Pour faire ces rubans j’ai employé deux bleus, sortis du tube que j’ai parfois mélangé ensemble.
Le bleu de Prusse, le bleu outremer,
Dés que cela s’éclaircit un peu je disjoncte. Je ne le supporte pas.
Je me sens ridicule, petite, illettré.
Mais je ne perds pas espoir.
Sur et pour la meilleure entraide possible entre victimes de viols par inceste adultes et leurs allié-e-s grâce à nos échanges sur ce blogue. Une communauté virtuelle. Un blogue collaboratif pour que vous puissiez en faire un lieu de mémoires, rassembler les morceaux de votre vie, retrouver ceux que les parties dissociées rendent invisibles.
6 réflexions au sujet de « BD – Rubans bleus au pinceau »
J’observe aussi des danseurs, un mammifère sur la gauche (un dauphin). Au centre un insecte sur une branche, et des oiseaux. C’est une toile qui nous transporte dans un monde imaginaire.
Et c’est vrai aussi pour Jouy. De beaux motifs.
Que c’est-il passé pour que vous en arriviez à ce point ?
Il faut arriver à évoluer !
sissi
Et bien je sais pas Sissi, une situation qu’Emmanuelle a découvert mais comme m’a dit le docteur on va sûrement découvrir peut-être autre chose. Ce blogue permet de découvrir des situations comme cela, que moi-même je ne m’en rends pas compte à chaque fois, des blessures qu’il faut cicatriser peu à peu.
Et avec l’hypnose ça va remuer encore plus dans ma tête ça va remonter, alors accrocher vous.
Pour les couleurs j’y travaille, mais je ne peux pas foncer en faisant n’importe comment non plus.
Si cette toile vous vous fait voyager, alors bon voyage dans le monde imaginaire, là-dessus aussi j’ai du mal, imaginer. C’est compliqué.
Beatrice
A y regarder de près, on ne voit plus tellement les rubans, mais des personnages qui dansent, ce qui est très joli.
Pour en revenir aux rubans, quand j’étais enfant j’avais des nattes. En temps normal on mettait des barrettes au bout, pour que la tresse ne se défasse pas. Les élastiques ne courraient pas les rues en cette époque après la guerre. Les dimanches, on mettait des rubans que l’on tressait avec la fin de la tresse, et on serrait très fort pour qu’ils ne tombent pas. Les rubans cela servait à faire beau, à faire joli. Il y en avait de différentes couleurs, mais aussi de différentes largeurs. Mais le but c’était bien que la tresse ne se défasse pas.
Les rubans dans les cheveux, là c’était plus pour faire joli. Là encore le dimanche.
Mais si moi j’ai porté des rubans, ma fille qui est un peu plus jeune que vous, je ne lui en ai jamais fait porter. Alors quelle image de vous, un peu rétro vos mères voulaient elles donner ?
En tous les cas, pas étonnant que vous en ayez de mauvais souvenirs, parce que ça ne se faisait plus.
Catherine Lestang
Je suis étonnée du résultat de ce dessin.
Moi elle m’en mettait derrière pour tenir les petits cheveux de derrière. Ça me faisait mal.
Le message était bien passé, exemple le psychologue, sa réaction que j’étais une petite fille modèle.
sans mauvais plis sur moi, tout au carré et bien élevée !
Beatrice
J’aime beaucoup cette composition qui me fait penser à une toile de Jouy :
http://www.castorama.fr/store/Papier-peint-vinyle-sur-intisse-Toile-de-jouy-bleu-mat-prod16130051.html
Emmanuelle Cesari
C’est vrai que ils sont originaux et fins, certains en motif 🙂
Beatrice