Outreau, procès Legrand, censure

Logo Madiapart09 juin 2015 |  Par Jacques DELIVRé

Mon commentaire à l’article d’Antoine Perraud (« La mascarade d’Outreau continue ») qui date pourtant de plus d’un mois, vient d’être dépublié ce matin. Considérant que ce commentaire respectait scrupuleusement la « Charte » (j’y disais que l’article de Perraud était « infâme », mais pas Perraud lui-même), j’estime qu’il s’agit, une fois de plus sur Médiapart, dont je suis abonné et client, d’un acte caractérisé de CENSURE…Donc, adieu, salut et fraternité à ceux et celles qui restent encore.


 

CENSURE PAR MEDIAPART : Mon commentaire qui date d’un mois environ, et qui suivait l’article d’Antoine Perraud (« La mascarade d’Outreau continue ») vient d’être DEPUBLIE aujourd’hui par Médiapart.
Je vous le renvoie, donc :
« Monsieur Perraud.Votre article est infâme, véritablement. Vous insultez les seuls gens courageux qui tentent d’y voir un peu clair dans cette affaire très compliquée. En outre, il est gravement diffamant envers Marie-Christine Gryson à qui vous prêtez des intentions inavouables. Croyez-vous sérieusement que nous faisons tout ce labeur de réinformation pour le plaisir ? Nous tentons seulement de montrer que la réalité présentée par les médias dominants (et aujourd’hui par Médiapart, qui rejoint ainsi les Durand-Soufflant et autres Aubenas) est pour le moins truquée, voire faussée, voire tendancieuse, voire carrément fausse, et s’apparente-je pèse mes mots-à la propagande la plus grossière… Puisse le citoyen honnête, le lecteur ordinaire, se faire une idée juste des choses… Cela ne se fera pas en lisant votre article en tout cas. Pour finir, Monsieur, sachez que je ne vous salue pas. »

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Outreau et le journal Le Monde : « Comme d’habitude » revu par les soins de Jacques Thomet

Logo Un journalisme d'investigation6 juin 2015 | Auteur
Je vous livre mon adaptation satirique du tube de Claude François, dédiée à Florence Aubenas et Lucie Soullier après leur article « Outreau : trois semaines dans l’ombre des révisionnistes » dans le Monde de ce samedi.
Vous devez savoir que j’étais à Rennes de lundi à jeudi soir et que j’ai suivi toutes les audiences intégralement.
Vous devez surtout apprendre qu’aucune des deux journalistes du quotidien n’est venue me parler, à aucun moment, avant ou après les audiences, ou pendant les suspensions de séance, pour me demander mon avis, avant de me mettre en cause dans leur papier écrit à quatre mains. C’est le contraire de ce que j’apprenais aux futurs journalistes quand je donnais des cours à l’IPJ ou à Sciences Po…
Voici ce « Comme d’habitude » abrégé, et revu à ma manière :
Je me lève, et je vous bouscule
Vous ne bougez pas
Comme d’habitude
Soullier, et toi Aubenas
Aux yeux n’avez pas froid
Comme d’habitude
Ma main caresse mon clavier
Vous n’me lisez pas
Comme d’habitude
Mais vous, changez mes propos
Comme d’habitude
Vous me taillez un costard
Bien trop grand pour moi
Comme d’habitude
A deux, vous m’abominez
Sans m’avoir parlé
Comme d’habitude
Sans bruit, la raison vous quitte
Plus de cellules grises
Comme d’habitude
Gare à, l’effet Rosenthal
Comme d’habitude
Comme d’habitude, dans tous vos papiers
Vous occultez la vérité
Comme d’habitude, je vais sourire
Comme d’habitude, je vais même rire
Comme d’habitude, vous me faites vomir
Comme d’habitude
Et puis le jour s’en viendra
De vos repentirs
Comme d’habitude
Soullier, Aubenas
Vous trouverez la voie
Comme d’habitude
Toutes seules, vous découvrirez
L’objectivité
Comme d’habitude
Vos calomnies, j’essuierai
Comme d’habitude
(…)

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