BMP – La femme au grand chapeau, style Picasso

BMP – La femme au grand chapeau, style Picasso
Je voulais m’amuser à faire comme un deuxième Picasso, mais à la façon de BMP ! Je m’amuse quand je fais apparaître des mélanges, parce que je peux y mettre beaucoup de couleur et même de l’inattendu qui me renvoie sur une autre idée. En fait cela ne s’arrête jamais, car je n’en aperçois pas la limite, si tenté qu’il y en ai une dans le dessin, parfois ça me dit non dans ma tête. Mais en attendant, moi je m’amuse dans ce monde sans limites !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

L’idée était de dessiner une femme avec un grand chapeau, car comme il y a encore un petit peu de soleil, je me disais qu’il faut en profiter. Une femme avec un visage mince, un peu comme je voudrais qu’il soit le mien. Cette même personne je la dessinerai pareille, identique, mais dans un autre mouvement et dans l’autre sens. Comme cela les deux visages seront là, mais mélangés ; c’est ce que j’appelle l’impression Picasso ! Mais il manquait un début de corps, alors j’ai rajouté dans ma forme le haut d’un corps et une épaule un ensemble qui nous donne une impression bizarre. Mais tout cela tient bien les deux têtes mélangées, car cela m’angoissait que rien ne puisse les tenir. J’avais cette image terrible dans ma tête !
Une fois l’esquisse terminée, je suis passée à son manteau de couleur, j’aime ce moment, car je suis là à réfléchir à mes divers mélanges tout en rajoutant mon imprévu qui est devenu mon « ami » de couleur » en plus. Il apparaît sans crier garde ! Mais il ne fait rien de mal et il ne fait pas mal !
Je sors donc ma palette et là, j’y dépose des nuances de rose, de bleu clair, de jaune, de violet, une touche d’orange, un marron très clair  entre autre. A chaque fois que je dépose mes couleurs, je ressens dans ma tête une nouveauté, une découverte, pourtant je n’ai pas l’impression d’oublier ce que je fais avant, ça me fait un truc bizarre dans ma tête à chaque fois. Donc c’est avec un pinceau au bout rond que j’ai déposé toutes ces couleurs avec une envie agréable. Quelques finitions ont été faites aux feutres de couleurs.

Quels matériaux avez-vous utilisé ?

Création conçue sur une feuille de format de 36 x 46 cm. Comme médium un crayon HB, peinture aquarelle et du soft pastels.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma création, je me sens moins mélangée dans ma tête et je sens mon pouls battre en elle. Je m’amuse avec les mélanges ! je suis de plus en plus fatiguée, je ne connaissais pas cette sensation, du moins pas de cette façon. Mais je continue à m’accrocher et à profiter de mes rdv avec la peinture.

BMP – Joueur de cartes aux trois visages avec une moustache

BMP – Joueur de cartes aux trois visages avec une moustache
Avec la forme cubiste, on peut s’amuser encore et encore, on peut faire apparaître de drôles de visages avec des corps légèrement décalés, ce qui renvoie au bizarre. Mais peu importe, le tout c’est de prendre son pied à faire apparaître une composition.
Pour moi, en ce jour, ce qui m’amusait c’était les trois visages, tout en gardant le mouvement du cubisme mais aussi ce petit plus qui était de mélanger la peinture aquarelle avec les encres liquides, sans que l’on puisse en observer la différence.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

D’abord gardons le côté gentlemen, puis l’idée du coloré et ce mouvement qui nous enverrait dans la bizarrerie.
Il y avait aussi autre chose : j’avais cette envie de laisser les couleurs liquides déborder légèrement sur la surface à côté, pour provoquer un léger mélange inattendu, sans savoir ce que cela va finalement donner comme couleur.
Me voilà donc lancée avec mon crayon à papier pour faire apparaître ces trois visages, qui appartiendraient à la même personne, et aussi de dessiner une moustache car je pensais à mon psy. Oui, je rigole, mais en attendant cette moustache elle est intégrée dans la forme de mon esquisse, sans oublier le côté gentleman avec cette forme de chapeau arrondi. J’avais cette cette image des encres qui déborderaient un peu dans ma tête, et ça me plaisait beaucoup.
Puis j’ai continué mon esquisse en dessinant un corps décalé dans ces formes et je trouvais cela drôle, car cela allait bien avec le fait que c’était comme un magicien, un joueur de cartes, qui était donc capable de transformer son propre corps.
Tout me semblait bien tenir debout dans ma tête quant à la forme de mon esquisse que je venais de terminer en dessinant un jeu de cartes dans les mains de ce gentleman.
Il ne me restait, pour terminer, qu’à jouer avec les différentes couleurs, entre celles de la peinture aquarelle et des celles des encres liquides.
Avec l’aide d’un pinceau, j’ai commencé par mettre les couleurs des encres liquides, sur le visage, le chapeau et la moitié du corps. Pour le reste, j’ai utilisé la peinture aquarelle. Au début, je percevais bien la différence, mais plus par la suite, mais cela n’avait pas d’importance, puisque je savais avoir déposé ces deux différents médiums.
J’ai aussi déposé mon angoisse du matin. En fait cette angoisse on ne la perçoit pas. Elle est noyée dans les couleurs et avalée par l’émotion du bien-être que j’ai senti en déposant les couleurs sur mon esquisse.
Une fois terminée, j’ai fait quelques finitions avec un crayon gris Farber-Castell Ptt artist pen.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium des encres liquides, de la peinture aquarelle, un crayon gris Farber-Castell Ptt artist pen, et aussi un crayon HB pour faire naître mon esquisse.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production, les couleurs vont dans ma tête. Mon pouls tape fort sur le côté droit. Je ne ressens rien de négatif ! En fait je crois car j’ai un peu de mal à réfléchir, ça me semble loin.