BMP – 2ème confinement – Défi n° 1 – « La poésie sauvera le monde »

BMP – 2ème confinement – Défi n° 1 – « La poésie sauvera le monde »
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Consigne de Catherine Jubert Asencio
Pour ce premier défi créatif, j’ai envie de casser l’ambiance, celle morose et délétère dans laquelle nous sommes plongés.
C’est pourquoi, je vous propose de vous laisser guider par la phrase suivante, qui est également le titre d’un essai du poète Jean-Pierre Siméon : « La poésie sauvera le monde »

 

(Le Passeur éditeur).

Toutes les formes de productions sont les bienvenues, écrites, plastiques, photographiques… Vous avez jusqu’au mardi 10 novembre minuit pour partager vos créations sur le groupe.
Soyons fous/folles et surtout très utopistes, prenons les arts et sauvons le monde pendant quelques heures… ou plus.


Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Se laisser guider par la phrase « La poésie sauvera le monde » aussitôt dans ma tête les mots qui sont venus ont été : lettre, terre, couleur, faire grandir, arroser, passementer, transmettre, faire grandir, et enfin mouvement, déplacement.
La poésie, va pour moi avec lire, découvrir, s’instruire. Une continuité du savoir qui ne doit pas se perdre. Ce défi me parlait beaucoup.
Mon idée d’esquisse était donc de dessiner un cerveau qui apprend et qui grandit par le fait de découvrir le savoir de cette poésie qui sauvera le monde, sans oublier le fait que celui-ci fera la transmission vers le monde.
Puis je devais trouver ma forme, celle qui sera l’élément moteur du début de cette chaîne qui retranscrira et qui parlera de la poésie. J’avais cette idée de faire apparaître un arrosoir en forme d’un livre de poésie d’où coulerait des lettres qui formeront les phrases de toutes ces poésies.
Je devais aussi dessiner le monde et des mains qui feraient parler l’être humain.
J’ai commencé par faire apparaître, le cerveau dans la main, puis ensuite, le petit cerveau, les lettres et pour finir l’arrosoir en forme de livre.
Pour recouvrir mon ébauche de ses couleurs, j’ai pris un mélange, car sur le moment je n’avais pas de couleur bien choisie. Je faisais un lien avec le mot partage. Partager, y compris les couleurs, des couleurs gaies ou plus sombres.
Les finitions ont été faites aux crayons à pointes fines.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon de papier HB, peinture aquarelle, feutres à pointes fines, pastels secs.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

J’observe ma production, elle me parle. Mais libre à chacun d’imaginer à sa façon sur la transmission du beau et sur le fait que la poésie sauvera le monde. Mais j’apprécie l’idée surtout en ce moment par rapport à ce que nous vivons.

BMP – Du virtuel à la réalité

BMP – Du virtuel à la réalité

Ne pas rentrer dans l’addiction, rester ouvert au monde qui nous entoure. Etant donné que nous sommes de plus en plus dans le virtuel.
C’est vrai que les téléphones portables, les ordinateurs etc, nous aident énormément pour ne pas rester isolé et puis avec le coronavirus ils ont pris des fonctions plus grandes, puisqu’ils permettent des ateliers virtuels, des télé-consultations, des réunions de famille et bien d’autres fonctions encore. Cela c’est très important. C’est que je j’appelle les avancées.
Mais restons ouverts au monde extérieur. Ne soyons pas 24h sur 24, le nez sur l’ordi ou sur le portable, quitte à oublier par moment le principal, comme par exemple les échanges face à face avec nos enfants, les moments en famille, les moments avec les amies, ou alors une sortie, une balade. Prendre un temps pour lire. Ou bien même un peu de temps pour nous. Juste histoire de se déconnecter.
Parfois également trop de téléphone, ou de webcam peut nous faire oublier l’espace de vie que l’on doit respecter entre deux personnes. Souvent j’entends autour de moi : “qu’est ce qu’elle me fatigue, elle m’appelle sans arrêt, je n’ai pas répondu parce que je veux être tranquille”. A chaque fois ça me fait tiquer et ça me gêne.
C’est la même chose quand je suis dans le bus : tout le monde ou presque est sur son portable à jouer à des jeux ou autre et parfois même en marchant. Je me dis que leur cerveau ne doit jamais se reposer.
Ça donne à réfléchir tout ça. Je me dis oui pour l’avancée de la technologie, car c’est nécessaire, mais non à l’addiction.
Je vais donc faire une production pour retranscrire tous ces événements.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Mon idée était de faire apparaître deux téléphones portables. Avec les écrans cassés en morceaux du fait que les appels sont trop nombreux et l’intimité des personnes n’est plus respectée. Pour cela je dessinerais des chiffres qui partiront dans tous les sens, puis des éclairs. Cela fera parler la colère. Je dessinerais aussi un œil qui traduit, exprime l’addiction : cet œil qui est toujours fixé sur ce portable. Pour terminer je ferais apparaître deux doigts qui représenteront les personnes qui se trouveront dernière les écrans.
J’ai commencé par faire apparaître les deux portables, les mains, puis j’ai fini par les détails, les éclairs, les chiffres, l’œil.
Pour les couleurs, j’ai choisi celles qui à ce moment-là, me parlaient. Mais je n’en voulais pas non plus beaucoup, je ne souhaitais pas barioler de criard, je voulais des couleurs douces.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon de papier HB, 3B. Peinture aquarelle, crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre composition ?

Je regarde ma production et je me dis que c’est quand même un des problèmes important cette addiction. Il y aurait plein de chose à dire là-dessus.
Par moments, quand je regarde mon dessin, je me sens angoissée. C’est vrai que mon portable est important pour moi, mais c’est aussi mon outil de travail. Une excuse comme une autre ? Cependant par moment il m’effraie…
L’avancée virtuel est devenue une avancée importante et ça va continuer. A nous de faire attention. Ça c’est la réalité !