BMP – Un drôle de Sherlock Holmes !

BMP – Un drôle de Sherlock Holmes !
Sherlock Holmes est un personnage anglais de fiction, crée par Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930). C’est un détective privé très intelligent, doté d’une mémoire et d’un sens de l’observation, remarquables qui l’aident à résoudre des énigmes après avoir recueilli des indices. Je souhaitais le retranscrire à la façon BMP. C’est le mouvement cubiste qui m’y a fait penser, sans oublier que j’ai regardé les aventures de ce détective.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Mon idée était de faire apparaître plein de petites formes, pour remplir le visage de ce détective. Un visage un tout petit peu de travers, avec des yeux décalés. Mon autre envie sera de lui faire un chapeau haut de forme, je trouve que ça rend encore plus gentleman et comme je le trouve déjà ainsi, ça ne fera que de le mettre encore plus en valeur.
C’est donc avec envie et amusement que j’ai pris mon crayon à papier pour commencer à faire naître mon esquisse sur ma feuille que je trouve encore plus blanche en ce jour, comme la gelée du matin sur les voitures. J’ai donc commencé par le chapeau haut de forme, puis ça a été le premier œil, puis le second un petit peu plus bas. Je suis arrivée au moment où les moustaches devaient faire surface en forme, puis la bouche et son irremplaçable pipe. Mon esquisse avait pris forme sur ma feuille et je salivais d’avance à l’idée de trouver la robe pour ma création, avec cette goutte d’amusement. Je me suis donc promenée dans les couleurs : jaune pâle, rouge, rose, vert, bleu, kakis, et marron entre autres.
Le plaisir était là, dans ma tête, je ne me sentais pas trop mal, en fait, je ne sentais que ma tête, ce qui pour moi était suffisant. Je ne voulais pas sentir la douleur. Elle est trop présente en moi. Donc que dans ma tête ça me faisait du bien. J’ai terminé ma composition avec quelques finitions aux feutres par ci par là.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des feutres pour terminer les finitions.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production sur le chevalet, et je m’amuse dans ma tête, je voudrais que cela ne cesse jamais, mais en attendant je profite de ce moment. Je me sens bien dans mon coin dessin.

BMP – La violoniste « emmêlée » dans une forme cubiste

BMP – La violoniste "emmêlée" dans une forme cubiste
Je souhaitais encore rajouter beaucoup plus de formes multiples dans mon travail sur le cubisme à en perdre la tête quand on le regardera. Sans oublier l’amusement, car c’est primordial avec le plaisir !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Me voilà donc partie voyager dans le monde des formes et des couleurs !
L’idée était aussi de faire apparaître des formes en 3D, légèrement positionnées dans un petit désordre, pour que cela aille avec le mouvement « emmêlé ». Je voulais surtout, en premier lieu, vous en faire perdre la tête. Je m’amuse, il n’y a rien d’autre, je joue avec plein de formes multiples à m’y perdre aussi. C’est ce qui est arrivé à la naissance de mon esquisse, je me suis un peu égarée dans mes traits, mais il y avait le côté rigolo qui envahissait ma tête, et puis cette idée, que je voulais vraiment mettre en vie sur ma feuille.
J’ai donc commencé par dessiner le début de la forme de la violoniste, puis le violon légèrement décalé, un peu dans un mouvement de 3D, le tout avec un petit emmêlement. Je me perdais dans la naissance de mon esquisse, mais je m’amusais aussi.
Plus j’avançais dans mon ébauche et plus je trouvais que mon idée prenait forme aussi, c’est-à-dire rajouter le plus de formes multiples. Doucement j’arrivais sur le chemin de la couleur, et sur le choix des tons que j’allais déposer sur ma forme qui était nue pour mes yeux, je devais l’habiller et cela, c’est vraiment l’étape du plaisir.
Je prépare donc sur ma palette plusieurs couleurs, de la plus claire à la plus gaie. Concernant les tons foncés cela ne me parlait pas du tout. J’étais comme ravie. Je me suis donc promenée dans les tons : orange, bleu clair, bleu foncé, rose, violet, marron clair, vert et jaune orangé entre autre.
Quand je déposais les couleurs sur ma feuille, ce fût un moment de détente dans ma tête. C’était comme si tout le reste n’existait plus, les angoisses, les soucis, etc. J’étais dans un monde où le négatif ne pouvait pas venir chambouler quoique ce soit ! Une fois toutes les couleurs déposées, j’ai terminé par les finitions qui elles ont été faites aux feutres aquarelle.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium de la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire naître mon esquisse. Pour les finitions des feutres aquarelle.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production, et je ris, car par moment j’ai du mal à m’y retrouver, mais une chose est sûre ma violoniste est bien là parmi toutes ces formes multiples. Le soleil n’est peut-être pas là à l’extérieur, mais les couleurs dans ma création le remplacent. Ce fut un moment agréable qui s’est présenté à moi.