On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l’esprit pendant des jours ou des mois. Comment s’expliquent l’irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ? Comment y faire face ? De nombreuses recherches et théories psychologiques tentent de répondre à ces questions.
Ruminations mentales et tourments intérieurs
Olivier Luminet
Mai 2006
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l’esprit pendant des jours ou des mois. Comment s’expliquent l’irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ? Comment y faire face ? De nombreuses recherches et théories psychologiques tentent de répondre à ces questions.
La rumination intellectuelle est un phénomène qui empêche de s’épanouir.
Voici quelques solutions pour en venir à bout.
En psychologie, la « rumination intellectuelle » est définie comme un mode de réponse face à un évènement de détresse qui consiste à observer passivement les symptômes engendrés par l’évènement et sans passer à l’action. Ce type de réponse à un évènement est connu pour aggraver l’humeur dépressive, empêcher la résolution des problèmes personnels et amène à une vision plus pessimiste de l’avenir ainsi qu’à moins de support social. La rumination touche plus fréquemment les femmes que les hommes. Une différence probablement expliquée par leurs hormones.
La rumination négative :
La Rumination pour moi c’est comme quelque chose qui n’est pas digéré et qui perturbe le bon fonctionnement, soit dans ma tête, où dans mon corps. Et qui revient en boucle sans répit.
Je dirais donc que dans ces moments-là le moteur de mes pensées me conduit dans une voie sans issue. Je dirais également qu’apparaît le système de tourner en rond, une boucle sans fin.
Quand j’écris cela, ça me fait un peu penser à toutes mes questions que je me pose, ressassement, parfois dans mes moments d’angoisse pour me rassurer qui sont inutiles et que je ne m’en rends compte que beaucoup plus tard, quand je suis plus posée dans ma tête.
Quand mes pensées sont trop envahissantes, je mets mon MP3 à fond dans mes oreilles pour les chassées. Comme pour me nettoyer mon cerveau et pouvoir après repartir sur le bon chemin.
Je dirais donc que la rumination n’est pas productive, mais elle peut peut-être nous conduire, vers l’ennui et vers cette sensation de vide.
J’ai cet instinct de mettre aussi cette situation de rumination avec la partie de notre corps, l’estomac, celui-ci qui m’effraie de remplir même encore maintenant car j’ai toujours cette angoisse d’avoir un trop plein qui finirait par m’empêcher de respirer. Ou d’avoir des remontées dans le tube digestif.