Emprise psychologique


Emprise psychologique est un processus pervers de domination qui réduit l’autre à n’être qu’un objet.
Processus de répétition littérale.

Livre : Comment ne plus être victime
Gérard Lopez
Date de parution  01/10/2009
Editeur  Esprit du temps (L’)
ISBN  978-2-84795-172-1
EAN  9782847951721
Présentation  Broché
Nb. de pages  154 pages
Poids  0.202 Kg
Dimensions  21,1 cm × 13,8 cm × 1,4 cm

Résumé

A la maison, au bureau, en famille, les persécuteurs sont parmi nous. Nous en sommes les victimes. Mais comment les reconnaître, comment comprendre leur psychologie, comment s’en protéger, comment les combattre ? Gérard Lopez dénonce les stratégies d’emprise et de domination qu’exercent les persécuteurs au quotidien : ce sont des proches, le conjoint, des collègues, des supérieurs… qui utilisent l’humiliation, la maltraitance, le terrorisme, les attitudes totalitaires, les accusations, la torture morale, le secret pour parvenir à leurs fins. Le renversement des accusations constitue une tactique perverse bien rodée qui leur est propre : la signature du vampire.


Emprise psychologique
Tous les hommes violents, toutes les femmes manipulatrices ne sont pas des pervers, mais ils sont tous narcissiques.
Le vampire déteste la lumière c’est-à-dire la vérité.
Il jubile dans l’action. Il vide ses victimes pour survivre.
Les gens qui se trouvent dans un processus perpétuel de revictimation.
Le processus d’inversion
Les victimes sont différentes. Au début elles ne comprennent pas.
Les attaques narcissiques des pervers sont surtout des violences psychologiques extrêmement difficile à prouver.

Pour lutter, il faut d’abord vaincre le déni

Notre société est assez fascinée par les pervers.
Éliminer c’est amener du sens et du symbolique.

L’inversion est la signature du pervers

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Psychothérapie d’enfants victimes de maltraitance au sein de la famille

Psychothérapie d’enfants victimes de maltraitance au sein de la famille et travail du secret
Par Tiphany Perpete
07/08/2015
Dans la pratique psychothérapique auprès d’enfants victimes de maltraitances, le thérapeute se voit régulièrement confronté à la question du secret. Conflit de loyauté, emprise parentale…

L’alliance dans la néoréalité

Différents acteurs du champ médico-social traitent ces notions. De son côté, l’alliance dans la néoréalité impliquée par le rapport déviant à la loi ne s’arrête pas aux murs du domicile parental. Elle ne s’arrête pas non plus aux relations des uns avec les autres ni à ce que l’enfant pourra, lui-même, proposer à ses pairs lorsqu’il les rencontrera. L’alliance s’enkyste au plus profond des liens familiaux. Elle vient définir l’histoire en elle-même. Les naissances et le développement des enfants prennent place et s’élaborent au milieu de tissus dont on ignore toujours la consistance exacte.

Le secret y est fondamental

Or, à l’heure des « bonnes pratiques » recommandées par la Haute Autorité de santé autour des révélations de maltraitances [1 ] où se trouve la réflexion quant à leur impact sur l’enfant ?
Que deviennent les mots prononcés par l’enfant ?
Dans une société où les mots prennent et perdent leur sens à l’instant même où ils sont prononcés, quelle valeur a le dire de l’enfant dans la durée ?
Celui de l’adulte ?
Par ailleurs, dans quel cadre sommes-nous invités à tout dire ?
Enfin, sommes-nous bien certains d’être au moins un peu « au clair avec ça » ?
Ainsi, et c’est là l’objet de ce texte, il importe de s’intéresser aux bénéfices du « dire le secret » pour un enfant intégré à un dispositif de soin psychothérapique, mais aussi de s’inquiéter des conséquences probables de la libération de la parole, notamment sur la place de l’enfant dans sa famille.


[1] Haute Autorité de santé (has), « Maltraitance chez l’enfant :…,
Perpete, T. (2015). Psychothérapie d’enfants victimes de maltraitance au sein de la famille et travail du secret. Dialogue, 209(3), 109-120. doi:10.3917/dia.209.0109.

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