BMP – Feuille de travail à domicile – Évitement et expérience intérieure

BD – Aquarelle n° 727 – Evitement 2

Feuille de travail à domicile 5.1

Prendre conscience de l’évitement et l’expérience intérieure

1 – Prenez, chaque jour de cette semaine, un peu de temps pour vérifier si vous avez évité consciemment une expérience intérieure. Vous ne devez pas encore changer quoi que ce soit. Vous pouvez continuer et écrire ce vécu.
Il s’agit uniquement pour l’instant de prendre conscience de ce que vous évitez et de la situation où vous le faites.
Imaginez pouvoir définir l’intensité de l’expérience intérieure par un chiffre de 1 à 10, 1 indiquant que l’expérience est d’intensité faible et de 10 que l’expérience est de forte intensité.

Colère, dégoût, insécurité

Choisissez ensuite une expérience dont l’intensité se rapproche de 1 à 2 plutôt que de 9 à 10. En d’autres mots : une expérience qui n’est pas trop bouleversante pour vous.

Triste si je peux dire, mais plus-que de 2 en échelle, car moins pas trouvé.

Peut-être évitez-vous un sentiment de colère, par exemple l’idée que tout n’est que désespoir, le son voix critique dans votre tête ou (de prendre en compte) les pleurs d’une de vos parties dissociatives ?

Peut-être la tristesse, solitude, la peur de la petite fille en moi.

Nommez ce vécu intérieur et la réaction qu’elle éveille. Est-ce une émotion ?

Tristesse et culpabilité

une idée, une sensation physique ?

Pour la tristesse, je dirais un vide énorme en moi au milieu de mon corps, un trou, à s’y perdre. Et pour la culpabilité, j’ai souvent cette sensation qu’on va m’arracher la tête. J’ai un poids lourd qui me pèse sur le côté, sous les côtes et qui me fait trembler. L’angoisse qui doit prendre le relais.

Un souvenir ou un fantasme ? En avez–vous peur, en avez-vous honte ou en êtes-vous dégoûté ?

Une frayeur que tout s’arrête, plus de vie, le néant, cette situation ne me quitte guère. Sur certaines situations il y a un Mieux oui mais pas cette sensation de mort en moi. Que tout le positif acquis depuis ces dernières années tombe dans le vide et ça oui ça m’effraie. Et ça se transforme en une espèce de colère car je ne sais comment passer au-dessus de cette sensation, j’ai beau me dire non rien ne va arriver c’est une de tes personnalités, il faut la rassurer mais rien, c’est toujours présent. Alors là je me demande si cette personnalité m’entend (la petite en moi) quand j’essaie de la rassurer, même je dirais BEaTriCE LS car elle aussi elle doit ressentir cela. Béatrice elle ressent « de la honte » de ne pas pouvoir gérer cela.

2 – Répondez ensuite aux questions suivantes. Essayez de faire cela quotidiennement.
a/ Quelle expérience intérieur avez-vous évitée ou souhaitiez-vous évitez ?

Je voudrais éviter de ressentir en moi cet abandon, cette impression de me sentir toujours seule, car cette sensation n’est pas vraiment vraie, de plus elle me fait trop douter dans mes moments et encore plus quand mes dissociations sont trop fortes.

La colère aussi, Béatrice n’est pas comme cela, toujours en colère. Je voudrais montrer vraiment comment je suis réellement : timide, rieuse, et blagueuse… mais sérieuse quand il le faut aussi. Et cette colère cette personnalité qui ressort ne fait pas refléter l’adulte que je suis réellement.

b/ Quelles étaient vos idées, vos croyances ou vos angoisses au sujet de ce qui pourrait arriver si vous acceptiez ces expériences intérieures et donc « les admettre telles quelles » ?

Souffrir plus encore dans ma tête et me refermer. Mais je me dis je pourrais changer des situations,  mes attitudes en mieux, me concernant et envers les autres personnes. Peut-être aussi me dire que je n’ai pas toujours tort non plus.

c/  Qu’avez- vous fait pour éviter l’expérience ?

Éviter positivement je dirais 🙂
Je me suis occupé l’esprit, à faire mes exercices, ranger, à écouter de la musique à fond, lecture etc. pour éviter les souvenirs les images à remonter trop vite, j’ai aussi fait beaucoup mes exercices car j’ai cette angoisse si je les diminue mes dissociations soient plus fortes dans le fil des années… ce qu’a dit l’Arca ne me quitte pas.
Je dessine.

d/ De quelle aide ou de quel soutien auriez-vous besoin pour diminuer l’évitement de ce vécu ?

Je voudrais ressentir de la sécurité constante en moi et non des trous partout où les menaces pourraient rentrer de partout dans mon corps.
Je voudrais pouvoir changer de « mec ». J’en reviens à la sécurité en général etc.
Je voudrais qu’on me montre c’est quoi la sécurité.
Je voudrais être sûre que mes personnalités se sentent entre elles et que moi aussi je puisse les repérer et mieux les ressentir en moi.

Exemples :

a/ J’évite les émotions de tristesse. Je n’aime pas pleurer et je n’arrive plus à penser quand je pleure. Il y a en moi une partie qui pleure tout le temps. Je déteste l’entendre. Je veux m’éloigner de ce bruit et du sentiment qu’il éveille en moi.
b/ Si je m’abandonne à ce sentiment de tristesse, je crains de devenir tellement dépressif(ve), que je ne pourrai plus travailler.
c/ Je n’ai fait que travailler et je me suis fort occupé toute la semaine de façon n’avoir le temps ni pour penser ni pour ressentir quoi que ce soit.
d/ J’ai besoin d’aide pour me sentir en sécurité lorsque je suis si triste . Je crains de ne jamais pouvoir m’arrêter de pleurer.


Tableau

J’ai eu du mal à trouver, je me suis dit une forme, un corps, car ce sont bien nos sensations à nous, notre intérieur, nos expériences dont parle ce chapitre. Un corps un peu refermé sur lui-même, il représente ce mot évitement ce mot que j’ai retrouvé dans l’introduction page 96.
J’ai re-écrit justement ce que je peux ressentir en peurs, sentiments sur ce corps ; des mots que j’ai retrouvés dans la lecture de ce livre.
Toute la partie autour du corps représente l’extérieur.
Je voulais aussi bien faire la part des phobies extérieures : araignées etc. et ce qu’on ressent en nous en sensations à l’intérieur de notre corps.

Ce tableau a été réalisé à l’aquarelle.


Concernant la lecture de ces pages, j’ai eu un peu de mal à tout bien comprendre.
Mais en relisant plusieurs fois finalement des morceaux m’ont beaucoup parlés, exemple la fin de la page 97, le début de la page 98 (formes de comportements d’évitement.) et la page 99 (4. Pourquoi est-ce important de surmonter la phobie etc.)
Il y a ce problème de voix qui m’interpelle beaucoup, car dans ma tête je n’entends rien pour l’instant et dans le livre ils en parlent. Je me pose cette question : un problème là ou pas ?
Parfois j’ai besoin de relire plusieurs fois les pages, une, car j’ai oublié, mais aussi car la première fois je n’ai pas compris.

BMP – Feuille de travail à domicile – Récapitulation des compétences

BD – Aquarelle n° 724 – Récapitulatif des chapitres 1-2-4 2
Partie 1 : Récapitulation des compétences

Vous avez appris une série de compétences dans cette partie du livre. Ci-dessous, vous en trouverez une récapitulation. Nous vous conseillons de lire à nouveau ces chapitres et de continuer à faire les exercices décrits sur les feuilles de travail. C’est uniquement en faisant régulièrement les exercices que vous vous approprierez les nouvelles compétences.

Si vous le désirez, vous pouvez répondre pour chaque compétence aux questions suivantes :

1. Dans quelle(s) situation(s) avez-vous exercé cette compétence ?

J’aime bien les exercices de l’Ici et Maintenant de la page 40 et 41. Au début je trouvais cela un peu compliqué à comprendre, je m’emmêlais les « pédales » maintenant ça va mieux 🙂
Je réalise ces exercices parfois la nuit (pas tout le temps) quand celles-ci se montrent très mouvementées en flashs (me provoque des dissociations). Mais ça reste un peu compliqué, je reviendrais là-dessus plus loin. Je les réalise le matin également, juste avant de sortir de mon lit. Je fais « le toucher » avec ma lampe de chevet.

Avant de sortir, par exemple, pour un rdv où je ne suis pas vraiment emballée d’y aller. Quand il y a trop de tension avec mon « ami ». Quand il y a trop de dissociations, ou alors car je n’ai plus de repaires aussi pour x raisons. Quand je ressens la sensation de tristesse, le vide, le dégoût de la nourriture. Quand je ressemble à une puce de 2000wv.

Les encrages, mis en place en plus pour mes sorties (MP3, pierre) sont constamment dans mon sac je les traine partout. Quand je me sens affolée ou angoissée par trop de dissociations, je m’en sers, comme par exemple quand je ne reconnais pas un endroit alors que je dois le connaitre.

La musique me permet de m’évader, de penser à autre chose, celle-ci capte mon attention. Le son peut être parfois fort ou doux. J’essaie de suivre le rythme avec mon pied, histoire de rester dans le présent. La pierre me permet de ressentir quelque chose de présent dans ma main, je la serre, je la touche, une situation réelle, qui existe sur le moment présent.

2. Comment cela vous a-t-il aidée ?

Cela m’aide déjà à ne pas rester dans le profond passé, à revenir dans le présent. Pouvoir toucher mon corps et me dire oui c’est le tien, je veux dire si je me pince je le sens celui-ci, une situation où je ne suis pas capable d’être consciente, de ressentir et de réaliser avant de faire mes exercices parfois. (Trop de dissociations ou angoisses pertes de sensations etc.)

Cela m’aide à diminuer, chasser, mes angoisses sur le moment, même si cela ne dure pas dans le temps…

Parfois de pouvoir reconnaitre une ou des parties de mes personnalités (intrusions) exemple quand je ressens l’abandon dans ma tête quand celui-ci est très présent là je sais c’est une de mes personnalités qui est présente, donc j’essaie de lui parler, de la rassurer, ou alors quand une colère est présente, je ne la comprends pas, je lui explique que la colère n’apporte rien de bien. Celle-ci peut fait fuir tout le monde plutôt qu’autre chose… qu’il faut en retirer du positif ou alors s’occuper d’autre chose de plus intéressant, de plus positif dans la tête. Tourner en rond est du négatif. Comme pour la panique : je leur explique que rien de grave ne va arriver, qu’il faut essayer de profiter de la minute qui va se présenter etc. Les exercices m’aident à repousser certaines pulsions aussi, pas toutes mais un peu.

Avez-vous rencontré des problèmes en vous exerçant pour cette compétence ? Si oui : lesquels ?

Cette situation que j’écrivais dans la première question, le problème que je rencontre, est d’abord celui-ci : qui me parait important, cela ne me vient pas à l’esprit tout de suite, je veux dire que je n’y pense pas tout de suite à réaliser mes exercices du livres.

Ce que je veux expliquer, c’est qu’il faut que mes dissociations soient trop fortes pour me dire et oh ! voilà ! tu peux faire ça et ça… mais ça vient 🙂

Il y un autre problème : j’oublie beaucoup et quand je marque sur un papier, je ne comprends pas après. Je m’y perds dans mes écrits, je dois relire souvent les pages des chapitres aussi pour pouvoir bien retenir et pour ne pas me mélanger, pour réaliser convenablement mes exercices.

Maintenant je rencontre toujours des difficultés pour réaliser mes exercices dans la respiration, j’étouffe je manque de souffle.

Je n’arrive toujours pas réaliser non plus à faire mes exercices de L’Ici et Maintenant sans me dissocier. Mais je ne désespère pas non plus d’y arriver

Je suis plus à l’aise dans l’exercice du touché de l’objet, d’entendre plutôt que dans l’écrit, le goût qui est dans ma bouche à sucer un bonbon.

4. De quoi avez-vous besoin de plus pour (mieux) vous approprier cette compétence ?

Je pense que mes dissociations devraient encore être encore moins fortes. JE VAIS Y ARRIVER 🙂
Une meilleur concentration.
Mes angoisses devraient être moins fortes, et je devrais me faire moins de « film » dans ma tête… tornades… plus d’apaisement.
Plus de stabilité dans ma vie.
Mais il y a un mieux déjà 🙂 et ça je veux l’écrire, car c’est important de le signaler.
Mais je sais si je ne fais pas mes exercices régulièrement je recule, c’est comme si j’arrêtais le dessin c’est retourner en boule et dans le passé des médocs etc.
Donc je continue dans l’Art-Thérapie et dans la compréhension du livre.


• Chapitre 1 : Exercice de L’Ici et Maintenant
• Chapitre 2 : Développer et utiliser des ancrages dans le présent
• Chapitre 4 : Exercice de réduction du stress (avec la balle de stress)

Mon dessin : j’ai réalisé un récapitulatif des chapitres ci-dessus.
Concernant le temps, je l’ai représenté avec le sablier original qui se balance, le temps de la journée, avec un peu de moi : ma coupe de cheveux.
Pour les encrages j’ai dessiné les écouteurs de mon salon, c’est un des encrages en plus que j’ai rajouté.
Et puis j’ai dessiné ma balle pour l’exercice de réduction du stress.
Tableau réalisé à l’aquarelle.