BD – Je suis branchée

BD-– Aquarelle-n°-527-–-Je-suis-branchée-4Ce que je ressentais dans ma tête hier en rentrent de l’hôpital.
De la douceur comment dire du bien être quand je suis rentrée chez moi, de découvrir sur le blogue, en privé de très belles situations, des partages qui me touchent beaucoup.
Tous ces partages sur le blogue concernant cet événement de Clichy sont très très importants pour moi et pour vous tous aussi.
Pour moi ne pas oublier c’est pouvoir ne pas ressentir ce vide, cette mort concernant ma mémoire, c’est pouvoir me lever et me dire voilà va sur le blogue et regarde tous ces souvenirs, ils sont là  toujours vivants et ça va même bien au-delà aussi… voilà ce que représente ce tableau.
Merci à toutes les personnes pour tout cela pour tout ce travail merveilleux.
Le cœur représente ce qu’il a ressenti aussi et c’est énorme. Voilà pourquoi je l’ai dessiné en gros.
Le visage représente mes troubles mais je voulais qu’il fasse aussi ressentir cette douceur ce bien être etc.  Je ne sais pas si j’ai réussi mais mon but était cela.

Pour réaliser ce dessin j’ai utilisé les couleurs suivantes que j’ai mélangées au fur et à mesure entre elles , mais je ne serais pas bien capable de dire comment, quand je découvrais une couleur douce je la mettrais sur mon dessin.
Bleu cobalt, bleu de Prusse,  bleu outremer, violet, rouge vermillon, rouge écarlate, ocre jaune, jaune citron, vert foncé, noir d’ivoire, gris de payne, blanc de titane.

Pour réaliser ce tableau j’ai commencé par le cœur, ensuite la tête après j’ai comblé à ma façon faire un début de corps tordu mais tout en gardant une certaine douceur.

Procès Dominique Cottrez – Mercredi 1er juillet 2015 – 5e jour – Néonaticides – Tweets de la salle d’audience

– « Dans quel état vous êtes ? », interroge la présidente.
– « Je ne suis pas moi-même ».

Elle étrangle le nourrisson. À ce moment-là, « je ne suis pas moi-même. Dans la panique, je ne pleure pas. Je ne le regarde pas. »

Dominique étrangle le bébé à travers le sac.
« Je ne suis pas moi-même. Mais dans la panique, non, je ne pleure pas »

…/…

– « Ce qui est fondamental dans votre façon d’agir, comme l’a dit Coutanceau, c’est ce que vous supposez être le regard de l’autre ? »
– « Oui »

– « Vous vous rendez compte que ça a commandé toute votre façon de vivre ? »
– « Oui »

– « Comment vous ressentez le regard de l’autre ? », demande la présidente.
– « Il n’y a pas de regard », répond

…/…

Il y a une constance dans les déclarations de Dominique , elle dit ne pas avoir transféré les deux corps du grenier au jardin

– « Qui a enterré les corps des bébés ? Ou c’est votre mari, ou c’est votre père. Vous sauriez répondre ?
– Non, c’est l’un ou l’autre. »

– Me Carlier l’interroge sur qui, selon elle, les a enterrés.
– « C’est mon mari ou mon père », répond Dominique

Les sacs dans le grenier, « c’est pas moi c’est certain ». Alors Dominique le dit, « c’est l’un ou l’autre ». Son père… Ou son mari.

« Aujourd’hui vous êtes jugée toute seule mais il aurait peut-être fallu quelqu’un à vos côtés », assène l’avocate.

– « Je ne saurai jamais la vérité », conclut Dominique en pleurs.
Personne ne saura jamais qui a enterré les corps dans le jardin.

– « Je saurais jamais la vérité.
– Si c’est votre mari il a été lâche. Si c’est votre père il a voulu…
– Il a voulu me protéger ! »

…/…

La présidente lit désormais le rapport de la psychologue Annie Sanctorum qui ne pouvait pas être là.

La présidente se lance dans la lecture du rapport d’Annie Sanctorum, une psychologue qui n’a pas pu venir.

audouin ‏@cocale
Lecture du rapport de la 1ère psychologue qui a expertisé Domnique . Elle explique qu’elle ne voit pas ces bébés comme ses enfants.

La psychologue, explique comme Coutanceau, que Dominique ne voit pas ses bébés comme des bébés. « L’enfant est perçu comme un mal »

« Elle ne sait jamais vue comme enceinte, mais comme parasitée ».

audouin ‏@cocale
« L’enfant n’est pas perçu comme un être humain mais comme un mal. Depuis l’arrestation elle ressent une culpabilité aigüe ».

La grossesse est une problématique pour Dominique « Elle n’a jamais investi ses grossesses (…) elle est pourtant une bonne mère »

La psychologue semble dire que ce n’est pas le fait d’être mère qui pose problème chez Dominique mais le fait d’être enceinte

Me Berton, qui réagit au rapport, interroge sa cliente sur sa sexualité avec son mari :
« Pour moi, c’était pas un besoin, pour lui, si »

« Pour moi c’était pas vraiment un besoin. Pour lui il fallait », dit Dominique à propos des rapports sexuels avec son mari

Elle faisait, « pour lui faire plaisir »


Dominique vivait mal ses rapports » avec son mari. Elle voulait qu’il la « laisse tranquille ». Mais non, pour lui, »il fallait » 1/2

Les rapports sont fréquents, 3-4 fois par semaine. Quand Dominique dit non, son mari la tient par les épaules, il continue. 2/2

– « Je me sens coupable, s’il faut retourner en prison… c’est normal. On pourra peut-être me pardonner, me comprendre »

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