Les nouveaux enjeux éthiques de la médecine prédictive et personnalisée

Dr MF Mamzer MD, PhD
Service de transplantation rénale et soins intensifs
Hôpital Necker, Paris
Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale
Université Paris-Descartes
26865VG_hippocrate[1]
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Livre-Principles-of-Biomedical-EthicsLe « PRINCIPISME » 

Autonomie 
–Information loyale
–Respect des capacités décisionnelles des personnes autonomes

Non malfaisance 
–Impose de ne pas nuire

Bienfaisance 
–Actions positives bienfaisantes, avec bénéfice maximaux et torts minimaux (dans le meilleur intérêt du patient)

Justice-Equité 

L’empire du traumatisme – Enquête sur la condition de victime – Didier Fassin, Richard Rechtman

L'empire-du-traumatisme

Didier Fassin
Richard Rechtman

Broché : 442 pages
Editeur : Flammarion – 7 mars 2007
ISBN-10 : 2082104494
ISBN-13 : 978-2082104494

Des attentats aux séismes, des accidents d’avion aux prises d’otages, des massacres de populations aux suicides d’adolescents. Tout événement violent appelle la présence de psychiatres et de psychologues qui interviennent au nom de la trace psychique du drame : le traumatisme. Longtemps cette notion a servi à disqualifier soldats et ouvriers dont l’authenticité de la souffrance était mise en doute. Désormais, grâce au traumatisme, les victimes trouvent une reconnaissance sociale. Ce renversement procède de deux histoires convergentes. l’une, intellectuelle, qui va des travaux de Charcot. Janet et Freud à l’invention de l’état de stress post-traumatique aux Etats-Unis et à sa difficile adoption en France, l’autre. morale, qui fait succéder à un siècle de suspicion une ère de réhabilitation et produit l’émergence d’une nouvelle subjectivité politique : celle de la victime. Le livre explore trois scènes emblématiques où se déploient trois formes d’intervention : la victimologie psychiatrique, après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse ; la psychiatrie humanitaire, en Palestine durant la seconde Intifada ; la psychotraumatologie de l’exil, à l’oeuvre auprès des demandeurs d’asile. Les auteurs montrent comment le traumatisme est devenu une ressource sociale ambiguité qui permet certes de détendre des causes et de revendiquer des cirons, mais conduit aussi à exclure des groupes humains, à occulter des inégalités sociales et à produire de nouvelles hiérarchies d’humanité.