Atelier écriture, toujours dans le projet du « Printemps des poètes ».
Nous avançons petit à petit pour l’événement du « Printemps des poètes ». Mais cela devient de plus en plus compliqué car ce n’est jamais les mêmes personnes qui sont présentes à cet atelier. Il y en a qui sont partis ailleurs, d’autres passent des entretiens. Ce qui fait que nous devons nous adapter aux personnes que nous connaissons pas toujours bien et qui sont présentes.
Nous avons donc commencé par faire le tour de la table avec E. pour les présentations… puis nous avons fait deux groupes. Un pour commencer les écritures sur le dessin et l’autre pour les personnes que nous avons jamais vues qui parleront de leur parcours pour arriver en France.
Normalement nous aurions dû travailler la musique avec une personne qui est venue exprès mais ce n’était pas vraiment possible.
Je me suis donc occupée des personnes pour l’écriture sur les dessins. La continuité de mon travail après la peinture.
Comme les jeunes que j’avais avec moi n’avait pas conçu les couleurs et n’était pas trop au courant de ce « Printemps des poètes » j’ai donc pris le temps de leur expliquer. J’avais gardé dans mon dossier les photocopies des écrits des jeunes d’avant qu’ils nous avez laissées avant de partir ou de ceux qui n’étaient pas là pour cet atelier.
Ce qui m’a permis d’avoir un point de repère pour pouvoir mettre les mots au bon endroit au bon pays également et dans mes explications.
Aujourd’hui nous allons donc nous occuper des pays de la Guinée et du Mali.
J’ai demandé aux jeunes s’il savaient lire un peu le français et l’écrire ? ce qui n’était pas le cas pour tous. J’ai donc fait avec les personnes qui pouvaient le faire mais je n’ai pas mis de côté les personnes qui n’y arriveraient pas. Je me suis arrangée afin qu’elles participent malgré tout.
J’ai donc montré aux jeunes les écrits qui devaient apparaître sur ces deux dessins. Je leur ai expliqué que c’était mieux de faire des brouillons d’écriture pour pouvoir s’entraîner avant,. c’est ce qu’ils ont tous fait, ce qui m’a permis de repérer la plus jolie écriture. Pendant ce temps-là E. et l’autre dame prenaient note des parcours des gens qui sont venus en France.
Je guidais de mon côté les jeunes comme par exemple pour la disposition des mots, la forme des lettres etc.
Je trouvais que malgré leurs difficultés les jeunes se débrouillaient bien et n’hésitaient pas à recommencer s’ils se trompaient. Les sourires étaient toujours présents, ils étaient contents de pouvoir participer, de pouvoir laisser leurs empreintes… cela nous a demandé beaucoup de temps, mais moi je préférais ça aussi. Chacun a son rythme comme ça tout le monde peut participer et c’est bien fait… c’est ainsi que les premières écritures sont apparues sur les œuvres… même si ce n’est pas simple nous allons y arriver et nous allons aller jusqu’au bout.
Il reste beaucoup travail et beaucoup de répétitions pour pouvoir faire ce spectacle dont la date arrive bien vite !
Nous avons terminé en chansons. Né quelque part ! et par un goûter.