BMP – Un cœur bien coloré  ! Agir avec son cœur c’est aider les autres à se lever

BMP – Un cœur bien coloré  ! Agir avec son cœur c’est aider les autres à se lever
Je pensais et je pensais à tout un ensemble de situations diverses. C’est à ce moment que cette idée de faire avec son cœur, ce qui souvent aide les autres à se lever, m’est venue. Comme j’aime dessiner, je l’ai traduite dans une création. Faire le bien autour de soi, c’est avant tout un acte altruiste.
Et si faire du bien pouvait également nous être bénéfique ? C’est vrai ça !
Bon on sait tous que certains facteurs, comme le stress, la dépression, mais aussi le bien-être personnel ont une incidence sur les maladies cardio-vasculaires qui ne sont liées à ce que nous mangeons, à ce que nous mettons dans notre assiette. Mais là mon idée à moi, c’est de faire de la prévention sur : « agir avec son cœur envers les autres » mais aussi pour le bien de notre cœur.
Pour ma part, quand je peux proposer du positif dans les différents mouvements associatifs auxquels je participe, ou j’aimerais en reprendre doucement le mouvement. Proposer du positif en faisant du bénévolat, c’est une grande aide, pour les autres mais aussi pour soi, mais bien entendu, chacun fait comme il le sent. Je pense que ce partage, cette aide, se passe dans les deux sens et c’est cela qui est magique. Il arrive même que parfois des émotions se déchaînent, surtout quand on est un peu sensible  mais vivre cela, ce n’est pas être faible, c’est une force, tout comme vouloir aider les autres à se lever. C’est une écoute attentive et bienveillante. Un geste ; un mot peut apporter beaucoup à une personne qui ne va pas trop bien. Avoir ou ressentir parfois de la colère devant des faits qui nous font mal, ce n’est pas une faiblesse, pas du tout, c’est notre cœur et notre cerveau qui réagissent, car nous ne sommes pas des glaçons.
La plus grande récompense que l’on puisse recevoir, entre autres, consiste à se sentir utile et à donner forme et sens à ces sentiments qui nous habitent. De même savoir recevoir ce que l’autre nous offre, même si ce n’est pas toujours aussi facile dans ce sens là, c’est au final nous faire du bien et du bien pour notre cœur. Je me dis que l’aide c’est une sagesse qui nous enrichit, ou encore que la bonté s’offre avec la liberté et l’intelligence. Il faut apprendre à écouter avec le cœur. Cette sincérité est pour moi très importante. Mais ce qui est aussi très important, et qu’il ne faut pas oublier c’est de laisser la liberté de mouvement envers les personnes. Aider les autres à se lever oui, mais en respectant les limites de vies de chaque être humain. Je me dis que ça pourrait être bon thème du bac philo 🙂

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Pour concrétiser mon esquisse, mon idée était de faire apparaître un cœur qui aurait avec lui une petite valise dans laquelle il mettrait tout ce qui pourrait lui faire du bien. En fait ce serait un cœur qui partirait en vadrouille pour découvrir des amis aussi pour recevoir cette richesse.
Un cœur rigolo, un cœur qui ferait apparaître la bonne humeur, car tout ce qui fait du bien est également une force pour nous aider à sourire à la vie !
Un cœur avec des yeux, car celui-ci a besoin d’yeux pour voir cette liberté intérieure et pour la ressentir. Une fois mon ébauche finie, je me suis amusée à le recouvrir de son manteau de couleur. Avec comme médium des feutres aquarelles. Amusée oui, mais avec  du plaisir. Par moment, je me suis retrouvée à créer des petites formes, des formes qui venaient sur le moment, sans trop de réflexion. Puis, j’ai laissé le mouvement des couleurs me parler dans ma tête et à le suivre. Le manteau est né ainsi. Les finitions ont été faites au fur à mesure.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. J’ai utilisé un crayon à papier HB, comme médium divers feutres aquarelles et des feutres à pointes fines.

Que ressentez-vous face à votre production ?

Je regarde ma production posée sur le grand chevalet, ce cœur me fait rire ! Au moins il respire la gaîté et la bonne humeur. Je suis extrêmement fatiguée etc. Mettre des couleurs c’est super aidant et pouvoir prendre son crayon c’est encore fort après, le reste qui me vient en tête, pour le moment, je le mets de côté pour profiter de cet instant présent.

BMP – Deux visages et un blanc

BMP – Deux visages et un blanc
Ce blanc provoqué par les dissociations est inscrit chaque jour dans mes journées, mais qui finira par la suite dans mon passé. Quand j’y pense par moment cela reste angoissant. En fait, mes journées ressemblent à des puzzle jamais finis. Le soir dans mon lit, quand je me remémore ma journée, j’ai pas mal de blancs dans ces moments-là. Mais je me dis que demain est un autre jour ! Aller hop ! Il est important de terminer sa journée sur du positif, même si celle-ci a été bousculée et qu’elle n’a pas eu toutes les couleurs que l’on aurait souhaité.
Aujourd’hui donc, je vais retranscrire ce blanc qui s’est marqué dans le présent et qui va aller finir dans le passé, qui va donc rester derrière l’avenir. Faire naître une production est aussi une manière de rester sur le positif et d’observer les faits différemment en allant plus dans un mouvement de douceur dans ma tête.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

En ce qui concerne la forme de l’esquisse, mon idée était de dessiner deux visages, l’un de face, qui sera le présent et l’avenir, et l’autre de profil, qui sera celui du passé. Entre les deux je ferais apparaître quelque chose qui ressemblerait à un visage, mais qui restera de couleur blanche, ceci fera parler les blancs. Il sera le visage qui portera en lui et sur lui, tous ceux que j’oublie à chaque fois dans mes journées. Mon désir était qu’il soit plus petit que les deux autres, je me disais aussi que la couleur blanche le ferait suffisamment remarquer, mais aussi tout en restant à la fois discret. Pour donner plus de vie et du mouvement à tous ces visages, je devais les rattacher à un corps, car dans ma logique, sans corps, il ne pouvait y avoir ce phénomène de dissociation ! Dans ce corps on trouvera incorporé des petits morceaux, qui traduisent la dissociation, mais les morceaux tiendront bien les uns dans les autres pour cette fois-ci.

Concernant le manteau de couleur, je souhaitais y introduire des couleurs pastel douces. Les couleurs violentes comme le rouge vif me faisaient trembler, rien que d’y penser ! Je me suis donc promené dans les tons d’un  bleu clair, dans un rose, un jaune, de l’orangé et le violet en y rajoutant quelques mélanges nuancés. Douceur, apaisement résonnaient en moi dans ma tête. Mais malgré tout, dans mon cerveau, c’était nettement plus complexe. Il est vrai que chez moi, entre le cerveau et ma tête, se trouve cet espace qui par moment fait filtrage, comme une barrière de protection à cet instant présent. Toutes les finitions ont étés faits au feutre marron.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. J’ai utilisé un crayon à papier HB, comme médium de la peinture aquarelle, un pinceau plat et un crayon-feutre noir.

Que ressentez-vous face à votre production ?

Je regarde ma production, je me sens moins compressée dans ce corps. Mais il y a une pulsion dans ce dernier qui  prend beaucoup de place.

J’ai aimé  déposer les couleurs sur ce corps. Ce visage entre les deux me paraît finalement inaperçu, et je dois dire que je trouve cela très bien.