BD – Atelier d’arts plastiques au jardin Meffre du Sanitas à Tours

BD – Atelier d'arts plastiques au jardin Meffre du Sanitas à Tours
Un jardin Meffre bien animé en cet après-midi du mercredi 29 juillet. Diverses animations étaient organisées, comme la gymnastique douce pour les seniors, que j’ai essayée, des ateliers de plantations vertes, de la maroquinerie, un tournoi de foot, de la pétanque et puis l’atelier arts plastiques où ça a été l’arrivée d’une vraie petite fourmilière. N’oublions pas, le lavage des mains etc.
Ce n’est pas la chaleur qui a arrêté les habitants du quartier pour venir découvrir tous les divers ateliers proposés.
L’avant-dernier atelier ; et aujourd’hui ce fût un atelier mosaïque.
Pour celui-ci nous avons prévu 30 petites boîtes en bois en forme de cœur.
Mon idée était de faire de la mosaïque avec des vieux CD qu’on aurait coupé en petits morceaux. À côté on pourrait rajouter des perles et des strass. L’ensemble du collage devrait donné un rendu agréable à l’œil.
À côté on devait continuer la fresque des mains : intitulé  « l’art avec vos mains ». Des habitants du quartier l’on adoptée. Ils viennent voir son évolution. Ils s’en intéressent. Ils participent.
Pour cet atelier, nous avons donc installé 4 tables : deux pour continuer l’atelier sur les mains et deux tables pour la mosaïque. Tout le monde s’est vite installé autour et les 30 petites boîtes sont parties très vite. Il n’y en avait pas assez. C’est la première fois qu’il y avait autant de monde.
Les parents, les enfants ont tous participé. Ils ont fait le tour de tous les ateliers. On avait l’impression que le coronavirus n’existait plus. Dans ma tête je sentais mon inquiétude que je ne devais pas montrer.
Tout le monde a profité de cet après-midi de vacances, de ce moment de détente.
De notre côté la fresque commence à prendre ses couleurs. Nous avons eu un très bon atelier et dans une bonne ambiance. Les personnes sont reparties très contentes. Les enfants sont repartis le sourire aux lèvres. Les mamans ont pu se détendre un peu. Dans ce jardin il y a une sécurité, une surveillance constante et donc les enfants peuvent se promener en sécurité ce qui est important pour les mères, elles n’ont pas à courir partout.
Nous avons rangé ensemble et nettoyé le terrain avec les enfants, c’est important de leur montrer le bon exemple de laisser la nature propre.
Puis nous avons continué à échanger ensemble avec les personnes du quartier.
Merci au centre social Plurielles pour leur accueil, merci aux personnes du quartier du Sanitas. Merci à M. qui m’accompagne depuis plus d’un an à mes ateliers.

BD – Donner vie à un objet – Détourner un objet – à la table de Jeanne-Marie

BD – Donner vie à un objet – Détourner un objet – à la table de Jeanne-Marie
C’est un atelier attirant, un atelier où du monde vient s’installer autour des tables. Bien entendu, port du masque obligatoire, gestes barrières à respecter, ce qui n’empêche pas la bonne humeur.
J’ai rapidement sorti mon matériel. Il faut dire que dans les heures précédentes je m’étais occupée de la cuisine. mais là je me sens plus à ma place. Comme toujours M. était avec moi.
Cependant, pendant le service à La Table de Jeanne-Marie, j’avais eu le temps de faire un peu de « pub » pour mon atelier, ce qui est une bonne chose, car cela permet aussi de parler aux uns et aux autres. Cet échange là est précieux et c’est ce qui manque depuis le confinement. La grande tablée d’autrefois continue à manquer.
Pour en revenir à mon atelier, les personnes étant prêtes à commencer, je me suis donc mise à expliquer la consigne du thème de l’atelier de cet après-midi qui était de « Donner vie à un objet ou de détourner un objet ». Je devais rentrer plus en détail afin que les personnes puissent mieux comprendre et donner un exemple : un livre comme robe, un presse légumes comme corps.
Je percevais malgré les masques, les sourires, rien qu’à voir les regards sur les photos copies que j’avais fait chez moi lors de mes recherches pour leur apporter des exemples.
J’aime bien, une petite « mise en bouche” préalable. Cela permet de leur apporter des idées et de leur apprendre petit à petit à chercher de leur côté des idées de formes au moment de dessiner, ce qui n’est pas toujours simple. C’est quelque chose qui s’apprend, c’est comme prendre le pinceau…
Une fois ma consigne donnée, les personnes ont voulu dessiner toutes seules. C’est un premier pas. Le thème leur plaisait et cela les participants ont pu me le dire, ce qui n’est pas toujours le cas. en effet, par moment, je sens une réticence, une hésitation.
Nous avons beaucoup échangé lors de cet atelier.
Surtout sur le coronavirus, l’angoisse était très présente, beaucoup plus que d’habitude. Une  personne avait lu un article et elle était revenue dessus. Il y a la peur d’un re-confinement et cela personne n’en veut. Ceci est très présent à la TJM et beaucoup l’expriment. Or par moment l’angoisse se transforme en agressivité, ce qui peut aussi provoquer des changements de comportement, ce qui n’est pas facile parfois pour nous les bénévoles. DU coup les ateliers d’arts plastiques, permettent un apaisement, un calme et les personnes présentes nous le disent.
Pendant cet échange, j’ai bien senti cette tension se dénouer doucement, tout en voyant naître les productions.
L’envie de peindre était là, l’envie de prendre le pinceau, l’envie de faire ce geste qui allait laisser une trace sur la feuille, tout en prenant son temps. Chacun pouvait expliquer ce qu’elle souhaitait faire. Chacun montrait, parfois sans le dire, qu’il était bien. l’anxiété générée par ce qui avait été dit sur le coronavirus s’est dénouée. Finalement prendre son pinceau, dessiner, peindre cela aide à dénouer l’angoisse.
A la fin de l’atelier les personnes sont reparties beaucoup plus détendues et surtout contentes de ce qu’elles avaient fait comme production que nous avons accroché joyeusement sur les deux tableaux.
Nous avons fini cet atelier toujours dans la bonne humeur, puis nous sommes passés au nettoyage et nous avons fini par un goûté, où nous avons pu continuer à échanger ensemble.