, bleu de cobalt, terre d’ombre brûlée.

Qu’avez-vous ressenti ?

Parfois je me sentais petite dans ma tête et parfois je redevenais grande.
Parfois mes idées s’envolaient, ou alors celles-ci sortaient à toute vitesse. Difficile à attraper en vol.
Je me suis mise à rire un moment, lorsque que je faisais le noir de la moustache, je me disais, je peins les moustaches du docteur L.
Je me disais mais franchement Béatrice arrête de dérailler comme ça, mais je souriais toujours, c’était plus fort que moi.
Malgré que ce monde peux se montrer difficile, j’ai aimé réaliser cette peinture.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Le mot rigolo était là.
Mais là s’est produite l’angoisse de ne pas y voir un œil. Et bien oui c’est mon regard, donc je devais dessiner un œil et c’est ce que j’ai fait au dernier moment c’était ma dernière touche pour cette peinture.

4 réflexions au sujet de « BMP – Le monde est grand à escalader »

    1. Persévérance, mélange de dissociations et de sensation de solide dans ma tête et de mal être, mais bon oui persévérance.
      Derrière le clown c’est Béatrice 🙂
      Merci de votre passage.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.