BMP – Mosaïque grenouille


Ma nouvelle mosaïque.
Voilà j’ai loupé mon joint sur ma dernière mosaïque donc le mieux c’est de ne pas rester sur cette non réussite. Alors j’en réalise une autre, en faisant encore plus attention afin de pouvoir la finir jusqu’au bout et convenablement.
Je vais garder le conseil d’Emmanuelle dans le coin de ma tête pour étaler mon joint. Peu en épaisseur. Car en ce qui me concerne sur ma dernière mosaïque mon joint était pas mal épais. Dans ma tête pas de blanc de trous ou de petite bulle.
J’ai pris un plateau, la mosaïque de Maud sur le blogue à côté, m’a donné une sacrée envie d’en réussir une comme la sienne aussi grande. Elle regarde mes réalisations et moi je vais faire un petit coucou.
Donc un plateau, pour la motricité je trouve peut être plus facile j’allais le découvrir. Pour les gestes peut-être aussi.
Mon motif, une grenouille, le mot caméléonienne est ressorti, je me disais une avec des couleurs, mais pas trop ; juste histoire que cette grenouille passe partout, reste discrète, dans le paysage, l’ambiance.
Et puis il y a cette histoire de brouette dans le livre : «  Gérer la Dissociation d’origine Traumatique. »
Un petit clin d’œil pour mes grenouilles
Je n’ai pas trouvé encore l’idée pour la réalisation de mon fond. Mais ça va venir 🙂
J’ai rencontré quelques difficultés pour couper les morceaux de tesselles, je veux dire de façon que mes morceaux taillés suivent bien la forme de la grenouille.
Pour ma coupe, je voulais que celles-ci soient moins millimétrées. Je voulais que mes tesselles soient moins carrées.
Au début j’ai commencé par couper des morceaux de la même grosseur à peu près. Mais une forte angoisse est survenue. Un moment donné je voulais mes morceaux tous de la même grandeur et grosseur. Limite à prendre une règle pour mesurer.
Donc j’ai fait une pause. A ma reprise l’angoisse était beaucoup moins forte. Je me suis laissée aller légèrement dans mes coupes. Et là je reconnais finalement ce n’est pas si moche, les morceaux qui sont plus grands ne sautent pas vraiment aux yeux, du moins pour moi quand je regardais ce début de « travail » là les mots lâcher prise, ressortent, c’est un peu ça finalement, ne pas toujours tout contrôler au millimètre près dans toutes situations, lâcher du leste.
Pour le début de  mon collage, je ne peux pas commencer en mettant des morceaux par ci par là. Il faut qu’ils soient rassemblés, j’ai besoin d’une vraie base de départ qui ressemble à quelque chose.
Voici donc le début de ce travail.

BMP – Volcan à la peinture aux bonbons smarties


Un fond réalisé avec des bonbons smarties, mélangés avec des encres aquarelles en spray de couleurs.
Je me suis installée dans la cuisine. Une lubie. Je mangeais des bonbons smarties en réalisant une esquisse, et subitement cette lubie m’est apparue : et si je les faisais chauffer au micro-onde pour en faire une pâte à peindre. Donc c’est ce que j’ai fais, j’ai laissé mon esquisse en cours de réalisation de côté et hop c’est parti ! Un fois tiède mon mélange. Avec un pinceau j’ai réalisé une forme de feux des traits qui partaient vers le haut. Je trouvais sympa l’odeur, les morceaux des bonbons ressortaient c’était agréable. Sa texture rappelait le chocolat 🙂
Une fois sec, j’ai pris mes encres aquarelles en sprays et j’en ai aspergé un peu partout. Je trouvais sympa le mélange qui se réalisait entre les couleurs. Je voulais réaliser des noyaux de couleurs, au centre en éruption. Comme un volcan qui se réveil.

Matériaux

Feuille de format 50 x 70 cm à grain fin, smarties, pinceau assez gros.
Couleurs encre aquarelles en sprays (violet, bleu, blanc, rouge, jaune).
Colle en bombe.

Qu’avez-vous ressenti ?

Un moment une excitation et après un énervement mais je n’ai pas compris pourquoi. J’ai évité de m’attarder dessus, une peur.
Des moments de blancs, perdus dans ma tête, j’avais l’impression qu’elle était vide, ma nuque lourde, et une sensation de creux sous les cotes.
Une espèce de sensation de planer m’emmenais parfois.
Une impression d’être à côté de mon corps

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Finalement après toutes ces situations un calme est revenue. Dans ma tête c’était plein, elle me paraissait plus lourde. Ma curiosité non rassasiée. Je ressentais un manque en regardant ma toile.
Une impression d’avoir loupé des moments lors de sa réalisation.
Mais le calme était là.