Le Rubik’s Cube à ma façon aux couleurs coulantes
Voici un lien qui raconte l’histoire du Rubik’s Cube
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubik’s_Cube
Comment avez-vous dessiné ?
J’ai ce jeu chez moi de rubik’s cube. Je ne suis jamais arrivée à réaliser toutes les faces, peut-être une, mais pas plus. Réussir un jour me plairait bien.
C’est là qu’est apparue l’idée de réaliser un dessin.
J’avais une idée originale. Et le mot « couler » était présent. Le but est de réussir à le mettre en dessin mélanger avec ce jeu.
Je voulais garder la forme de celui-ci, je ne voulais pas trop le modifier. Sinon ça ne servait à rien. Maintenant je me disais, je ne suis pas obligée d’y mettre les vraies couleurs du jeu. Je pouvais justement jouer avec elles. Et là m’est venue l’idée de dessiner des mains, j’étais en train de faire la relation avec le jeu et les mains. Mais je ne voulais pas vraiment cela, je voulais sortir de la limite. Je voulais que seul le rubk’s cube ressorte dans mon tableau, que cela soit lui qui joue et non les mains, et non le contraire.
Mon idée de « couler » était toujours là, et là je me suis dit, fait couler les couleurs dans les mains, comme pour les éclabousser.
Mon idée dans ma tête était à ce moment là plus claire, pour réaliser mon esquisse. Réaliser quelque chose de doux qui coule et qui fait du bien. Rien d’agressif. Donc j’ai commencé mon esquisse en réalisant le cube ensuite les mains. Pour le recouvrir de son manteau, j’ai commencé par les mains et j’ai fini par le rubk’s cube.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Peinture réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin. Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle.
J’ai utilisé les couleurs suivantes en aquarelle : orange, vert émeraude, vert jaunâtre, jaune citron, blanc de Chine, bleu outremer, rouge primaire, rouge vermillon. J’ai réalisé un peu de mélange avec toutes ces couleurs. Art Graf, black carbon pour les mains ;
Qu’avez-vous ressenti ?
Ce matin là, beaucoup d’angoisses, et de troubles de la mémoire, je suis un peu à la « traine » quand je suis comme ça. Toutes ces situations m’envahissaient. Je devais passer outre et passer un agréable moment à peindre, à monter ma peinture. Je devais détendre mon cerveau, je devais arrêter de me « titiller » le cerveau.
Plus j’avançais dans ma toile, et plus je sentais mon cerveau s’alléger. Je me disais dans ma tête : reste sur cette ligne ne la dévie pas. A un moment donné je ne savais plus ce qui m’effrayait le plus, si c’est de ne pas me sentir pas bien, ou alors cette angoisse de dévier du bon chemin et de ne plus ressentir du bien en peignant. Perdre ce calme qui commençait à s’installer dans ma tête.
Que ressentez-vous en face de votre création ?
Ma première réaction je sens un sourire sur mes lèvres, et dans ma tête. C’est beaucoup moins la tempête. J’ai du manger mon esquisse de mon tableau, elle a disparu de mon téléphone. Mais peut-être aussi que j’ai oublié de la prendre en photo parfois quand je suis captée par la réalisation de ma peinture « j’oublie »…
