Du mouvement et un petit brin de relief ! Et voilà rien de plus pour faire naître une peinture en ce samedi après-midi.
Du jaune car le soleil a pointé son nez, il ensoleille dehors. Assise devant la grande fenêtre de mon salon j’observe aussi les branches bouger.
Le ciel gris-bleu et blanc fait la course à nous en donner le tournis. Je m’amuse à chaque fois à vouloir le suivre, mais il me semble rapide. Par moment le toucher est si possible tellement que j’ai cette impression que ce ciel est proche de moi, accompagné d’un petit brin de vent et hop tout s’en va loin dans l’horizon.
On n’est pas obliger d’attendre un événement, ou une angoisse ou autre pour prendre son pinceau pour lui faire danser la « gigue » sur la feuille, pour en faire ressortir une espèce de forme tordue ou même, à la limite inexistante.
Non moi je le fais quand j’en ai envi, quand j’ai, comme aujourd’hui, envi de jaune, ou de mouvement à la limite désordonné. Il me suffit pas de grand-chose, un bout de feuille, un peu d’aquarelle et hop c’est parti pour un tour ! Me voilà partie dans mes pensées.
Pour faire naître cette peinture, je me suis mise dehors sur la pelouse et je me suis laissé envahir par ce soleil sur ma joue, je me suis laissé faire. J’ai laissé ce petit vent se faufiler, j’ai juste écouté le bruit léger des branches entre quelques dissociations.
Mais peut importe : le soleil était là, tout comme ces deux oiseaux qui volaient très haut. Quelques bruits de voiture, de mobylette, des sons de voix qui font échos dans mon oreille, bref un petit plus pour apporter un peu plus de piment dans cette vie de dehors.
Pour la naissance de cette peinture, au début c’est la couleur lac rouge cramoisi, ce rouge vermillon qui me parlait et puis ça a été, ce bleu de céruléum et ce blanc de Chine. Mais finalement c’est la couleur jaune qui l’a emporté dans ma tête au dernier moment, cette petite touche qui aurait tendance à faire plus ressortir ma peinture dans ses couleurs, le tout enrobé de mouvement et de relief !
Pour le titre, je l’ai décidé au dernier moment mais dire ce qui m’a poussée à l’appeler « une coulée de couleur » je n’en sais trop rien. Mais je trouvais que cela sonnait bien dans mon oreille quand je l’avais prononcé à voix haute.
• Après oui les dissociations s’en sont mêlées, mais cela ne se voit pas forcément dans ma peinture, je ne l’aurais pas dit, vous le verriez ? 🙂 ce n’est pas sûr n’est ce pas.
• Après comme souvent je me questionne, je réfléchis, concernant une décision mais je n’y arrive toujours pas.
• Par moment je me suis sentie tordue dans mon corps, avec des petits craquements, comme le bruit de craquotte que l’on casse.
• Par moment aussi je me suis perdue en moi, cette impression de chercher la porte de sortie pour respirer mieux.
• Je suis retournée dans mes glaçons, à tout va, avec un zeste de filet de citron et hop me voilà rafraîchie dans la bouche.
• Le passé à voulu lui aussi laisser son empreinte, beck mais je ne le garde pas en souvenir dans le passé, j’essaie et je demande à ma concentration de revenir dans le présent pour continuer à faire danser mon pinceau…
• Une envie de sucré, sous la main, j’ai des petits bonbons au miel heummm ça c’est trop bon, et je trouvais que cela tombait bien, le printemps approche à grand pas.
• Au final j’ai apprécié ce petit moment même si je ne me rappelle pas de tout,
Matériaux utilisés :
Peinture sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin. J’ai utilisé la peinture aquarelle,
Spatule.