BMP – Un cœur à paillettes en un minuscule chapeau

BMP – Un cœur à paillettes en un minuscule chapeau
Je souhaitais, me retirer la covid de la tête, entre autre. J’avais organisé un événement pour le groupe arts plastiques. Mais pour la sécurité de tous, j’ai été obligée de l’annuler ! Encore la covid !
Alors je me suis dit, je vais faire un peu de collage, accompagné d’un geste de peinture aquarelle. Mon RDV avec les médiums était pris en cette journée.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Il y avait en moi comme une envie de mettre des paillettes. Je me disais : « ramène-toi un peu de couleur dans ta tête. »  Mets-toi du soleil, des tons jaune qui réchauffent, jaune, c’est ce qui m’est venu tout de suite dans ma matière grise. Le lien était là : Jaune = des fleurs comme les capucines, le bougainviller, le mimosa, ou le coeur-de-Marie.
Voilà, pourquoi ne pas faire un collage dans un cœur et une production avec du jaune ? Une façon de me ramener un peu de douceur. Penser à autre chose qu’à la covid ! Voilà les raisons de dessiner un cœur et de le recouvrir de paillettes. Un mélange de tons qui retranscrit une bonne ambiance et oui, pourquoi pas ?
J’avais cette autre envie qui était de chapeau, mais dans une très petite forme, à peine inexistante. Tout en rajoutant une dose d’humour. Ça sera donc une forme de production qui sera rigolote ; qui sortira du cadre raisonnable, de la « normalité ». D’ailleurs en parlant du raisonnable, j’ai lu il n’y a pas longtemps, un article qui parlait de la normalité. Finalement, il disait que la normalité, était d’être anormal. Cela m’a bien fait rire, car je m’y retrouvais !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Je pensais médium aquarelle plus les paillettes qui se trouvaient derrière moi sur l’étagère. Je savais que cela apporterait du relief et du relief dans une composition, c’est toujours un petit plus sympa. Heum ! Et moi les petits plus, je les mets tout de suite sur ma feuille. Après, pour mon esquisse, les idées étaient là, je devais juste les remettre dans l’ordre mais surtout mon cerveau à l’endroit.
Je commence donc par faire apparaître le cœur qui fera parler celui de l’humain celui qu’il remplace, celui du coeur-de-Marie. La fleur que je trouve remarquable et très élégante. Puis je continue en rajoutant un corps avec des mains, celui-ci est habillé d’une grande veste longue. Je continue en faisant apparaître mon petit chapeau que je percevais tout petit. Je termine en rajoutant une écharpe. Dehors, il fait froid !
Une fois terminé, je me lance à déposer ma peinture aquarelle avec mon pinceau, donc ce jaune des fleurs comme la capucine. Puis un peu de marron, du rouge-rose, du marron vert-kaki. J’ai terminé par le collage sur la forme du cœur humain. Les finitions ont été faites au feutre à pointe fine.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Comme médium : de la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire apparaître l’esquisse. Feutres de couleur à pointe fines pour quelques finitions, des paillettes pour mon collage. Pour terminer une feuille de format 36×46 cm.

Que ressentez-vous quand vous regardez votre production ?

J’ai froid dans ma tête. J’ai du mal. Je repasse plus tard regarder cette composition, je me sens mieux, le froid n’est plus présent. Je me sens serrée en moi. Je me suis amusée, mais j’ai l’impression qu’il manque une fin à cette création…

BMP – Danser sur un air d’accordéon

BMP – Danser sur un air d’accordéon
Allez, on danse le Mambo, le chachacha et le tango.
Danser augmente le volume de l’hippocampe cérébral. On sait, hélas, qu’en vieillissant, le cerveau s’altère lentement, notamment certaines structures comme l’hippocampe, qui est impliqué dans la mémorisation et la navigation spatiale, perdent de la matière grise, les neurones.
Danser permet d’augmenter le volume de cette structure. Un autre bénéfice, elle diminue le risque d’apparition sénile et stimule notre mémoire. C’est aussi une bonne activité pour les malades atteints de Parkinson, tout comme lutter contre les vertiges. En se contractant, les muscles libèrent spécifiquement des protéines. À court terme, l’activité physique modifie aussi le métabolisme de l’organisme : les rythmes respiratoire et cardiaque augmentent, améliorant le flux sanguin du cerveau.
Est-ce que vous saviez que le le tango ne soigne pas la maladie, qui est dégénérative, mais il l’aide à en ralentir les symptômes. C’est pour cela que quand j’étais aide-soignante en maison de retraite médicalisée, il y avait des moments de danse avec une professionnelle. Un médecin m’en a parlé récemment. Cette activité du tango, c’est d’abord la marche. Les patients ne sont pas obligés à chaque fois de lever la jambe comme ça ce danse. Certes cela ne guérit pas, mais la danse constitue un appui pour contrer le déclin lié à l’âge des capacités physique et mentales : alors dansons !
Je suis toujours restée sur cette approche, car de plus, il y a l’art-thérapie qui est mis en place. Deux soins qui aident.
Pour accompagner mon écrit je vais créer une composition.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Donc en moi, je vote pour dessiner le mouvement du tango, car j’apprécie cette danse même si je ne sais pas bien danser. Je vais donc trouver moyen de l’exprimer d’une façon irremplaçable avec une petite pointe d’irrésistible. Je ne suis pas sûre que cela se dise, mais j’ose le dire.
Je pensais aussi que je devais y rajouter un instrument de musique, et j’ai décidé que ce sera l’accordéon. J’avais donc l’image de mes traits, mais certains n’étaient pas finis, mais je me suis dit, en commençant mes premiers traits sur ma feuille blanche, le geste allait se faire tout seul.
Je commence donc à dessiner l’accordéon, et à ce moment-là, j’ai su que cet instrument remplacerait la tête des danseurs du couple. Je continue mon mouvement avec mon crayon à papier pour y rajouter un foulard très léger au niveau du cou de la dame. Puis j’ai terminé par le reste des deux corps, sans oublier le léger levé de la jambe.
Voilà mon ébauche était terminée, je m’amuse ensuite à danser parmi les tons : bleu, rouge-jaune, bleu clair, bleu foncé, un vert très léger, et du noir, sans oublier un argenté et or également très fin. Mes couleurs se mélangeaient avec le mouvement du corps. Je trouvais ça très chouette. J’ai terminé par quelques finitions.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des feutres aquarelle pour terminer les finitions.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Quand je regarde mon création, dans ma tête il y a beaucoup de mouvements, je n’y trouve pas de fin. J’y ai pris plaisir.
Petit clin d’œil à ma collègue qui m’accompagne dans mes ateliers, quand je peux y aller, qui serait ravie, car elle fait partie d’un orchestre et madame fait : du tuba.