Pour cet après midi, je voulais faire découvrir aux jeunes, l’artiste Alexander Calder.
Voici ce qu’on peut lire dans la biographie :
Alexander Calder est un artiste américain connu pour ses mobiles et ses sculptures suspendues qui s’animent en réponse à des forces extérieures. Ferronnier talentueux, Calder étudie l’ingénierie mécanique avant de s’intéresser à l’art dans les années 1920 et étudie avec George Luks et Boardman Robinson à l’Art Students League à New York. Calder s’installe à Paris pour continuer sa formation en 1926 et se familiarise avec l’avant-garde européenne à travers
Jean Arp et Fernand Léger
La même année, Calder commence sa pièce la plus célèbre Cirque Calder, un cirque miniature mécanique créé pour être utilisé devant un public. Calder a d’ailleurs déclaré à propos de son intérêt pour le cirque « Je suis passionné de relations spatiales… Tout ce qui touche au grand espace m’a toujours intéressé ». Ses formes biomorphiques rappellent le surréalisme de Joan Miró avec ses lignes courbes et ses formes géométriques aux angles arrondis. Né le 22 août 1898 à Lawton en Pennsylvanie, l’artiste abstrait vit à New York jusqu’à sa mort à l’âge de 78 ans le 11 novembre 1976 :
http://www.artnet.fr/artistes/alexander-calder/
Je voulais essayer de leur faire travailler les boucles et le mouvement. Leur proposer une petite pause, pour ne pas les lasser avec le travail sur « Le Petit Prince ». Le déroulement des activités est un peu chamboulé en ce moment. Il y a moins de jeunes, le soleil donne envie d’aller se promener, certains sont en cours de transfert et puis il y a les imprévus.
Comme d’habitude j’ai fais ma mise en place, avec E. avec qui je suis certains samedis dans son atelier, auprès des personnes handicapées.
Une fois les jeunes installés, j’ai donc proposé le thème de mon atelier, en faisant un petit résumé pour que les jeunes puissent découvrir cet artiste et je leur ai montré des photos pour leur faire comprendre le travail de cet homme. Je leur ai montré des formes de boucles, mais aussi de ce mouvement dans l’espace. J’ai ensuite distribué des feuilles blanches et l’atelier a pu commencer. Comme c’était une nouvelle découverte, j’ai pensé à rassurer les jeunes et je suis passée voir chaque personne pour les aider à débuter une esquisse en cas de besoin. Mais je trouvais qu’ils se débrouillaient tous pas mal. Pour et dans cet exercice, je leur ai dit d’être observateur du mouvement de leur poignet mais aussi de leur crayon, de prendre conscience de ces divers mouvements, mais aussi de prendre du plaisir à ce qu’ils faisaient apparaître sur leur feuille.
Ensuite, je leur ai demandé de penser aux couleurs qu’ils allaient mettre. Comme d’habitude ils avaient à leur disposition de la peinture aquarelle, des pastels secs, grasses, à l’huile et de gros marqueurs. Chacun avait donc la liberté de choisir afin de laisser son empreinte dans sa création. Ce fut un atelier très calme. Un jeune chantonnait doucement. Chacun prenait son temps pour donner vie à une forme et à la mettre en couleur. Je les sentais heureux. Ils ont ensuite donné leur avis sur ce thème. Je les ai écouté, ce qui me permet de mieux m’adapter par la suite. J’ai prévenu, comme à chaque fois, que l’atelier allait se terminer dans une demi-heure. Cela permet aux jeunes de s’organiser pour les finitions et de prévoir la fin de l’atelier. Nous avons rangé ensemble, accroché ensuite les dessins sur les grands tableaux prévus pour cela. Un goûter copieux a terminé l’après-midi : )
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