BMP – Mosaïque


Un travail étalé sur le long de la semaine petit à petit doucement.
Petite grenouille caméléonne prend bien forme. Voilà j’ai fini le collage et la coupe des tesselles. Il reste le joint à mettre, et après j’ai bien envie aussi de mettre un peu de vernis autour. Je voulais mettre des tesselles mais ça fera trop je trouve.
J’ai rajouté une branche, j’avais cette angoisse en l’observant qu’elle tombe dans le vide. Dans ma tête, j’avais ce besoin qu’elle ait ses pattes sur des appuis en-dessous d’elle.
Plus j’avance et plus cette petite angoisse de ce petit problème de joint me travaille. Et cette fois-ci j’ai bien l’intention de le réussir et de passer au-dessus de mon angoisse !
La dernière fois ce joint m’avait gêné. J’avais cette impression d’avoir une odeur de cave qui envahissait mon nez, d’humidité aussi, que j’ai connue, chez ma belle-mère, mais aussi dans mon passé.
Je ferais en sorte, lors de la préparation de ma prochaine mixture, je parle du joint, que celui-ci ne revienne pas trop me taquiner le nez. Je me mettrais du sent bon, une odeur de cannelle.
Quand je passe ma main sur la mosaïque, ça racle sous mes doigts, une froideur en ressort au touché. J’aime bien ça rafraîchit.
J’ai laissé plus d’espace dans le côté des couleurs : marron et jaune, ça permet de laisser la lumière du jour passer, comme dans une forêt ou on lève la tête et on aperçoit dans les arbres le ciel. Ça fait ressortir un effet aéré, plus que dans le côté marron ou regarde la grenouille.
Sur le moment du collage de mes tesselles j’avais un besoin de ne pas étouffer, je ne sais pas si il y a une relation avec les espaces plus grands dans le côté des couleurs : marron et jaune.
Pareil les morceaux de tesselles ne sont pas tous coupés de la même grandeur, largeur cette fois-ci. Je voulais vraiment que cet effet mélange de petits morceaux de tesselles ou grand ressorte en harmonie. Que ça reste dans l’effet caméléonienne comme la grenouille.
La continuité de ma mosaïque je l’ai réalisé sur 3 jours, un peu à chaque fois, jusqu’à ce que mes articulations fatiguent, tout comme pour la motricité.
Mais dans l’ensemble ça a été. Par contre ma concentration quand elle baisse, quand j’ai trop de blancs, j’arrête de suite pour éviter tous gestes mauvais.
Une fois fini, je l’ai regardé de loin, ma réaction de suite a été d’enlever la colle qui serait restée sur les tesselles. Je voulais que tout soit propre pas de traces.
Maintenant je dois me lancer pour réaliser le joint et de ne pas oublier ma mosaïque comme la dernière fois. J’ai bien envie de faire sonner un réveil, au cas où j’ai trop de dissociations.
J’ai une forte envie de la réussir cette grenouille. Non mais. 🙂

Bientôt la suite 🙂

Livre témoignage ESPT – « D’un désert à l’autre » de Serge Lazarevic otage durant 3 ans

Serge LazarevicD’un désert à l’autre
Serge Lazarevic
Date de parution : 28/04/2016
Editeur : Presses de la Cité
ISBN : 978-2-258-13636-6
EAN : 9782258136366
Format : Grand Format
Présentation : Broché
Poids : 0.343 Kg
Dimensions : 14,0 cm × 22,5 cm × 2,3 cm

Résumé

24 novembre 2011, Mali, au pied des monts Hombori. Deux Français, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, étudie l’implantation d’une cimenterie. Au terme de leur journée de travail, ils retournent dans le petit hôtel où ils ont pris pension. En pleine nuit, des hommes en armes pénètrent dans leurs chambres et les traînent de force vers un pick-up qui s’enfoncent dans la nuit en direction du nord. Serge Lazarevic n’est pas inquiet : il n’est ni journaliste, ni salarié d’un grand groupe, quelle valeur pourrait-il avoir ? C’est l’affaire d’un ou deux jours, pense-t-il, le temps que les ravisseurs comprennent leur méprise…
Trois années vont se passer avant qu’il retrouve la France. Entre-temps, Philippe Verdon aura été abattu d’une balle dans la tête et lui-même aura approché le dernier cercle de l’enfer. C’est cette histoire que lui-même et son ami Renaud Blondel racontent, mais aussi celle qu’il a vécu dans « l’autre désert », celui de son difficile retour. Libéré le 9 décembre 2014, l’ex-otage affronte les souffrances post-traumatiques, les aberrations de l’administration française et la découverte qu’il a été confondu avec un homonyme peu recommandable… L’ensemble forme un récit dur, poignant, mais rempli d’espoir.

Biographie de Serge Lazarevic

Serge Lazarevic. Né à Belgrade en 1963, il arrive à Paris en 1971. Il poursuit ses études jusqu’en terminale avant d’exercer tous les métiers ou presque dans le secteur du bâtiment. C’est par goût du voyage qu’il a accepté la mission au Mali que lui proposait Phlippe Verdon. Il est le père d’une fille de 25 ans qui s’est battue sans relâche pour son retour. Renaud Blondel. A 43 ans, professionnel de la communication, il aime arpenter le monde loin des sentiers battus, notamment au Mali.
Passionné par l’expérience vécue par Serge Lazarevic, il a pris contact avec l’ex-otage par l’intermédiaire de France Info, mû par le désir d’en écrire l’histoire. Le livre est né de leur rencontre.

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Entretien France info du 8 juillet 2015


Logo-France-TV-infosamedi 23 avril 2016 13h15