Les dires du psychiatre Charles Caillé jugé à Nantes le 18 mars 2011

16/03/2011 – Le parisien :
Selon le médecin, il s’agissait de « touchers-massage du Hara », une technique japonaise, avait-il alors expliqué.
L’accusé a admis avoir eu des pratiques « un peu atypiques », mais nie toujours les viols. « Je n’avais pas conscience de les blesser. Je voulais les éveiller à la sensualité », a-t-il déclaré.
18/03/2011 – Le Parisien :
Le psychiatre lui propose de pratiquer « la méditation de l’étreinte ».
Celui-ci a reconnu « des erreurs » mais conteste avoir commis la moindre « faute ». Des « dérapages », oui, mais aucun viol.
18/03/2011 – RMC.fr :
Lors de son procès, l’ancien psychiatre a admis des « dérapages » mais a nié avoir voulu violer ses patientes, estimant que ces dernières étaient consentantes.
« Je demande pardon à mes victimes, je ne suis pas fier de moi », avait finalement sangloté l’ancien psychiatre, avant que les jurés ne partent délibérer.
« Je remercie mes patientes de m’avoir accusé. Cela m’a permis de voir que j’étais à côté de mes pompes. »

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Autre billets sur le procès du psychiatreCharles Caillé
18/03/2011 – Huit ans de prison pour un psychiatre accusé de viols près de Nantes
18/03/2011 – Dix ans de prison requis à Nantes contre un psychiatre jugé pour viols
16/03/2011 – Un psychiatre jugé à Nantes pour les viols de trois patientes

16/03/2011 – Un psychiatre jugé à Nantes pour les viols de trois patientes

16.03.2011
Un psychiatre de 68 ans, aujourd’hui retraité, est jugé par la cour d’assises de Loire-Atlantique jusqu’à vendredi pour viol sur trois de ses anciennes patientes.
L’accusation de « viol » est assortie de la circonstance aggravante de « personne ayant autorité ». Au cours de l’audience de mercredi, deux des trois parties civiles sont venues témoigner à la barre.
La première, âgée de 20 ans à l’époque des faits, avait porté plainte en mai 1998.
Un premier non-lieu avait été délivré dans ce dossier en 2000 mais l’enquête avait ensuite été réouverte en 2007 après une nouvelle plainte.
Souffrant d’anorexie, la jeune femme aujourd’hui âgée de 33 ans, avait suivi une thérapie à partir de 1997 avec ce psychiatre. Après plusieurs entretiens « verbaux », le médecin lui avait ensuite prodigué des massages, d’abord sur le haut du corps, des attouchements qui ensuite avaient pris une tournure clairement sexuelle.
Selon le médecin, il s’agissait de « touchers-massage du Hara », une technique japonaise, avait-il alors expliqué.
En juillet 2006 une infirmière, aujourd’hui âgée de 56 ans, avait elle aussi porté plainte pour viol. Suivie en thérapie entre 1995 à 2000, elle avait dans un premier temps bénéficié d’entretiens classiques avant que le psychiatre ne lui propose de pratiquer « la méditation de l’étreinte ».
Le médecin et la patiente devaient se serrer l’un contre l’autre tandis que le praticien récitait des chapelets. Ensuite, sans vêtements, le médecin avait imposé des fellations à sa victime.
Cette patiente avait mis fin à la thérapie en 2000, et avait porté plainte sur les conseils de son entourage et d’un autre psychiatre.
Les parties civiles, qui se disent « salies », ont affirmé mercredi à l’audience qu’elle attendaient que l’accusé « reconnaisse les faits ».
L’accusé a admis avoir eu des pratiques « un peu atypiques », mais nie toujours les viols. « Je n’avais pas conscience de les blesser. Je voulais les éveiller à la sensualité », a-t-il déclaré.
Jeudi, une troisième ancienne patiente du psychiatre doit témoigner ainsi que les experts psychiatres ayant examiné l’accusé. Le verdict est attendu vendredi.
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