@maudvallereau
– « Dans quel état vous êtes ? », interroge la présidente.
– « Je ne suis pas moi-même ».
@lioneltop
Elle étrangle le nourrisson. À ce moment-là, « je ne suis pas moi-même. Dans la panique, je ne pleure pas. Je ne le regarde pas. »
Dominique étrangle le bébé à travers le sac.
« Je ne suis pas moi-même. Mais dans la panique, non, je ne pleure pas »
…/…
– « Ce qui est fondamental dans votre façon d’agir, comme l’a dit Coutanceau, c’est ce que vous supposez être le regard de l’autre ? »
– « Oui »
– « Vous vous rendez compte que ça a commandé toute votre façon de vivre ? »
– « Oui »
@maudvallereau
– « Comment vous ressentez le regard de l’autre ? », demande la présidente.
– « Il n’y a pas de regard », répond
…/…
@maudvallereau
Il y a une constance dans les déclarations de Dominique , elle dit ne pas avoir transféré les deux corps du grenier au jardin
– « Qui a enterré les corps des bébés ? Ou c’est votre mari, ou c’est votre père. Vous sauriez répondre ?
– Non, c’est l’un ou l’autre. »
@maudvallereau
– Me Carlier l’interroge sur qui, selon elle, les a enterrés.
– « C’est mon mari ou mon père », répond Dominique
@elsavigoureux
Les sacs dans le grenier, « c’est pas moi c’est certain ». Alors Dominique le dit, « c’est l’un ou l’autre ». Son père… Ou son mari.
@maudvallereau
« Aujourd’hui vous êtes jugée toute seule mais il aurait peut-être fallu quelqu’un à vos côtés », assène l’avocate.
@maudvallereau
– « Je ne saurai jamais la vérité », conclut Dominique en pleurs.
Personne ne saura jamais qui a enterré les corps dans le jardin.
– « Je saurais jamais la vérité.
– Si c’est votre mari il a été lâche. Si c’est votre père il a voulu…
– Il a voulu me protéger ! »
…/…
@maudvallereau
La présidente lit désormais le rapport de la psychologue Annie Sanctorum qui ne pouvait pas être là.
La présidente se lance dans la lecture du rapport d’Annie Sanctorum, une psychologue qui n’a pas pu venir.
audouin @cocale
Lecture du rapport de la 1ère psychologue qui a expertisé Domnique . Elle explique qu’elle ne voit pas ces bébés comme ses enfants.
@maudvallereau
La psychologue, explique comme Coutanceau, que Dominique ne voit pas ses bébés comme des bébés. « L’enfant est perçu comme un mal »
@maudvallereau
« Elle ne sait jamais vue comme enceinte, mais comme parasitée ».
audouin @cocale
« L’enfant n’est pas perçu comme un être humain mais comme un mal. Depuis l’arrestation elle ressent une culpabilité aigüe ».
@maudvallereau
La grossesse est une problématique pour Dominique « Elle n’a jamais investi ses grossesses (…) elle est pourtant une bonne mère »
@maudvallereau
La psychologue semble dire que ce n’est pas le fait d’être mère qui pose problème chez Dominique mais le fait d’être enceinte
@maudvallereau
Me Berton, qui réagit au rapport, interroge sa cliente sur sa sexualité avec son mari :
« Pour moi, c’était pas un besoin, pour lui, si »
« Pour moi c’était pas vraiment un besoin. Pour lui il fallait », dit Dominique à propos des rapports sexuels avec son mari
@maudvallereau
Elle faisait, « pour lui faire plaisir »
@elsavigoureux
Dominique vivait mal ses rapports » avec son mari. Elle voulait qu’il la « laisse tranquille ». Mais non, pour lui, »il fallait » 1/2
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