BMP – Que de petites formes dans ce cœur

BMP – Que de petites formes dans ce cœur

Il y a peu de temps, j’avais fait apparaître une production dont le titre était : « un cerveau qui vit, un cerveau bien vivant ». Je m’étais bien éclatée à faire apparaître le mouvement de l’intérieur de ce cerveau, car je trouvais sa plasticité extraordinaire, et même encore maintenant !

BMP – Un cerveau qui vit, un cerveau bien vivant

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Je me suis installée dans mon espace à dessin, avec devant moi cette feuille bien trop blanche pour moi, feuille que j’avais bien l’intention de remplir par de multitudes formes de diverses tailles. Il y a aussi sur ma table, tous mes crayons Faber-Castell Pitt artis, de couleur noire. Et me voilà lancée à dessiner cet organe qui nous permet de vivre: le cœur. J’ai choisi un dessin simplifié, car je savais que tous ces petits détails qui l’habilleraient, je le ferais apparaître en « direct » sur ma feuille au moment de recouvrir mon esquisse de son manteau. Mais pendant que je faisais naître mon ébauche je pensais justement à tous les petits détails que je pourrais mettre pour pouvoir  retranscrire cet effet de miniature dans ce cœur. Une façon de dire voilà dans celui-ci on peut y déposer pas mal de situations, il est grand et fort. Et c’était bien cette force qui me parlait à ce moment-là. Et tous ces petits secrets également que l’on pouvait y déposer en toute sécurité.

Une fois l’esquisse terminée, je me suis lancée à faire apparaître les premières petites formes. Plus j’avançais et plus je voulais en rajouter comme pour faire comprendre que j’avais plein de choses à rajouter dans ce cœur. Je prenais plaisir à le remplir, et j’avais cette image qu’il était fort très fort. Et cela me faisait un peu rire, car je me disais que ce cœur, avec tout ce qui m’est arrivé il a intérêt à être fort. Aller ainsi la vie ! Mon œuvre prenait forme avec ce petit côté miniature et l’instant présent est là, sans oublier le plaisir qui avait pointé son nez dès le début et qui s’agrandissait qu’aux finitions que je fessais directement.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium, j’ai des crayons Faber-Castell Pitt artis pen de couleur noire

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je me félicite de ma concentration. Oui, j’apprécie quand elle est mon alliée ! Bon, il y a eu des petits blancs, mais ça ne se voit pas, mais j’ai bien envie de rajouter mais ou est le problème BMP ? Il y en a pas avec le plaisir !

BMP – Un cœur aux instruments à vent – Les cuivres

BMP – Un cœur aux instruments à vent – Les cuivres
Je pensais avoir fait le tour dans les multiples formes du cœur, et bien finalement non ! Quand il y en a plus, il y en a encore ! Hé Hé:) !
On apprécie tous certaines musiques et on aime bien les écouter régulièrement, du moins c’est mon cas. D’ailleurs quand je dessine je mets de la musique ! J’ai eu donc cette idée de faire naître une création qui évoquerait la musique, les instruments.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Souvent dans ma tête, quand j’écoute de ma musique, je me dis : « j’aime cette musique » Les paroles ou simplement la musique touchent mon cœur, touche ma sensibilité. C’est ainsi que parfois il m’arrive de l’écouter deux, trois fois en boucle. Il y avait donc ce lien qui se mettait en place dans ma tête pour commencer les premiers traits concernant mon esquisse et c’était le cœur. Mais l’idée générale était de dessiner plein d’instruments de musique. Après ma question a été de savoir comment je pouvais introduire par exemple des cuivres (saxophone, tuba, trompette ou cor d’harmonie) dans la forme d’un cœur. C’était comme si je devais faire tenir tout un petit orchestre dans cet organe. De fait les instruments symboliseraient également la circulation sanguine, qui elle donnerait vie aux sons, à des notes de musique qui donneront naissance à de nouvelles partitions.
J’ai donc commencé par dessiner le contour du bas de mon dessin, puis je suis remontée doucement vers ce qui pourrait faire parler l’emplacement de l’artère pulmonaire, de l’aorte, de la veine cave, et de l’oreillette. Et c’est à ce moment précis que je trouvais cette pensée de remplacer ces tuyaux par tous ces instruments de musique, c’était sympa. C’est ainsi que j’ai commencé à les faire apparaître petit à petit sur ma feuille. Juste un début de leur forme afin que l’on puisse les reconnaître. L’étape suivante a été de recouvrir mon esquisse de son manteau de couleur et je me suis lancée à dessiner plein de petites formes diverses avec des crayons à pointe très fine. Je souhaitais faire travailler mon éternelle patience, ma minutie, mais aussi la spontanéité concernant la création de ces petites formes, au fur et à mesure. À chaque fois que je pouvais trouver une place pour rajouter des formes j’en rajoutais une nouvelle petite forme pour combler l’espace vide. Mais je devais faire attention à faire en sorte que l’on puisse reconnaître tous les instruments de musique. Il ne fallait pas que tout l’ensemble des formes soient trop serré, car sinon cela ferait du cafouillis. Pour l’éviter, je posais de temps en temps ma feuille sur le grand chevalet pour pouvoir en observer l’avancement.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. J’ai utilisé un crayon à papier HB. Pour le médium, j’ai utilisé différents crayons Artist Fineliner, de couleures noire et grise.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je me suis amusée et je n’ai pas vu le temps passer. Faire naître ainsi des créations de ce style, me demande beaucoup plus de temps, mais au moins mon cerveau ne part pas dans tous les sens, vers d’autres horizons. Je me sens moins barbouillée et j’ai moins de migraine. Je peux le prendre sans modération ce « remède » aux couleurs et aux formes sans effets secondaires.