Cancer du sein en ligne : effets de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication

Cancer du sein en ligne : effets de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication

Marie-Jo Brennstuhl
Pauline Audinet
Cyril Tarquinio

Available online 9 October 2017
Résumé

Objectif

L’objectif de cette étude est de mettre en exergue les effets de l’utilisation de lieux d’échanges virtuels sur l’adaptation psychologique des patientes à la pathologie cancéreuse et notamment au cancer du sein.

Méthode

Pour ce faire, une revue de littérature a été effectuée. Les bases de données Cairn, Wiley Online Library, Taylor and Francis, ScienceDirect, Journal of Medical Internet Research (JMIR), Communication organisation, PubMed Central NCBI, APA PsycNET, Cross Ref, Oxford Journals, Persee, et Link Springer ont été explorés. Nous avons inclus toutes les études quantitatives et qualitatives portant sur l’utilisation de technologies ou de ressources en ligne en lien avec le cancer et plus particulièrement le cancer du sein.

Résultats

Cinquante-deux articles ont alors été sélectionnés. Quarante incluaient exclusivement des femmes atteintes du cancer du sein, et 12 incluaient différents types de cancer (sein, prostate, reins, poumon, sang…). La plupart des études ont rapporté des résultats significatifs en termes d’adaptation psychologique : une amélioration du bien-être émotionnel, psychologique et général ; une diminution de l’anxiété et du stress ; un meilleur optimisme ; une meilleure qualité de vie, ainsi qu’une meilleure participation à la santé.

Conclusion

Les résultats suggèrent une relation positive entre les lieux d’échanges pour les patientes et les résultats concernant la gestion de leur vécu par rapport à la maladie.

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Rosemary Reilly de l’Université Concordia étudie le potentiel de l’art-thérapie

Rosemary Reilly de l’Université Concordia étudie le potentiel de l’art-thérapie
10 août 2017
C’est l’histoire de femmes et de leur combat contre le cancer du sein. La plupart n’avaient pas fait d’art depuis leur enfance. Mais l’activité créatrice leur a ouvert des perspectives très précieuses. À un point tel qu’elles se retrouvent aujourd’hui au coeur d’un programme de sensibilisation du public et d’une publication pilotés par une spécialiste des sciences sociales de l’Université Concordia.

«My present».Photo: Louise
Tout a commencé quand Rosemary Reilly, professeure agrégée de sciences humaines appliquées à la Faculté des arts et des sciences, a découvert une étude pilote sur la thérapie par l’art qui l’a profondément affectée. L’initiative en question était appuyée par la directrice de l’organisme de soutien CanSupport des Cèdres, Andréanne Robitaille, et dirigée par l’infirmière chercheuse Virginia Lee du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et l’art-thérapeute Kate Laux, qui travaille avec CanSupport. Ensemble, elles ont collaboré avec des membres de l’organisme pour mener à bien le projet.

« C’était à la fois touchant et passionnant de voir des femmes vivant avec le cancer du sein expliquer comment l’art et l’art-thérapie les ont aidées à s’épanouir et à donner un sens à leur expérience, explique la professeure Reilly. J’ai tout de suite pensé que tout le monde se devait d’être au courant. »

Les responsables de l’étude avaient d’abord demandé à Mme Reilly de les aider à analyser leurs résultats à titre de chercheuse qualitative en sciences sociales. Il en est ressorti plusieurs thèmes connexes. Ainsi, dans le contexte de l’art-thérapie, la création ouvrirait à ces femmes des espaces d’autoréflexion qui leur permettraient d’affronter leur diagnostic et leur traitement, de gagner en résilience face à l’adversité, de trouver une paix intérieure et enfin, de redonner un sens et un but à la vie.

« Les aspects émotionnels et spirituels de la personne sont souvent négligés par les professionnels de la santé qui, tout naturellement, tendent à privilégier le traitement de la maladie et le bien-être physique »

poursuit la professeure Reilly.

Une expérience révélatrice

La principale force de l’art-thérapie, selon Mme Reilly, repose dans l’importance accordée à la croissance existentielle et post-traumatique. « Le fait que nous puissions, en tant que personnes, tourner les épreuves difficiles à notre avantage pour nous épanouir est révélateur, explique-t-elle. Certaines des participantes à l’étude poursuivent encore leur traitement ; d’autres sont en rémission ou en soins palliatifs. Toutes, cependant, affirment que l’art-thérapie a joué un rôle clé dans leur cheminement. »
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