L’histoire et l’origine du miel :
http://www.guide-du-miel.com/Lemiel/Histoire-et-origine.html
Restons dans les odeurs. J’avais cette idée, de faire naître un dessin en utilisant du miel de fleurs et je savais aussi que j’allais découvrir une autre façon de travailler cet aliment au lieu de le manger.
Au premier abord, je trouvais ce miel de fleurs épais mais suffisamment liquide pour pouvoir en faire apparaître une forme sur ma feuille. En soulevant simplement le couvercle, les premières effluves venaient se faufiler dans mes narines : l’arôme sentait fort et faisait déjà miroiter le pinceau dans ma tête.
Mon autre idée était aussi de déposer aussi sur ma feuille, les couleurs qui me parlaient sur le moment et sans revenir dessus, sans me poser des questions sur pourquoi et sur comment.
Je devais me débrouiller pour faire apparaître un dessin avec toutes ces situations.
Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?
Pour commencer, j’ai mis de côté les couleurs qui me parlaient sur l’instant présent, le jaune, le bleu, le blanc et le violet. J’ai également pris le premier pinceau qui se trouvait devant moi, sans me préoccuper de la grosseur.
J’ai ensuite pris une grande feuille blanche que j’ai posé devant moi sur la table.
J’ai alors commencé par mettre un peu de miel de fleurs au centre. Ça sentait bon. Puis, avec mon pinceau j’ai doucement étalé ce miel, mais je me suis rendu-compte que j’avais un peu de mal, comme si c’était un peu lourd à travailler.
J’ai alors rajouté de la couleur jaune aquarelle. C’est à ce moment là que je me suis vraiment rendu-compte que le miel ne s’étendait pas aussi facilement que ça, même un peu dilué dans de l’eau.
J’ai donc essayé de commencer à faire apparaître un premier mélange toujours au centre de ma feuille.
Puis j’y ai incorporé la couleur blanche et une goutte de bleu et j’ai re-mélangé encore. Une fois mon mélange de couleur aquarelle fini, j’ai remis une goutte de miel.
Le mélange qui était alors créé, était différent de ce que je connais, que ce soit pour la couleur ou pour la texture. J’étais sur le mode “intriguée”. Par contre l’odeur était toujours présente et ça c’était agréable, tout comme de pouvoir l’étaler sur ma feuille, avec ce pinceau choisi comme je l’ai dit, sans réfléchir vraiment.
Pour continuer mon dessin, j’ai rajouté d’avantage de couleur blanche et d’avantage de miel de fleurs.
Je restais toujours intriguée par ce que je voyais apparaître sur la feuille.
Pour apporter plus de relief à mon dessin, j’ai pris la feuille entre mes mains et je l’ai laissé pendre du haut vers le bas, pour pouvoir faire apparaître de l’épaisseur dans le relief mais aussi un peu de mouvement qui partait dans tous les sens, tout en essayant de garder le relief créé, tout en gardant ce qui était né dans l’instant présent, mais aussi dans le mouvement de mon pinceau et de mon poignet. Le tout enrobé de miel de fleurs.
Par moment j’avais comme l’impression de réaliser une recette de gâteau, tout en glissant sur un autre chemin, aussi bien chemin de découverte que chemin rempli d’odeurs.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Composition conçue sur feuille de format 50 x 70 cm à grain fin.
Aquarelle, miel de fleurs.
Une réflexion au sujet de « BMP – Une production à l’odeur de miel de fleurs »
Bonjour
Voici une idée bien ingénieuse. Votre œuvre est remplie de bonheur et de bonnes odeurs.
Attention de ne pas attirer les abeilles.
Vous nous fait découvrir qu’on peut faire avec tout.
maxwars