Lavier quand les rois de la désinformation s’en mêlent

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11 juin 2016
Par Caprouille

Premier mensonge :

« Libre ! Franck Lavier est ressorti libre… pour attouchements » Cette déclaration communiquée par Roy-Nansion l’avocate de Franck Lavier a pour but de nous faire croire qu’il n’y a rien de bien méchant qui soit reproché à notre loser (1) national. C’est un fieffé mensonge par omission, repris en chœur par des journalistes…

Premier mensonge :

« Libre ! Franck Lavier est ressorti libre… pour attouchements »

Cette déclaration communiquée par Roy-Nansion l’avocate de Franck Lavier a pour but de nous faire croire qu’il n’y a rien de bien méchant qui soit reproché à notre loser(1) national.

C’est un fieffé mensonge par omission, repris en chœur par des journalistes peu scrupuleux de nous communiquer les faits tels qu’ils existent réellement, ou restreints par leurs rédactions dans leur budget téléphonique ce qui les a empêché de vérifier auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer la véritable vérité vraie (notez mon insistance sur ce point en question).

La réalité est toute autre :

« Conformément aux réquisitions du parquet, Franck Lavier a été mis en examen pour des chefs de viols par ascendant et agressions sexuelles par ascendant et placé sous contrôle judiciaire, avec notamment l’interdiction de se présenter à son domicile et d’entrer en contact avec la plaignante », a annoncé le parquet dans un communiqué.

Franck Lavier est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès devant une cour d’assises pour agressions sexuelles et viols par ascendant ce qui est bien différent d’une main qui se serait égarée malencontreusement par dessus le pantalon du pyjama lors d’un jeu innocent entre un papounet et sa fifille. (Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n’est absolument pas fortuite.)

Les faits reprochés à Two-Lose(1) sont très graves. Ils renvoient devant une cour d’assises et non devant un tribunal correctionnel. Ce sont des CRIMES, non des délits !

Il est temps que l’on comprenne que le viol est le pire dévastateur de l’être humain.

Deuxième mensonge :

Il est véhiculé par la plupart de nos chers journalistes est le passé judiciaire de Two-Lose.
Il est rapporté dans la presse qu’il a été relaxé dans l’affaire d’Outreau. Que nenni ! Pas du tout ! Il a été acquitté !

« Relaxé signifie la mise hors de cause avec abandon des charges pour un délit. L’acquittement signifie que les jurés d’assises ne trouvent pas d’arguments suffisants pour sanctionner un crime. Le titre est malhonnête ! intentionnellement bien sûr.(2) »

Ce qui est symptomatique du manque d’objectivité, voire du foutage de figure ou même de la tromperie intentionnelle pour minimiser les faits, est que les premiers rapporteurs de cette charlatanerie sont chroniqueurs judiciaires : Eric Dussart pour la Voix du Nord et Stéphane Durant-Soufflant pour le Figaro. et dans le Monde Police et justice.

Qu’un simple citoyen inculte puisse se méprendre c’est légitime, mais que ces deux-là bobardent (je fais ce que je veux, c’est mon billet) c’est loin d’être anodin. Ils ne peuvent ignorer que Two-Lose a été acquitté en appel après avoir été condamné à 6 ans de prison ferme pour viols sur plusieurs enfants. Le dossier était loin d’être vide (Prenez le temps et le courage de lire mes billets dédiés à Lavier, vous y recevrez une information brute de décoffrage. Voir plus bas). Ok, il a été acquitté, mais quelle fourberie d’écrire qu’il a été relaxé !

Troisième mensonge :

Mensonge par omission consiste à nous faire croire que la jeune fille victime de Lavier (ok ok on va mettre des présumés un peu partout), donc la jeune fille « présumée » victime (ça résonne comme un gros mot dans mon esprit ce mot présumé placé là) serait différente de la fillette qui s’était enfuie avec son frère en 2011 parce qu’elle n’en pouvait plus de subir les coups et les brimades de ses parents, Franck et Sandrine Lavier, tous deux condamnés mollement à une peine sursitaire.

Pour les gratte-papiers fainéants n’ayant pas pris la peine de chercher dans les archives, sachez que c’est la même victime ! (voir mes billets sur le sujet (3))

Extrait : Lors du procès de ce 26 janvier 2012, la présidente  a lu la déposition de Cass****. Elle a décrit les punitions, « à genoux sur un balai pendant des heures » ou « dos au mur, dans la position de la chaise » ce qui n’est autre que de véritables supplices. Les « coups de pieds » de son père, les « coups de latte de sommier sur le bout des doigts », les « tartes » de sa mère qui font saigner le nez.

La présidente projette des photos : deux grosses bosses rouges et jaunes suintantes sur chaque genou de Cass*** et Lu***. Des examens médicaux viennent corroborer les déclarations des enfants. Le bout des doigts noirs de Cass***. Viennent ensuite les photos de leurs chambres. Lit démonté, armoire défoncée, matelas trempé d’urine, aucun jouet, des caméras de surveillance.(4) »

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1) A mon ami Jacques : Je sais, tu vas essayer de me faire corriger cette appellation non contrôlée. Je n’en ferai rien. Je ne supporte pas que l’on touche à un enfant, que l’on nie en bloc et qu’en plus, qu’on accuse la victime des pires maux. Lavier est un loser. Note que je reste très polie, car j’ai d’autres qualificatifs bien plus acerbes pour l’habiller pour l’hiver.

2) Ça, je te l’ai piqué parce que c’était bien dit.

3) Outreau, la foire : dédicace en l’honneur de Cass** et Lu***

4) Berton s’insurge sur le fait que son client terroriste Abdeslam soit surveillé dans sa cellule par un œil électronique, mais il n’avait pas trouvé anormal que Cass*** fut épiée par des caméras posées partout, partout dans sa chambre alors qu’elle était pré-pubère ! (Two-Lose ne pouvait pas régler les réparations de sa chaudière mais il disposait d’un matériel sophistiqué pour mater sa fille !)

Signification du bonheur par le couple Lavier

Logo Mediapart7 juin 2016
Par Caprouille

Couple Lavier

Malgré mes bonnes résolutions, un an après la fin du 3ème procès de Daniel Legrand, je décide de reprendre le clavier. J’aurais aimé passer mon chemin, tourner la page, mais c’est impossible. Comment faire fi de ces milliers d’enfants qui chaque année en France, sont violés ou torturés en toute impunité, dans un silence magistral ? Comment les ignorer et occulter leur indicible douleur ?

Comment oublier les victimes rencontrées au fil du temps, qui n’ont pas été protégées, à qui il n’a pas été fait droit, pire, qui ont été confiées à leurs bourreaux ?

Et puis il y a les enfants qui ont occupé une partie de mes pensées, qui ont été au centre de mes prières. De ce nombre sont Camilla* et Louca* Lavier qui s’étaient enfuis de chez eux dénonçant des actes graves de maltraitance physique. Leurs parents, Franck et Sandrine Lavier, acquittés de l’affaire d’Outreau s’en étaient tirés avec une peine ridicule (8 et 10 mois de prison avec sursis) alors que les enfants avaient subi un véritable martyre pendant des mois, des années.

Incapables de la moindre remise en question, les bourreaux avaient prétendu que la séparation (à cause de l’affaire) et le placement dans la famille d’accueil avaient empêché que se construise une relation affective filiale ce qui avait engendré une tension difficile à gérer. Les montées de colère parentale devenant inéluctables, les coups ne pouvaient que tomber. CQFD selon Lavier.

Pourtant, si j’en crois quelques archives, « du temps du bonheur parfait » (avant l’affaire d’Outreau), les coups pleuvaient plus facilement que la drache.

Pour preuve ces quelques PV ou autres extraits de Rapport de la Commission Parlementaire :

lavier-amnesie-1

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Déclarations de Me Padovani lors de la Commission Parlementaire : « Les enfants Lavier, par exemple, qui disent : « Ma tête a heurté le meuble », « Je suis tombée par terre ». Il y avait de la violence physique, de la violence verbale, des insultes. »

Oui, ça, c’était la façon normale de vivre du foyer Lavier.

Après l’acquittement, un rapport accablant de l’IGAS n’a absolument pas servi à la protection des enfants :

Il indiquait que les 4 enfants Lavier étaient potentiellement en danger :

« Les inspecteurs de l’Igas ont acquis la conviction que ces enfants ont souffert le martyr, très jeunes, qu’ils ont été laissés chez des gens qui leur ont fait du mal, et que ce sont aujourd’hui des bombes qui courent le risque de devenir, une fois adultes, eux-mêmes des abuseurs.
Franck Lavier c’est sûr, sa femme ? Et les deux parents Brunet. »

page 98 –  livre Jacques Thomet (5)

Il y a une réelle redondance à travers mes billets. C’est volontaire. C’est parce que j’ai cette désagréable impression que ça ne fait réagir personne. Alors je rabâche. Ça ne doit pas être facile tous les jours, à 7 dans un appartement exigu. Je souhaite toutefois le meilleur pour ces enfants en leur redisant tout mon soutien.
Et puis, je pose ça là, juste à titre d’information…

aveux-lavier-mdp

« Je soussigné Mr Lavier Franck, reconnaisant les faits requis contre moi même tout en demandant pour passé en comparussion immédiat dans la mesure du possible »
 

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