Après-midi du 12 décembre.
Aujourd’hui il n’y a pas eu d’atelier peinture nous sommes dans la préparation du « Printemps des Poètes ».
Ayant été absente deux mercredis de suite, j’ai donc rattraper en cours de route ce travail. Ce projet est animé par E. accompagné de S. et moi.
Nous avons commencé par faire deux groupes et nous avons installé les personnes autour de deux tables différentes.
Cet après-midi nous devions les faire travailler sur le thème suivant :
Imaginons qu’un jeune homme de 15 ans arrive dans un pays qu’il ne connaît pas… il est perdu. Quels seront les émotions qu’il ressentira ? que fera t-il ? Quelles seront les situations qui vont l’étonner concernant ce nouvel endroit qu’il découvre ? Va t’il apprécier ? Que va-t-il ne pas aimer ? Quelles sont ses réactions ?
Voilà quelques questions qui leur permettaient de commencer un écrit qui devait être traduit dans leur langue d’origine : le Bambara, le Soninké et le Dioula, mais aussi le retranscrire en langue française.
Ça a été pour ces jeunes migrants un travail un peu plus difficile dans l’écriture. Par contre beaucoup d’idées leur venaient en tête pour répondre à toutes ces questions. Même avec la difficulté ils n’ont pas lâché ils sont restés intéressés par ce thème.
Nous avons remarqué qu’il y avait une certaine timidité qui apparaissait quand il fallait qu’ils parlent de leurs origines. Ils nous ont fait partager des plats de leur pays, le riz et l’aliment le plus présent dans leurs repas, y compris certaines sauces, beaucoup à base de légumes. Ils mangent aussi beaucoup de fruits.
Cela m’a fait rire car nous, français, on aime bien les hamburgers, les frites, les gâteaux. Nous sommes gourmands et pas très légumes. Je leur ai dit : vous êtes un bon exemple pour le côté diététique pour nous Français. Je les ai bien fait rire 😂😂
Nous avons aussi parlé du climat qui n’est pas pareil à celui de la France. Dans leurs pays il est plus doux plus stable et il fait beaucoup moins froid. Nous avons pu échanger sur la façon dont ils voyaient l’accueil des Français vis-à-vis d’eux. Ils nous ont confié qu’il y avait une inquiétude par rapport à cette situation. Comme ils étaient étonnés aussi qu’il y avait beaucoup de personnes qui dormaient dehors. J’ai trouvé ce moment de partage très intéressant. C’est important je trouve de leur laisser une place pour qu’ils parlent de la coutume et tout ce qui les entoure.
Nous avons travaillé environ pendant 2 heures, comme c’était un travail plus compliqué pour eux nous voulons y aller doucement.
Nous avons terminé cet après-midi par un goûter et par une séance de yoga. Nous nous sommes donné rendez-vous pour mercredi prochain pour continuer ce travail sur « Le Printemps des Poètes ». nous avons aussi eu les premières idées de dessin comme par exemple un lion et un éléphant ce sont les idées des jeunes qui représenteront leur pays.
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