BMP – Une première fois à ma façon


Avant tout je voulais remercier toutes les personnes qui ont permis à ce blogue à reprendre du mouvement.
Les couleurs dansesnt et les écritures chantent 🙂
Assez souvent, il m’arrive d’utiliser des produits que je ne connais pas, sans lire les notices qui les accompagnent. Déjà je sais que j’ai du mal à comprendre, et puis ensuite suivre à la lettre, faire du copier-coller, cela n’apporte pas grand chose de nouveau et moi ce que je veux, c’est du nouveau.
Sur le blogue bien souvent, quand je ne comprenais pas une énoncée, ou un écrit, Emmanuelle ne m’a jamais donné les réponses. Elle m’a aiguillée et c’était à moi de trouver la solution du pourquoi et du comment. C’est cela qui est aussi enrichissant. Certes plus d’une fois, j’ai galéré, plus d’une fois je me suis mise en colère, mais j’y suis arrivée, peut-être avec plus de temps, en essayant d’une autre façon, mais c’était ainsi.
Emmanuelle, savait que de me donner les réponses, n’était pas une aide, mais jamais elle ne m’a laisser « trimer » elle me rajoutait toujours une petite aide à chaque fois et moi j’essayais toujours et je recommençais s’il le fallait et cela c’est la source d’une intense satisfaction c’est de pouvoir réussir à trouver seule avec de l’aide et non avoir eu la réponse toute faite et sans effort etc. C’est comme ça que je nourris mon cerveau de belles choses. Ce qui me donne la chair de poule c’est de pouvoir constater que je suis capable et de pouvoir me dire je n’ai pas abîmer cette confiance que l’on me porte.
Puis pouvoir faire un pied de nez aux personnes du passé qui elles me disaient que je n’étais rien… Rhonn ça ça fait du bien ! même si je reste envahie avec mes peurs et mes angoisses.
Alors, un jour, j’y arriverai, à les comprendre ces notices et surtout à suivre les différents étapes. Et voilà 🙂

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

• Du Pouring plus, c’est un produit de couleur blanche, liquide d’une épaisseur assez épaisseur.
• Du Silikon -Oi Fluid. Ce produit est transparent, liquide et léger.
• Des encres liquides aquarelles, pinceaux et des feuilles blanches. Spatule

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre production ?

Avant de commencer quoique ce soit, j’ai avant tout protégé ma table, car je suis toujours méfiante envers monsieur Grr grrr, quand il s’agit de découvrir des nouveautés, car son côté joueur et ma partie émotionnelle “petite fille, béatrisse”, cela peut faire des catastrophes.
J’ai donc commencé par déposer au milieu de ma feuille, le premier produit de couleur blanche, le Pouring plus.
Puis dessus, j’ai rajouté avec un pinceau moyen de l’aquarelle liquide de couleur bleue claire. J’ai travaillé l’ensemble, j’allais vraiment dans la découverte, sans aucune angoisse, je m’amusais à essayer à faire apparaître des petits dégradés et pour cela, je me suis fait aider en rajoutant le deuxième nouveau produit Silikon-Oi Fluid et j’ai remélangé. Je me sentais comme une petite fille émerveillée qui découvre son cadeau.
J’appréciais d’observer les différences nuances que faisait apparaître la réaction de ces deux nouveaux produits mélangés ensemble. Il y avait comme une explosion. Cette explosion j’ai donc décidé de la continuer pour savoir où et quand je pouvais l’interrompre, comme pour savoir et rechercher les limites de quelque chose d’inexistant.
J’ai donc rajouté sur le reste de ma feuille blanche du Pouring plus et rebelote me voilà à rajouter d’autres couleurs encres aquarelles liquides et je me retrouvais alors devant d’autres nouvelles colorations, d’autres réactions de couleur de pigmentation. Cela me donnait envie de savoir jusqu’où je pouvais aller avec ces nouveaux produits dans la découverte dans leur utilisation.
Quand je me sentie rassasiée, j’ai alors eu envie de travailler encore plus ma forme qui, à vrai dire n’en n’était pas une. À ce moment là, j’ai pris une feuille blanche que j’ai posé sur cet ensemble de couleurs qui n’était pas sec et je l’ai retiré directement ce qui m’a fait apparaître un nouveau mélange et un début de forme, ce qui m’a permis de la finaliser avec une spatule pour en faire apparaître un espèce de visage vu de haut, en ébullition, un peu comme moi quand je me transforme en une petite « sorcière ».
J’ai passé un agréable moment, je n’ai pas eu d’angoisse, même si c’était nouveau pour moi, car quand cela touche le dessin, je me sens en sécurité. Si cela avait concerné une autre situation ça je pense que je n’aurais pas été aussi détendue.

BMP – Début de feuilles jaunes d’automne


De retour chez moi je suis contente mais je n’irais pas faire le marathon, la petite « artiste » est pas mal affaiblie. Mais je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur moi ; j’ai beaucoup à faire comme avancer sur l’expo avant d’être ré-hospitalisée dans deux semaines.
Mais que de bonheur de reprendre mes pinceaux en attendant 🙂
L’automne est là et il m’a donné l’envie de faire un dessin avec une nuance de dégradé. Mais je ne voulais pas faire des simples dégradés ; non, je voulais pousser mon cerveau à chercher plus vers l’avant.
L’idée est alors venue d’incorporer dans mes mélanges du vinaigre balsamique de cuisine, en le travaillant avec les couleurs liquides aquarelle. Mais aussi en travaillant tout cet ensemble avec de l’essuie-tout et le pinceau, sans oublier une goutte d’eau provenant d’un glaçon.
Car ce que j’aime, ce n’est pas simplement déposer une couleur sur une feuille, ce qui est bien monotone, mais innover, faire des mélanges, les travailler, les laisser travailler eux-mêmes et voir ce que cela devient.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre production ?

• Je me suis installée dehors à l’abri et tout en préparant mon matériel, dans ma tête ça cogitait.
• J’ai commencé par prendre un glaçon et j’ai mouillé ma feuille dans son centre.
• Pour l’étape suivante, j’ai pris le vinaigre balsamique pour le verser directement sur l’eau du glaçon qui commençait à fondre.
• Avec mon pinceau j’ai légèrement étalé ce mélange sur ma feuille.
• J’ai ensuite rajouté un peu de peinture aquarelle, légèrement accompagnée d’aquarelle liquide et j’ai re-mélangé avec l’eau du glaçon qui me restait.
• Ensuite j’ai pris un morceau d’essui-tout et j’ai légèrement tapoté tout l’ensemble de mon mélange et là j’ai vu apparaître mes premières nuances dégradées de couleur.
• Pour apporter plus de couleur à mon dessin, je me suis servi de pulvérisations de sprays d’une autre couleur, ce qui permettait d’avoir des mélanges différents.
J’ai procédé ainsi sur tout le reste de ma feuille, tout en gardant en tête que je ne devais pas simplement déposer une couleur sur ma feuille, mais que je devais la faire vivre et la retravailler d’une autre façon, en observant comment celle-ci apparaissait à chaque fois sur ma feuille une fois travaillée.
Je devais également faire apparaître une belle harmonie dans l’ensemble de ma composition. C’est là que le côté magique du geste de mon poignet et des mélanges est très important.
C’était tout cet ensemble que je devais travailler petit à petit, accompagné de ma concentration et de mon observation.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Un peu de vinaigre balsamique de cuisine, des encres liquides aquarelle, quelques glaçons, un coup de pinceau, du sopalin et pour terminer quelques gestes de mon poignet. Et voilà le résultat : un dessin rempli de couleurs légèrement dégradées.