Je me suis dit que les bricoleurs ont bien des couteaux Suisse alors pourquoi ne pas en dessiner un pour les peintres. Ce « couteau » serait petit, de manière à pouvoir le mettre dans notre poche. Cela éviterait d’emmener tout notre barda quand on est à l’extérieur de chez soi. Je trouve que ça pourrait faire un beau duo avec les petites palettes aquarelles qui sont dépliables.
Comment avez-vous concrétiser votre esquisse ?
À l’intérieur de ce couteau suisse du peintre je devais donc mettre pas mal de choses qui permettent le dessin et la peinture, comme un stylo, un crayon de papier, des pinceaux, une spatule, un porte-plume, et puis sans oublier ce qui peut servir de règle, à savoir l’étui lui-même. J’avais aussi l’idée, d’y incorporer un peu de collage, par exemple de rajouter des vrais poils sur les pinceaux dessinés.
Me voilà donc installée dehors, pour créer ce couteau suisse du peintre sur ma feuille. Le temps était très agréable. J’étais là, je prenais mon temps. Je profitais !
L’idée était que tous les « ustensiles devaient se replier et tenir dans le couteau. Je devais donc m’arranger pour dessiner par exemple un pinceau pas trop grand pas trop large. Je m’amuse et dans ma tête pendant que je dessine et je me disais : et bien une fois ce couteau Suisse du peintre terminé, il ne manquait plus qu’à déposer le brevet. Ah ah ! mes petits délires quand je dessine. J’ai cette impression d’apporter plus de vie à la future production qui prend sa forme petit à petit… Par moment je ressemble à ce médecin de cette série NCIS, qui parle aux morts dans sa morgue quand il les autopsie. Il me plait bien ce légiste. Et bien moi je parle à mes productions. Je leur donner une vie quand je les fais apparaître sur ma feuille et quand je les habille. Il se passe quelque chose là qui est inexplicable. Par moment ce phénomène est encore plus fort quand je dépose des couleurs imprévues ou quand quelque chose ne me plait pas dans un détail.
Une fois mon ébauche terminée. Je suis passée à la robe pour recouvrir celle-ci. Je souhaitais y déposer des tons doux, qui passent partout, rien de trop vif.
Cet objet devait aller avec les tenues des personnes. J’imagine bien aussi ce couteau Suisse du peintre accroché avec une chaîne sur un pantalon d’un homme.
Je suis passée par les couleurs : verte, marron, un petit peu de bleu léger, et par une touche de oranger, de rose… Une fois la peinture aquarelle bien déposée partout et séchée, je suis passée au collage des poils pour les pinceaux. J’ai donc découpé les poils de très vieux pinceaux. Ils ne devaient être ni trop grands, ni trop petits, ni trop touffus. Une fois tout cela terminé, j’ai fait quelques finitions aux crayons feutres.
Quels matériaux avez-vous utilisé ?
Production conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon à papier HB pour l’esquisse. Comme médium de la peinture aquarelle. Et pour terminer des feutres.
Que ressentez-vous en observant votre création ?
Et bien voilà, voici donc mon couteau Suisse. Il est pas trop grand. Juste la taille qu’il faut. En plus je me suis amusée, le soleil était là.
Je me sens toujours très fatiguée. Mais d’avoir pris un peu mes pinceaux, m’a donné la sensation que cela apaisait un peu ma fatigue. Et c’est top !
Une réflexion au sujet de « BMP – Le couteau suisse du peintre »
Vous avez raison, il fallait essayer cette idée. Pratique je trouve. Hop dans ma poche. Vendu.
Max-wars